DeafMelody - Niall Horan || Tome deux.

Trente-six.

PDV Niall Horan.
Londres. Angleterre.
Une semaine plus tard.
(Mardi 2 Février 2021)
(19h30)

J'entre enfin à la maison après une longue journée au management pour préparer les prochains déplacements. Dans quelques mois, c'est les masters d'Augusta en Géorgie, au États-unis et cela marque l'ouverture de la saison du Grand Chelem qui est composé de quatre grands tournois disputés entre Avril et Août toujours aux États-unis. Je dois m'y rendre au mois d'avril comme je le fais chaque année depuis sept ans mais les dates de ce tournoi ne sont pas encore fixés et cela risque d'avoir lieu le week-end du mariage du frère d'Elia.

La maison est un peu plus vide puisque Max et Emma sont repartis dimanche . Nous avons vraiment passer une excellente semaine, Elia tellement heureuse de les voir et moi j'ai vraiment appris à les connaître. Ce sont vraiment de très bonnes personnes et je comprend pourquoi ils sont si important pour ma petite amie qui a d'ailleurs assez mal vécu leur départ. Elle n'a pas pu s'empêcher de pleurer lorsque nous étions à l'aéroport et il m'a été difficile de la consoler après cela. Elle semble d'ailleurs toujours u peu ailleurs depuis.

En entrant dans la maison, j'enlève ma veste et mes chaussures. Je m'avance ensuite dans le salon et embrasse le haut du crâne de ma petite-amie puisque celle-ci est dos à moi. Elle feuillette un de ses magazines féminins au titre aussi putaclic que les magazines people.
Aussitôt elle relève la tête et me sourit mais j'arrive tout de suite à voir qu'elle semble troublée par quelque chose. Je contourne le canapé et m'assois auprès d'elle.

Elia - Tu as passé une bonne journée ?
Moi - Et toi, je demande. Quelque chose ne va pas ?
Elia - Non, tout vas bien!
Moi - Mh, d'accord, j'articule peu convaincu.

Elle reporte son attention sur la lecture de son magazine. Je la détaille du regard. Elle porte un jeans noir, un t-shirt blanc, un blazer, ses cheveux semblent avoir été ondulés avec un fer un boucler et elle est maquillée un peu plus que d'habitude. C'est comme-ci elle s'apprêtait à sortir.

Elia - Tu savais que pour être en bonne santé, il fallait faire l'amour cinq fois par semaine, me demande t-elle en relevant la tête. C'est écrit dans le magazine.
Moi - Je suppose que l'on risque de rester en bonne santé pendant encore de très longues années bébé, j'articule en riant.

Elle rit à son tour avant de me donner un coup sur l'épaule. Je me penche vers elle et dépose mes lèvres sur les siennes. Elle répond lentement à mon baiser. Sa main froide vient se glisser dans ma nuque, elle joue avec mes cheveux ce qui me rend toujours dingue. De toute façon, je crois qu'il n'y a pas un geste qui ne me rend pas dingue chez elle, elle est tellement... elle-même en fait et je sais que je peux être aussi moi-même lorsque je suis avec elle, pas de paillettes, pas d'artifices, juste moi-même.

On se détache lentement et Elia me caresse la joue en me regardant en souriant.

Elia - Il faut que j'aille mettre mes chaussures, le taxi va m'attendre.

De quoi est-ce qu'elle parle ? Nous n'avons pas prévu de sortir.

Moi - Tu as quelque chose de prévu, je demande en articulant.
Elia - Thomas est en déplacement et une nourrice garde Mila pour la soirée alors on voulait se faire une soirée entre filles avec Marie. Le taxi vient me chercher à 19h45, on se rejoins là bas et je pensais t'en avoir parler.
Moi - Non, j'articule. Mais tu es un peu ailleurs depuis qu'Emma et Max sont parti alors c'est peut être pour ça.
Elia - Oh.. J'étais pourtant sûr de l'avoir fait, répond t-elle. Mais ça t'embête ? Tu préfères que je reste avec toi ?