DeafMelody - Niall Horan || Tome deux.

Vingt-et-un.

Un mois plus tard.

PDV de Niall Horan.
Londres. Angleterre.
Aéroport d'Heatrow.
(Samedi 5 Décembre 2020)
(17h45)

J'ai longtemps compter les jours avant son retour et nous y voilà enfin. Aujourd'hui elle revient à Londres et nous allons pouvoir rattraper tout le temps que nous avons perdu. Je suis à la fois impatient de la retrouver mais aussi angoisser parce qu'elle a tout quitter pour revenir à Londres, pour moi. Il est clair que je n'allais pas l'empêcher de revenir parce que j'ai très envie d'être avec elle et ce mois passé à attendre n'a fait que de le confirmer. Nous n'avons pas arrêté de nous envoyer des textos mais le fait de ne pas pouvoir avoir de contact physique avec elle comme j'en avais envie a été difficile à gérer. J'espère simplement qu'elle sait ce qu'elle fait par rapport à son travail. Je ne veux pas qu'elle puisse regretter sa décision par la suite.

Sur les grands panneau d'affichage, il est indiquer que l'avion en provenant de Sydney a atterri il y a cinq minutes. Si c'est le cas, l'attende entre maintenant et le moment où je vais pouvoir la serrer dans mes bras ne devrait plus être très longue.
Des passagers commencent à arriver et je me met à chercher ma petite amie du regard en gardant mon téléphone dans ma main au cas où elle viendrait à m'envoyer un message. Je l'ai prévenu de l'endroit où je me trouvais mais on ne sait jamais.
Ce n'est qu'après une foule de passager que je reconnais une petite brune parmi eux. Ma brune. Elle semble me cherchais du regard alors l'agite le bras pour qu'elle me remarque. Ça semble marcher puisqu'elle se met à marcher très vite vers moi tout en tirant ses deux valises qui contiennent tout ce qu'elle a souhaiter ramener de Sydney.

Arriver à ma hauteur, elle lâche ses valise et je ne perd pas une seule seconde pour entourer mon bras autour de son cou.

Moi - Bonjour, ma belle, j'articule en souriant.

Elle n'a même pas le temps de répondre que nos bouches sont attirés comme deux aimants. Je viens poser mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Notre baiser devient rapidement passionné et je sens les mains d'Elia se balader dans ma nuque et appuyer sur celle-ci pour accentuer notre échange.
Lorsque l'on se détache, nous sommes tout les deux essoufflés.

Moi - Comment s'est passé ton vol, je demande en articulant.
Elia - J'ai dormi tout le long du vol! J'suis en pleine forme, elle me dit en souriant. Et je suis tellement heureuse d'être de retour, de pouvoir enfin être avec toi.

Je l'enlace et lui embrasse la tempe. Nous sommes au milieu d'un aéroport, des dizaines de personnes peuvent nous voir mais je crois que là, je me fiche qu'ils peuvent nous prendre en photo et l'envoyer à des magazines.

Elia - Tu ne veux pas qu'on y aille ? Je sais bien que j'ai dormi presque tout le temps du vol mais mon père va nous attendre, elle me dit en souriant.

Et elle a raison. Son père m'a invité à venir manger avec eux. Il a organisé un dîner pour fêter le retour d'Elia auquel son frère est le seul à assisté puisque d'après le Paul, la fille de ce dernier serait malade.

Moi - Alors, allons-y, je dis en articulant.

Je passe un bras dans le creux de ses reins et attrape une de ses valises. Elle saisi l'autre et nous traversons l'aéroport pour rejoindre ma voiture garée sur le parking de celui-ci.

Sur le trajet, une de mes mains tient le volant et l'autre tient la sienne. Nos doigts sont fermement entrelacés. Elle dessine avec l'un des doigts de son autre main, de petits cercles sur mon poignet, comme si elle avait besoin de se rassurer, de vérifier que tout cela est bien réels, que je suis réel, que nous sommes réels. Son sourire ne la quitte pas et le mien non plus d'ailleurs. Je n'arrête pas de l'observer tout en gardant un œil sur la route. Elle n'a plus d'hématomes sur son visage et sa cicatrice sur le front est à peine visible.