Chapitre 45

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Merci encore de me lire. 💙

ROMIONE EN FOOOOOOOORCE 😍 !

Aussi, je me suis rendue compte que la fiction comptera encore un peu plus de dix chapitres, une idée a traversé mon esprit 😇

***

- Hermione, arrête de traîner ! Je te promets qu'on ne t'en veut pas, assura Ginny.

- Mais...

- Il n'y a aucun "mais" qui tiennent, tu prends ta valise et tu descends de ce train avec moi, ordonna la rouquine.

N'ayant visiblement pas le choix, la Granger souffla et prit ses affaires. Pourquoi avait-elle accepté de retourner au Terrier, sérieusement ? Et si les membres de la Weasley se rendaient finalement compte qu'elle était horriblement égoïste ? Une multitude de scénario envahit sa tête et cela ne l'apaisait pas. Elle traversa les compartiments du Poudlard Express en compagnie de sa meilleure amie et des garçons qui avaient pris de l'avance. Stressée, elle descendit sur le quai 9 3/4 mais toute inquiétude s'envola à la vue des parents Weasley. Arthur, quelques derniers cheveux roux qui tenaient sur sa tête, ses lunettes qu'il mettait parfois et ses tenues usées, se tenait derrière sa femme. Cette dernière, Molly, son éternel sourire maternel au visage, ses cheveux roux bien que certains devenaient blancs et ses vêtements anciens, ouvrait ses bras vers les Gryffondors.

- Oh qu'est-ce que vous m'avez manqué ! S'exclama-t-elle.

- Toi aussi tu m'as manquée, maman, répondit la cadette.

- Comment tu vas ? Demanda Ron.

- Bien, bien ! Oh par Merlin, tu ne cesses de grandir, c'est incroyable ! Déclara Mme Weasley. Harry, mon chéri, quel plaisir de te revoir !

- Bonjour madame, comment vous allez ? Questionna ce dernier.

- Pour la énième fois, appelle-moi Molly !

- D'accord, madame, dit-il inconsciemment.

Cette dernière soupira en lui lançant un regard amusé. Jamais il ne l'appellerait "Molly" et ce n'était visiblement pas près de changer.

- Harry, il fallait que je te demande quelque chose ! Intervint Arthur. Pourrais-tu me dire à quoi sert un orfinateur ?

- Qu'est ce que c'est ?

- Un orfitaneur, quelque chose comme ça ! Répondit-il.

- Oh, un ordinateur !

- Voilà, c'est ça ! À quoi cela sert ?

Pris au dépourvu, le brun ne put que lui expliquer en répondant à toutes les questions posées par le père Weasley. Hermione, restée en retrait jusque là, n'osait pas aller saluer Mme Weasley. Que penserait-elle ? La Granger avait parfois beaucoup trop peur du regard des autres.

- Hermione, viens donc me voir, dit gentiment Molly.

- Oh, bonjour, bafouilla-t-elle.

- Comment tu vas ?

- Ça va, merci. Et vous ?

- Bien, bien, ça me fait plaisir de te revoir, confia-t-elle.

Le fait qu'elle ne l'interroge sur son absence au long de cette année la soulagea. La mère Weasley savait que ce n'était pas le moment de lui poser des centaines de question, alors elle se contenta de faire comme si de rien n'était et de lui sourire parce que c'était tout ce dont elle avait besoin. Elle ne savait pas pourquoi elle n'était pas venue au Terrier pendant les vacances de Noël mais ce n'était pas le plus important pour le moment. Ce qui comptait c'est qu'Hermione aille bien, qu'elle n'ait rien de grave et qu'elle soit heureuse. La brune serra Molly dans ses bras. Granger avait besoin de l'amour d'une mère.

- Merci madame Weasley, souffla la Gryffondore de sixième année.

///\\\

- Ron, Ginny, descendez ! Ordonna Mme Weasley.

La rouquine qui était en pleine conversation avec sa meilleure amie soupira. Qu'avait-elle encore fait ? Dans le couloir, elle vit que son frère affichait la même expression faciale qu'elle. Ils descendirent les escaliers, se demandant ce qu'il se passait et ce qu'ils avaient encore fait.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Ginny.

- Allez dégnomer le jardin, dit Molly en préparant le dîner.

- Ouais, d'accord, répondit Ron d'un air las.

- Je peux aider ? Proposa Hermione qui arrivait au bas des escaliers.

- Oh non, Hermione, ne bouge pas ! Tu es une invitée, ce n'est pas à toi de faire ça, assura-t-elle.

- Mais ce n'est pas grave, dit la brune, gênée. De toute façon, je n'ai pas grand-chose à faire alors autant donner un coup de main !

- Et bien, si tu veux..., céda finalement la mère.

La Granger lui adressa un sourire et rejoignit la fratrie Weasley qui commençait leur tâche ménagère.

- 'Mione, pourquoi es-tu ici ? S'étonna Ginny.

- Je viens vous aider !

- Oh... Attends, si maman t'a laissée venir... Je reviens, je vais appeler Harry !

- Par Merlin, souffla Ron.

Ne sachant que dire pour rompre le silence gênant, Hermione se mit au travail. Elle n'aimait pas balancer des gnomes à l'autre bout du village mais elle voulait aider. Perdue dans ses pensées, elle arrêta tout mouvement, ce que le rouquin remarqua.

- Hermione, hey ! L'interpella-t-il.

- Oui ? Sursauta cette dernière.

- Tout va bien ? Tu as l'air fatiguée.

- Oh ne t'inquiète pas, tout va bien, assura-t-elle.

Hermione avait l'horrible impression que les yeux bleus de Ron transperçaient les siens et qu'il pouvait voir absolument tout ce qu'elle pensait, ce qui était faux. Elle essaya de reprendre ses esprits mais partout, elle voyait les yeux de Ron l'observer, si bien qu'elle n'arrivait plus à lancer les gnomes.

- Tu veux que je t'aide ? Proposa Ron.

- Je veux bien, accepta inconsciemment la Granger.

Par malheur, elle se rendit compte de son erreur quand elle vit le rouquin s'approcher d'elle. Le Weasley prit doucement sa main droite et la tint fermement, de quoi rendre Hermione plus que gênée. Elle se surprit à fermer les yeux et à profiter de ce rare contact. Comment arrivait-il à la mettre dans des états pareils ?!

Le jeune homme était tellement grand que la brune n'arrivait qu'à son menton. Il espérait ne faire aucun faux pas, de quoi aurait-il l'air devant la parfaite Hermione Granger ? Avec une infinie douceur, il lui montra les gestes à faire. À ce moment-là, Harry et Ginny arrivèrent dans le jardin. Ils auraient voulu les observer mais le craquement d'une branche trahit leur présence. Ron et Hermione ne purent que sursauter. Se retournant pour voir qui étaient les arrivants, tous deux avaient les joues brûlantes. La Granger eut le temps de lui bafouiller un "merci" et repartit sur le côté.

- On devra-, commença le Potter en s'adressant à son meilleur ami.

- Parler, oui, je sais, soupira-t-il.

Ne me fuis pasWhere stories live. Discover now