Ne me fuis pas

Chapitre 37

JOYEUX NOËL TOUT LE MONDE JE VOUS AIME TRÈS FORT 🎅🎁 💘😍!

C'est votre cadeau de Noël de ma part, bonne lecture ❤

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Le professeur McGonagall passait lentement entre les rangées des Gryffondors et des Poufsouffles. Ses pas résonnaient inlassablement dans la pièce et aucun bruit et aucun chuchotement ne vinrent interrompre cela. Ils avaient eu leur première interrogation écrire qui consistait à expliquer les différentes manières d'utiliser un sortilège de métamorphose ainsi que leurs risques. Minerva lançait des coups d'oeil aux élèves ainsi qu'à leur copie. Certains écrivaient d'une rapidité impressionnante, mais s'arrêtaient brusquement en pleine ligne, manquant d'encre pour la suite. Ils étaient bien peu, mais en voir quelques-uns faisaient toujours plaisir. Mais d'autres ne savaient strictement rien de ce que pouvait risquer un corbeau qui se transforme en pie puisqu'ils sont tous les deux des oiseaux. Ils se demandaient même ce qu'ils faisaient là alors que rien n'avait été étudié.

Hermione, qui avait révisé sans surprise dès que le professeur l'avait annoncé, répondait à chaque questions posées et un sourire fier apparaissait sur ses lèvres à chaque fin de réponse. McGonagall était contente que la brunette se remette au travail. Elle travaillait sans relâche et cela occupait une bonne partie de ses journées. Dean s'était éloigné d'elle depuis la rentrée, il y a trois semaines, à son plus grand regret. Voyant que la Granger avait de bonnes résolutions concernant ses notes pour cette nouvelle année, le métissé ne souhaitait pas travailler autant et ne voulait pas la déranger en lui tenant compagnie trop longtemps. Il la rejoignait seulement de temps à autre. Mais ce n'était pas sa préoccupation première.

La première, c'était que l'horrible Ronald Weasley, lui, ne faisait que de se rapprocher d'Hermione. Le rouquin étudiait avec elle et sans étonnement, ses notes remontaient la pente. Cela avait le don de l'énerver instantanément. Il les voyait discuter et travailler tranquillement en pensant qu'il y a quelques mois seulement, c'était lui à sa place.

- Monsieurs Thomas, voulez-vous bien arrêter de rêvasser ? Et d'après ce que je vois, ce que vous faites n'est pas fameux, intervint Minerva en adressant à l'intéressé un regard sévère.

À l'autre bout de la salle, le Weasley se forçait à ne pas éclater de rire. Il laissa tout de même échapper un gloussement que Dean entendit. Ce dernier se retourna et lança un regard des plus haineux à Ron. La guerre est déclarée entre les deux Gryffondors.

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Ron montait les marches pour rejoindre sa salle commune. Bientôt, les matchs de Quidditch pour les Gryffondors reprendraient et il devrait faire face à Harry. Rien qu'à cette idée, un immense stress l'envahissait. Comment devrait-il se comporter ? L'ignorer ou faire comme si de rien n'était ? Perdu dans ses pensées, ses pieds marchant seuls, connaissant le chemin par coeur, il percuta quelqu'un en pleine figure. La personne poussa un cri aiguë, qui devait appartenir à une fille. Mais cette voix, il le connaissait trop bien. Le rouquin l'entendait depuis quinze ans. Sa seule et unique soeur.

- Gin'... Ginny ? Demanda-t-il d'une voix hésitante.

- Ron ! Comment tu vas ? S'exclama-t-elle d'une voix enjouée, comme si rien ne s'était passé.

- Bien, tout va bien pour moi. Et toi... Avec Harry ? Hésita-t-il.

- Oh, oui. On s'aime toujours - oh par Merlin, arrête de faire cette tête - autant. Papa et maman m'ont dit de te souhaiter Joyeux Noël et Bonne année.

- Ah je les remercierai, murmura-t-il.

- Mais la compagnie d'Hermione et la tienne nous manquent beaucoup, tu sais. Je trouve ça idiot de ne plus se parler pour si peu, poursuivit la rousse, dit-elle en prenant son courage à deux mains.

- Pardonne-moi, Ginny, je t'en prie. Tu me manques vraiment, tu resteras toujours ma soeur. Et même si parfois tu es plus qu'énervante, je veux arrêter de m'éloigner d'Harry et de toi. Je suis désolé, pour tout, ajouta Ron d'une voix légèrement tremblante.

- Excuse-moi, je n'ai pas bien entendu, tu peux répéter ? Plaisanta la Weasley.

- Oh non tu ne vas pas recommencer tout de même, ria-t-il.

- Alors, on fait la paix ?

- On fait la paix.

- Maintenant tu dois tout me raconter.

Alors Ron commença son long récit non sans avoir insister sur la haine qu'il éprouvait envers Dean. Retrouver sa soeur lui faisait beaucoup de bien, il avait l'impression que quelque chose qu'on lui avait pris lui était revenu. Après tout, n'était-ce pas ça, les liens de la famille ?

Quand les deux rouquins arrivèrent finalement à la salle commune des rouges et or, le Weasley racontait toujours ce qu'il s'est passé en son absence. Il avait aussi révélé que le J&B signifiait "Jean & Bilius", les deuxièmes prénoms de lui et d'Hermione. Ginny avait l'air soulagé que ce ne soit seulement eux et elle le remercia.

- Mot de passe ? Demanda la Grosse Dame, en interrompant Ron.

- Phénix, répondit la rouquine.

Le tableau pivota et ils entrèrent dans la pièce. Un bon nombre d'élèves se trouvaient ici, à cause de leurs B.U.S.E ou de leurs A.S.P.I.C. Mais le restant des élèves étaient sortis pour profiter du soleil qui revenait petit à petit. Harry Potter était justement assis sur un fauteuil près de la cheminée. Il semblait s'ennuyer et être à deux doigts de s'endormir. À la vue de son meilleur ami, Ron se raidit brusquement et arrêta de parler. Voilà qu'il devrait l'affronter plus tôt. Sauf s'il décidait de s'enfuir en courant à la dernière seconde. Mais même s'il le voulait, Ginny avait déjà appelé son petit-ami. Ce dernier sursauta et se retourna. Quand il vit le rouquin, il ne sut que faire. La seule chose qu'il savait, c'était qu'un sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Le Weasley le lui rendit et sentit tout de suite mieux. C'était le temps des excuses et des explications entre eux. Lentement, la fratie Weasley s'approcha de la cheminée et s'installèrent sur les canapés.

- Alors, j'imagine qu'on doit parler, dit doucement Harry.