Ne me fuis pas

Chapitre 1

En une belle journée d'été, une légère brise faisait légèrement balancer les arbres de gauche à droite. Les oiseaux chantaient à coeur joie, bref c'était une magnifique journée.
Assis dans son fauteuil, Mr Granger lisait tranquillement le journal de la ville. Habillé d'un simple jean et d'un t-shirt blanc, il semblait mécontent des nouvelles informations.
En effet, il semblerait que les meurtres et les accidents faisant de nombreux morts ne faisaient qu'augmenter. Cela l'inquiétait. "Je devrais en parler à Marie" pensa-t-il. Mais cette pensée s'envola bien loin derrière lui, car il découvrit peu après qu'une brocante allait être organisée dans quelques jours. Mr Granger, fan d'objets anciens, pensa à tous les objets dont il rêvait d'obtenir.
Quant à Mrs Granger, elle préparait le délicieux déjeuner pour ce merveilleux dimanche ensoleillé. Ils avaient déjà prévu leur petite après-midi. Après avoir manger, ils passeraient par un joyeux parc d'enfants pour rejoindre le magnifique lac à quelques kilomètres de leur maison. Ce lac était très populaire pour les cygnes sublimes qui s'y trouvaient ainsi que l'eau incroyablement clair.

Quelques instants plus tard, des coups de porte se firent entendre. Pourtant, les Granger ne recevaient personne, aujourd'hui. Étonnée, Mrs Granger lâcha ses ustensiles de cuisine pour se rendre sur le seuil de la maison. Marie Granger ouvrit alors la porte, méfiante.

- Stupéfix !

Elle n'eut le temps de faire aucun geste qu'elle se retrouva pétrifiée et tomba à terre. Surprise, elle essaya d'hurler, mais en vain, aucun son ne sortait de sa bouche. Alors, Mrs Granger tenta de bouger, mais se sentait ligotée, ce qui l'empêchait de faire un geste. C'était un homme qui jeté ce sortilège, vu sa voix grave.

- Chérie, qui est-ce ? Demanda curieusement Mr Granger.

Aucune réponse ne lui parvint et cela l'inquiéta. Pris de peur, il posa alors son journal et se rendit lentement sur le seuil de sa maison et découvra sa femme, étalée sur le sol, pétrifiée. Relevant sa tête avec difficulté, il se retrouva nez à nez avec des personnes non-rassurantes, habillées d'une robe entièrement noire. "Ce sont des Mangemorts, c'est certain" pensa-t-il.
Sa fille, Hermione, lui en avait vaguement parlé pour leur dire de faire extrêmement attention. "Les Mangemorts sont en général tous de Sang entièrement sorcier. Ils détestent les personnes ayant du sang moldu et les tuent quand ils les croisent, en général. Faites attention, papa, maman, je ne veux pas qu'ils vous arrivent quelque chose" avait-elle dit.
Mr Granger eut le temps d'apercevoir que les trois individus tenaient leur baguette fermement dans leur main. Comme sa femme, il n'eut le temps de faire aucun geste et se retrouva à terre.

- Qu'est ce qu'on va faire des parents de la Sang de Bourbe ? Grogna Rodolphus Lestrange, impatient d'utiliser sa magie.

- Tuons-les, c'est beaucoup plus simple et amusant, répondit Bellatrix qui enchaîna avec un rire des plus fous.

- J'aimerais tellement assister à la scène quand la Sang de Bourbe apprendra la mort de ses parents, dit Dolohov avant de lâcher un rire moqueur.

- Avada Kedavra ! Lança Bellatrix, sans plus attendre, sur Mrs Granger. Au revoir "Marie la moldue", s'ensuivit par un rire toujours aussi hystérique de la Lestrange.

Mrs Granger, qui était restée pétrifiée, vit le jet de lumière verte se diriger droit sur elle et le dernier son qu'elle ait entendu était le rire fou de Bellatrix. Marie put laisser couler une dernière larme avant de rejoindre le monde des morts, là où elle retrouva ses membres de famille décédés. Son mari, Jean, vit donc sa femme mourir sous ses yeux, sans rien pouvoir y faire. Le coeur brisé, il savait que le même sort l'attendait. C'est pourquoi il lança un dernier regard haineux aux Mangemorts, puis perdit la vie. En effet, Dolohov et Rodolphus l'achevèrent tous les deux, avec le sortilège de la mort. Jean rejoignit donc sa femme, dans le monde des morts.

- Les moldus ne devraient pas exister dans ce monde, riposta Bellatrix.

- Ne t'inquiète pas, Bella. Bientôt, ils n'existeront plus, dit calmement son mari.

- Nous allons TOUS les achever, poursuivit Dolohov.

Un rire diabolique sortit de la bouche de la Lestrange qui, maintenant, s'amusait à détruire l'intérieur de la demeure Granger. Elle passa par les cadres photos, les meubles, les miroirs, les verres, assiettes, bols... Tout ce qui se trouvait dans au rez-de-chaussée se retrouva détruit.
Fiers de leur travail, les Mangemorts transplanèrent et retournèrent dans le monde des sorciers, pressés de raconter leur nouveau meurtre à leur Seigneur, Voldemort.

On était une nuit de septembre, la brise fraîche parcourait les couloirs du château. Tout était calme et paisible, aucun bruit ne dérangeait le silence installé. Personne ne se serait douté qu'une brunette était morte de chagrin. Elle laissait couler ses larmes de tristesse. En essayant se retenir, en vain, rien ne pouvait arrêter ses larmes. La brunette avait appris que ses parents avaient été tué par les mangemorts, par sa faute. "Si je n'étais pas une sorcière, les mangemorts ne me connaîtraient pas et nous serions tous en vie", pensa-t-elle. Celle-ci se trouvait dans la tour d'astronomie et observait la nuit. Le ciel était d'un bleu tellement foncé qu'on pourrait croire qu'il était noir. Quelques étoiles éclairaient cette soirée, accompagnées d'un croissant de lune. Hermione Granger revoyait sans cesse la mort de ses chers parents. Elle avait l'esprit vide, elle se sentait seule et abandonnée. Alors, elle mangeait moins, prétendant qu'elle n'avait pas faim. Elle ne sortait plus, prétendant qu'elle se sentait mal. Elle ne prenait plus de notes en cours, prétendant qu'elle n'en avait pas besoin. Alors que ses larmes salées défilaient sur ses joues, des pas se firent entendre. Mais Hermione s'en fichait. Elle continua de verser ses larmes, le seul moyen d'évacuer et d'exprimer sa tristesse. Une grande silhouette apparut et la brunette put apercevoir l'ombre grâce à la clarté de la Lune.

- Hermione ?