Chapitre 25

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Je vous gâtes, mes lecteurs chéris, avec ce chapitre qui fait presque deux fois la longueur de ceux que j'ai l'habitude de poster! En plus, j'ai fais monter la température entre nos deux tourtereaux vers la fin! ❤️

Enjoy! :3

Oh et, j'ai changé la couverture du livre!


Chapitre 25.

Les policiers leur avaient clairement suggéré de ne pas devenir paranoïaques, mais Kors ne pouvait pas s'empêcher de soupçonner tout le monde autour de lui. Chaque personne qui lui lançait un regard de travers devenait un suspect potentiel à ses yeux. Même les longs et ennuyeux discours du professeur de mathématique sur l'algèbre et la trigonométrie n'arrivaient pas à lui faire oublier que la personne qui s'était introduite chez-lui et qui lui avait pris ses sous-vêtements était toujours en liberté...

Il n'arrêtait pas de penser à ça. Il était si distrait qu'à la fin de la journée, il rata le bus qui devait le conduire chez-lui. Il devrait attendre le prochain qui ne se pointerait pas avant une bonne demi-heure. Ça le rendait de mauvaise humeur. Kors termina de remplir son sac à dos, puis sortit dehors.

Ça sentait l'humidité dans l'air et il ne voulait vraiment pas attendre l'autobus sous la pluie. Il y avait un gros lac près de la ville, d'où son nom de Silver Lake, et son évaporation apportait constamment des températures orageuses aux alentours.

Pestant contre lui-même, Kors marcha jusqu'à l'arrêt. Quelqu'un y était déjà.

Il distingua clairement des béquilles en s'avançant.

— Griffin ? demanda-t-il avec surprise en arrivant à la hauteur de l'autre adolescent. Qu'est-ce que tu fais là ?

Avait-il lui aussi manquer le premier autobus ?

— J'ai vu que tu prenais ton temps pour remballer tes affaires, alors je t'ai attendu pour ne pas te laisser rentrer seul. Et avec mes béquilles, tout me prend plus de temps, alors je ne peux pas me dépêcher pour prendre le premier bus. De toute façon, c'est mieux comme ça : il y aura moins de monde à l'intérieur.

— Je n'avais pas pensé à ça...

Ce devait être un défi pour le sportif de se déplacer en prenant en compte ses béquilles. Kors savait que, lui, il ne serait pas doué pour penser à ce genre de détails.

— Je n'ai pas le choix de penser à ce genre de chose, déplora Griffin avec amertume.

Kors ne dit rien et ils demeurèrent en silence une quinzaine de minutes avant que l'autobus arrive. Ils y grimpèrent, heureux de constater qu'ils étaient pratiquement tout seuls, puis ne reparlèrent que lorsqu'ils en redescendirent. Ils marchèrent ensembles, puis dépassèrent la maison de Griffin.

— Tu ne vas pas chez-toi ?

La question de Kors sonna bizarre. C'était comme s'il voulait s'assurer que Griffin venait toujours chez-lui et qu'il était incertain, voire insécur' par rapport à la réponse qu'il pourrait obtenir.

— Non, je te l'ai dit toute à l'heure : je vais chez-toi ce soir.

Kors ne dit rien. Ils arrivèrent chez-lui, le tatoué débarra la porte, puis il hésita devant celle-ci.

— Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit Griffin en remarquant son malaise.

Le rebelle avait marqué une hésitation, car il ressassait le souvenir de l'infraction qu'il y avait eu il y a environ une semaine. Il avait toujours cette peur insurmontable que quelqu'un ce soit introduit dans la maison, dans sa chambre, pendant qu'il n'était pas là. La voiture de patrouille postée sous sa fenêtre ne le rassurait qu'un minimum...

Haute-tensionWhere stories live. Discover now