Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre XXXIII.

Mes larmes coulent, non non ce n'est pas possible. Je ne peux pas laisser la personne que j'aime le plus au monde partir sous mes yeux ! Il faut que j'essaye une nouvelle fois, il faut qu'il m'entende. J'essaye de le chercher du regard, il a les yeux rivés sur son journal pendant ce temps les policiers vérifient sa valise. Aller Grâce, du courage !

- QUENTIN ! QUENTIN MON AMOUR S'IL TE PLAIS ! ... QUENTIN !

Mes larmes coulent, je ne pas le perdre mon Dieu. Me faites pas cela s'il vous plaît. Le bonheur me sourit enfin quand Quentin lève sa tête et pose ses yeux sur la foule. Nos regards se croisent, mon cœur bat de plus en plus... Mon amour ! Une larme coule sur sa joue qu'il essuie rapidement, j'essaie tant bien que mal de me faufiler hors de la foule. Le policier lui remet sa valise, je ne le lache pas du regard. Il se dirige vers moi, le bruit de l'aéroport me paraît bizarrement moins fort. Je n'entend plus rien, je ne vois que lui ! Plus il se rapproche de moi, plus je sent une chose en moi qui bouillonne. C'est un feu d'artifice en moi, je ressens les mêmes sentiments d'impatience qu'une adolescente qui recevra son premier baiser. Il arrive devant moi... Ses yeux sont rouges, je ne contient plus mes larmes et les laissent couler sur mes joues. Oui c'est lui, oui c'est lui l'homme de ma vie ! Il dépose sa valise au sol et se rapproche encore plus de moi. Ses mains touchent les miennes, je ne peux me contenir et lui prendre les mains. Tu m'as tellement manquée... Il essuie mes larmes, ahhh rien que le contact de sa peau contre la mienne me provoque un frisson intense. Et sans un instant pour reprendre mes idées, il s'approche et m'embrasse fougueusement. Ses lèvres m'ont manquée, son odeur et sa peau. Mon cœur explose, je n'arrive toujours pas à croire que je suis enfin dans ses bras.

Nos baisers sont plus fougueux, plus intense. Je me perds dans ses bras, je ne peux m'empêcher de le toucher. Oui il est bien réel, il est bien auprès de moi et c'est bien lui qui m'embrasse. L'amour est quelque chose de magnifique, le premier amour existe vraiment ! Abuela ne s'est pas trompé quand elle disait que Quentin et moi nous sommes fait pour être ensemble. Notre histoire été écrite, nos âmes sont liées ! Comme on dit souvent, la voix des ancien est toujours celle qui arrive à voir des choses que nous seuls nous ne pouvons pas voir. Abuela a pu voir malgré mes nombreuses tentatives, que entre moi et Quentin il existe encore quelque chose de fort entre nous... Mes larmes coulent, il me prend dans ses bras et me sert très fort. Je sent les regards de certains posés sur nous mais je m'en contre fiche ! Je suis heureuse, je suis dans les bras de l'homme de ma vie. Au bout de plusieurs minutes, il quitte mes bras. Il pleure lui aussi mais mon Dieu qu'il est beau ! Ses yeux bleus me transperce l'âme, je me sent totalement hypnotisé par lui.

Quentin : dis moi que je rêve ?!? ... Ce n'est pas possible. Tu n'es pas là ! Je suis en train de rêver

- (pleure) non mon amour, tu ne rêve pas ! Je suis bien là.

Quentin : (essuie ses larmes) mais que c'est t-il passé ? Pourquoi tu ne t'ai pas marié ?

- ... je ne pouvais pas me marier alors que je n'aime pas cet homme ! Quentin je t'aime

Quentin : ... Tu m'aimes ?

- bien sûr que je t'aime ! Je t'aime depuis sept ans, je t'aimais et je t'aimerai sûrement toute ma vie. Tu as fais des erreurs mais moi aussi... On est pas tous parfait mais à mes yeux tu me sembles être l'homme parfait... Je t'aime Quentin LECOMPTE !

Il me prend dans ses bras et me fais tourner. Mon Dieu, cet homme est un fou ! Nous nous embrassons, je veux profiter à partir de maintenant de toute les belles choses que Dieu peut nous offrir. Notre amour est plus fort que tout, je vois enfin le soleil briller pour moi. Je vois enfin une lumière dans ce tunnel qui me paraissais sans fin ! Les gens nous applaudissent puis nous prenons la route direction un petit café dans l'aéroport. Nous arrivons et nous installons. Quentin n'arrête pas de m'embrasser, je suis si heureuse d'être avec lui. Nous commandons deux cafés avec des croissants. À présent, il va falloir voir qu'est ce qu'on fait ? Parce que je viens tout juste de planter mon propre mariage et de courir rattraper l'homme de ma vie. Il est impossible que je puisse retourner chez Abuela, que vont dire les autres ?