Arrête de te débattre, je veux juste t'aider, je chuchote et prenant son visage entre mes deux mains.

Il renifle et hoche doucement la tête comme réponse. Je retire ses chaussures et ses chaussettes. Lorsque j'arrive à déboutonner son pantalon, mes mains tremblent tellement que je ne réussis pas à déboutonner les boutons. Les larmes coulent à flot sur mes joues et je rage contre moi-même pour ne pas réussir à le faire. Je prends une grande respiration et, doucement, je réussis à lui retirer son pantalon. Je sursaute en voyant l'état de ses jambes, elles sont rouges, comme si elles avaient été brûlées avec le froid. Je prends une douillette, qui était déjà dans la valise de la voiture, et recouvre son corps avec cette dernière. Je me recroqueville sur moi-même dans un coin de la voiture, en le regardant trembler sans pouvoir rien n'y faire. J'essaye de penser à ce que mon professeur m'avait dit si ce cas devait m'arriver. Je mets ma tête dans mes mains, impuissante. Je me rappelle que de deux trucs; le déshabiller et le couvrir avec une couverture. C'est à ce moment que je m'en veux de n'avoir pas écouter mon ancien professeur lorsqu'il nous parlait de ça, tout ça, car j'étais fatiguée de la fête de la nuit précédente.

A... Av... ery, v... viens, bégaye Niall en ouvrant légèrement la couverture pour que je m'y glisse avec lui.

Je... Ça va servir à rien, mes vêtement sont congelés, je souffle entre mes pleurs.

Dé... shabi... bille-t... toi, il murmure.

Ça me saute au visage d'un coup, oui, j'avais complètement oublié que nous pouvions réchauffer la personne qui subit une crise d'hypothermie à l'aide de notre chaleur corporelle, quelle conne. Sous la pression de le sauver, je commence à retirer mon chandail, mais je me rhabille très rapidement en me souvenant que je ne peux pas lui exposer mon corps, aussi atroce qu'il soit. Je secoue la tête, ne voulant pas lui exposer mon corps. Il me supplie de regard et je finis par craquer, ne voulant pas le laisser mourir de froid. Je prends une grande respiration et retirer mon manteau, avant de prendre l'ourlet de mon chandail entre mes doigts et de le retirer. Mon corps frissonne au contact de l'air froide. Je le regarde toujours tandis que lui, il tremble comme si il serait en face de son pire cauchemar. Je retire mes souliers ainsi que mes chaussette, suivis de mon pantalon. Je suis qu'en sous-vêtements et j'éteins rapidement la voiture, ne voulant pas épuiser la batterie cette nuit. Je m'approche de lui et il soulève la couverture pour que je me glisse à ses côtés. Je souffle et m'allonge sous la couverture. Niall roule dans mes bras et niche sa tête dans mon cou. Un frisson me parcoure le corps étant en contact contre le corps congelé du blond et en sentent son souffle court et froid contre mes clavicules. Il est allongé sur moi, un de ses bras est entouré autour de mes hanches tandis que l'autre est je ne sais où. J'enroule mes bras autour de lui et à l'aide d'une de ses jambes, il appuie sur mes jambes. J'écarquille doucement mes deux jambes et ses jambes viennent s'enrouler autour des miennes. J'essaie le plus possible de le réchauffer malgré que j'ai maintenant l'impression que mon corps est aussi glacé que le sien. Son souffle ralentit au fur et à mesure que le temps avance. Il se réveille en sursaut lorsqu'un frisson lui traverse le corps. Cet action ce reproduit encore quelques fois, mais c'est de moins en moins fréquent, vu que son corps se réchauffe progressivement contre le mien. Je passe doivent ma main dans sa chevelure blonde et je sens doucement sa main prendre la mienne dans la sienne. Je souris légèrement et rigole lorsque Lucky vient se coucher au-dessus de Niall, par dessus les couvertures, pour le réchauffer. Je sens Niall sourire et un frisson parcourt son corps puisque son corps tremble brusquement contre le mien quelques secondes. Je sens son corps se détendre puis son souffle devient encore plus lent, comme s'il s'était endormi. J'essaie doucement de me retirer de notre bulle de chaleur pour le reconduire chez lui, mais son bras se resserre autour de mon frêle corps.

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