Chapitre 25: Cage de fer, Prison dorée

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- Alors ma princesse ? Toujours en train de rêver ? Demanda-t-il alors que ses lèvres se posaient dans mon cou.

Un frisson glacé me parcouru, je ne répondis pas. Des mèches de ses cheveux blancs hirsutes chatouillaient mon nez. Je m'efforçais de ne pas le regarder, voulant réprimer l'envie de vomir qui me prenait lorsqu'il me touchait comme ça. Je gardais alors mon regard fixé sur ces roses bleus parsemant le jardin. Chacune d'elle me rappelant les yeux de celui qui hantait mon cœur tel un fantôme. Un fantôme... C'était peut-être cela qu'il était, à présent. Je n'avais eu de lui aucune nouvelle, depuis qu'ils l'avaient attrapé. Mon cœur se serra dangereusement à l'idée qu'il puisse ne plus être de ce monde, et je dus me mordre la lèvre inférieur pour empêcher les larmes de monter dans mes yeux.


- Tu penses encore à lui, n'est-ce pas ? Me questionna-t-il, une certaine irritation dans la voix.

Sans doute avait-il remarqué mon trouble, car sa poigne se resserra autour de moi. Brusquement, il me fit pivoter face à lui, plantant dans le mien son regard glacé, dans lequel on pouvait deviner des intentions terrifiantes. Ses mains, qu'il avait jusque là gardé respectueusement sur mes hanches, empoignais fermement mes fesses. Mon assurance de tout à l'heure n'était plus qu'un lointain souvenir et je regardais, effaré, l'expression horriblement sérieuse qui se trouvait sur le visage de mon « fiancé ».


- Je t'ai déjà dis qu'il ne viendrait pas. A l'heure qu'il est, il doit être en train de pourrir dans les cachots du palais. De plus... se stoppa-t-il un instant pour jouer avec une mèche de mes cheveux. Tu m'appartiens. Ton cœur et ton corps sont à moi, je suis le seul à voir le droit de poser mes mains dessus et de voir ce qu'il y a sous cette robe.

Je voulus protester, mais avant même qu'un son ne puisse franchir mes lèvres, sa bouche se pressa contre la mienne, m'empêchant d'en dire plus. Il n'y avait rien dans ce baiser, rien que de la violence. Aucun sentiment, aucune douceur. Comme si ça n'avait aucun sens, aucune symbolique. Je tentais de le repousser, mais mes maigres forces ne pouvaient rien contre lui et je me retrouvais bientôt allongée sur le lit, l'homme aux cheveux blancs assit à califourchon sur moi. Ses mains parcourraient mon corps, ne laissant entre lui et moi que le fin tissu de ma robe. Paralysée de peur, je ne pouvais esquisser un mouvement lorsqu'il m'arracha mes vêtements avec une barbarie que je ne lui connaissait pas. D'une main, il tenait mes poignets au dessus de ma tête tandis que, de l'autre, il continuait son pervers ouvrage. Mes vêtements ne tinrent plus le choc très longtemps et je me retrouvais totalement nue devant ses yeux, n'ayant aucun moyen de protester. Des larmes horrifiées coulaient sur mes joues. Je savais ce qui allait se passer, je savais que je ne pouvais pas l'éviter. Un espoir, étincelle d'espoir, faiblissait dans mon cœur qui appelait Grey à l'aide. Je savais qu'il ne pouvait pas venir, je savais qu'il ne pourrait pas l'en empêcher, mais que faire d'autre ? Une expression proche du dégoût se dessina sur son visage et il me projeta brusquement au sol. Je réprimais un gémissement de douleur et le regardait, incrédule. Il était assis sur le lit face à moi, les jambe écartées. Je me figeais, n'ayant pas le courage de fuir et encore moins celui de lui demander ce qu'il attendait de moi. Visiblement fatigué de m'attendre, il attrapa violemment une poignée de mes cheveux et plaqua mon visage contre son entre-jambe. Je sentais contre ma joue quelque chose de dur, et il ne me fallut pas très longtemps pour identifier la chose et comprendre ce qu'il voulait. De nouvelles larmes roulaient sur mes joues et je serrais les dents, réfutant l'idée. Il poussa un juron et ouvrit sa braguette pour en libérer la chose qui se pressait il y a encore quelques secondes contre mon visage. Elle semblait déjà bien enflée, comme si la seule vision de ma souffrance avait suffit à l'exciter. Il appuya le membre aux veines apparentes contre ma lèvre, me faisait clairement signe de le prendre en bouche. Je secouais la tête négativement. Il était hors de question que je le laisse faire ça ! Visiblement en colère à cause de ma résistance, il tira un coup sec sur mes cheveux et, lorsque j'ouvrais la bouche pour gémir de douleur, il engouffrait le membre entier dans ma bouche. Je voulus mordre, mais ma bouche était remplie par son intimité durcie. Il sembla me laisser un peu de temps pour m'habituer à la sensation, des plus désagréable, puis se servit de la poignet de mes cheveux qu'il tenait toujours en main pour faire en sorte que le membre agisse dans un mouvement de va-et-viens. Je me sentais affreusement souillée, je n'avais même plus l'impression d'être une personne un tant soit peu respectable. J'avais l'impression que même les meubles autour de moi me regardaient avec un air de dégoût profond. Tout ce petit manège continua pendant longtemps. 10 minutes... 15 peut-être ? À vrai dire je n'en savais rien. Toujours est-il que, à force de sentir sa pression sur ma tête, j'avais fini par ne plus savoir si c'était moi ou lui qui initiait ce mouvement. L'intérieur de mes joues et ma gorge me brûlaient à force du passage répété de son membre dans ma bouche, lorsque, enfin, il déversa au fond de ma gorge le fluide étrange. Je toussais une fois, puis deux, afin de parvenir à expulser le plus gros sur le parquet de ma chambre. Une violente douleur parcourut la partie gauche de mon visage et je me retrouvais à nouveau au sol. Mais, avant même que je ne puisse réaliser, je fus soulevée et encore une fois jetée sur le lit. Alors qu'étourdie je tentais de comprendre, mes poignets furent attachés aux barreaux du lit à baldaquin et un tissus roulé en boule fut enfoncé dans ma bouche. Avant que je ne puisse émettre un seul son ou esquisser un mouvement, je sentis quelque chose entrer en moi et une fulgurante douleur traversa mon bas ventre. Je n'eus aucun mal à reconnaître la chose que j'avais eu en bouche quelques secondes auparavant, sauf que j'avais l'impression qu'elle avait doublé de volume et était devenu encore plus dure. Chacun de ses coups de reins me faisait l'effet d'un poignard déchirant mes entrailles, allant toujours plus profondément et ne laissant rien sur son passage. Je voulus crier, mais le tissus empêchait les sons d'être entendus. Je voulus pleurer, pour qu'enfin il arrête, mais ça ne servait un rien. Et cette fois-ci, mon calvaire ne dura pas que quelques petites minutes.  

[Fairy Tail] Juvia princesse plus si parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant