Chapitre 2: White death

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PDV Juvia

Les premiers rayons du soleil caressèrent ma peau et j'ouvris les yeux. Après toute les émotions de la journée d'hier, ce sommeil avait été réparateur.J'enfilais mes pantoufles et tirait sur le fil qui me permettait d'appeler Mirajane. En quelques minutes, mon amie aux long cheveux blanc me rejoignit et voulu savoir ce que j'avais l'intention de faire aujourd'hui.

- Je vais aller faire une balade à cheval. Il faut que je me change les idées. Lui répondis-je

Pour seule réponse,elle acquiesça et sorti de mon armoire toute sortes de robes correspondant à mon activité. Je me décidait pour une robe simple bleu turquoise qui me permettait de monter en amazone. Elle me fit ensuite asseoir devant ma coiffeuse et commença à travailler dans mes cheveux. Alors que je la voyais commencer à faire un chignon stricte, je l'arrêtait.

- Non, s'il te plaît, je voudrais une coiffure un peu plus simple. Où mes cheveux serait un peu plus libre.


Elle me lança un regard approbateur et recommença à me coiffer. Une fois la coiffure fini, elle s'occupa de mon visage. Après cette longue séance de préparation, je remerciais Mirajane et me dirigeais vers l'écurie.Partout sur le chemin des gens me saluaient avec des « Bonjour princesse » et différentes courbettes. Lorsque j'arrivai enfin à ma destination, les palefreniers me saluèrent avec quelques courbettes de plus et me demandèrent si je voulais qu'on selle mon cheval. Je leur répondit que non, que j'allais m'en charger.Habituellement je les aurais laissé faire, mais aujourd'hui, j'avais besoin d'être seule et de m'occuper un peu de ma jument. Lorsqu'elle me vit arrivé près de son box, Pearly (c'est ma jument) poussa un petit hennissement de plaisir. Je me saisit d'une boîte pleine debrosse et commençai à brosser sa robe blanche et ses crins aux reflet bleuté. Ça me faisait un bien fou, j'avais l'impression, que toute ma tristesse partait dans ces mouvements circulaires que j'exécutais. Une fois le pansage terminé je mettais sa selle et sa bride à Pearly et la guidait dans la cour. Une fois arrivée, je me hissais sur la selle avec l'aide d'un palefrenier qui passait par là et qui avait absolument tenu à m'aider. Je sortais alors de l'enceinte du château. Je commençais donc ma promenade en ville,mais, seul problème, j'avais oublié que c'était jour de marché et je fus donc assaillit de toutes part par les marchands. Fatigué par cette activité, je me décidait à continuer ma balade en forêt pour être au calme. Je dirigeais donc Pearly vers les premiers arbres de la forêt des Lilas. Une fois à l'ombre des grands chênes qui la composait, je senti une brise fraîche sur ma peau. Le calme emplissait chaque recoin de la forêt sans en oublier un seul, et il n'y avait pour bruit de fond que le doux chant des oiseaux et le vent sifflant dans les branches. Aux alentours du sentier sur lequel je me trouvais, il n'y avait que de l'herbe, des arbres et des fleurs à perte de vue. Transportée par l'ambiance et le décor dans lequel je me trouvais, je continuai ma balade. J'étais comme en transe, comme charmée par le cadre. Lentement mais sûrement, je m'enfonçais dans la forêt. Tant et si bien que je me retrouvais dans un endroit m'étant totalement inconnu. Le charme de la forêt cessa son effet sur moi, je paniquai. J'étais perdue, avec la seule compagnie de Pearly. Le calme enchanteur de la forêt s'était transformé en un silence inquiétant. Je n'entendais plus le doux chant des oiseaux et les léger sifflement de la brise avait fait place au hurlement d'un vent bien plus puissant. Mais, surtout, j'avais froid. Je n'étais de toute façon pas habillé assez chaudement pour partir en forêt, et le vent s'était fait bien plus froid que la légère de tout-à-l'heure. De léger frisson parcourait ma peau et je fis avancer ma jument. Le temps s'écoulait et le crépuscule arriva.J'avais très froid, de plus en plus peur et la nuit qui tombait n'arrangeait pas mon affaire. Alors que l'ombre recouvrait peu à peu la forêt, j'entendis un hurlement de loup. Je frissonnai. Dans le pays d'Agoa, les loups n'étaient pas très présents, mais dès lorsqu'ils était présent dans une forêt, les attaques étaient sanglantes et peu de gens s'en sortaient vivant. Le hurlement cessa et je fis avancer Pearly une fois de plus. Après quelques minutes de marche, j'arrivais dans une clairière. La vue dégagée me laissait voir les premières étoiles qui pointaient le nez dans le ciel pourtant encore clair. Attirée par un bruit dans les buisson devant moi je posais mon regard dessus. Il ne bougeait pas. Alors que j'étais en train de me dire que c'était mon imagination, il se mit à bouger de plus en plus. Je sentais Pearly trembler frénétiquement sous moi, mais je ne faisais rien, j'étais figé par la peur. Un énorme loup blanc surgit dans la clairière. Il grogna, laissant voir des crocs acérés, puis il bondit sur les postérieurs de ma jument, la faisant se cabrer de surprise et de douleur. Sous le choc je fus projetée à plusieurs mètres, ce qui m'arracha un cri.Hébétée, je ne pouvais plus esquisser le moindre mouvement, et l'horreur de la scène me frappa. Le loup, sans doutes affamé,mordait Pearly de toutes parts. Je voyais le sang couler des nombreuses plaies qui parsemaient son corps. Dans un hypothétique espoir de survie, la blanche jument se cabrait et ruait autant qu'elle le pouvait. Des larmes coulaient en torrents sur mes joues alors que j'assistais au meurtre de celle qui avait sûrement été ma meilleure amie. L'horrible bête blanche ayant pris le dessus,Pearly s'effondra et poussa son dernier soupir. Sans aucun respect pour ce qui n'était pour lui qu'une proie, le loup commença son repas. Encore sous le choc de ce que je venais de voir, je ne bougeais pas. A genoux sur le sol, je laissais les larmes couler sur mes joues. Pearly... l'être vivant en qui j'avais le plus confiance était mort sous mes yeux, et le pire, c'est qu'au fond, j'étais soulagée. Soulagée par le fait que ce soit elle qui soit morte et pas moi. Soulagé car, après un repas aussi copieux, le loup n'aurait sûrement plus assez faim pour s'en prendre à moi. Je me sentais horrible. Était-ce normal d'être soulagé alors que l'être à qui on faisait le plus confiance viens de mourir ? Je ne le savais pas. Je remontais la tête et regardais le ciel. Une étoile filante passa à toute vitesse. Ici, les étoiles filantes étaient signe de bonheur. Bonheur, mon œil, celle là ne m'avait apporté que du malheur, et elle s'enfuyait. Elle s'enfuyait pour ne pas avoir à assister à l'affreux spectacle qui se déroulais sous mes yeux.Je reposais mon regard sur le loup et sur ce qu'il restait de mon amie de toujours. L'assassin blanc finit son repas et déposa sur moi un regard plein d'envie. Je ne mis qu'une seconde à comprendre. Il allait m'attaquer, Pearly ne lui avait pas suffit. Il s'avançait lentement tout en plongeant son regard rouge sang dans le mien. Je reculais tout aussi lentement, comme pour retarder le moment fatidique, jusqu'à ce que mon dos ce colle contre le tronc d'un arbre. Sans se presser, il continua sa marche lente, comme pour me faire comprendre le sens de l'expression « marcher à pas de loup ». Lorsqu'il ne fut plus qu'à un mètre de moi, une expression ressemblant à un sourire carnassier se dessina sur son visage. Il bondit.

[Fairy Tail] Juvia princesse plus si parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant