Chapitre 4: Brisée en vol

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Encore sous le choc, Juvia ne bougeait plus

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Encore sous le choc, Juvia ne bougeait plus. Elle n'avait pas rêvée, ce loup venait de lui parler, et de lui donner rendez-vous. Elle rit nerveusement en pensant qu'elle aurait son premier rendez-vous avec un loup. Si elle n'en avais pas été le personnage principal, la situation aurait été risible. Cependant, elle ne comprenait pas pourquoi elle était si étonnée de voir un loup parler. Pearly était bien venu la prévenir qu'elle courait un grand danger. Mais lorsque sa jument était revenu d'entre les morts, il s'agissait d'un songe. Elle se mit à repenser aux paroles de son amie. Pearly l'avait prévenu que, si elle épousait le prince Lyon de Frozen, elle courait à sa perte. Elle lui avait aussi dit que la seule personne qui pouvait la sauver était ce loup, et qu'il cachait un grand secret. Finalement, ça n'était pas si étonnant qu'il parle. Juvia passa encore quelques temps à réfléchir, puis se mit en chemin pour rentrer chez elle. Elle avait tout de même passé un jour et une nuit dans cette forêt. Le roi, tout mauvais père qu'il était, avait tout de même dut se rendre compte de l'absence de sa fille unique.


PDV Juvia

Sur le chemin, je remarquais qu'il y avait des tâches de sang sur ma robe, sûrement celui de Pearly. Pour éviter tout scandale, je décidais de passer par la forêt pour rejoindre le château. Étant dans un endroit que je connaissais, je n'eus aucun mal à retrouver mon chemin. En peu de temps, j'étais arrivée dans la cour du château. Les serviteurs se retournaient sur mon passage, sans doutes à cause des tâches de sang qui parsemaient ma robe, si ce n'était à cause des longues coulées de mascara sur mes joues. Lorsque je fut au milieu de la cour, je vis Mirajane sortir en trombe du château. En m'apercevant, elle fit fi de toutes les règles de bonne conduite et couru dans ma direction. Les larmes aux yeux, elle se jeta dans mes bras. Je la réceptionnais tant bien que mal.
- Princesse Juvia ! J'étais tellement inquiète pour vous ! Que vous est-il arrivé ? Pourquoi n'êtes-vous pas rentrée hier soir ? Me questionna-t-elle
Puis elle se décolla de moi et m'attrapa par les épaules.
- Quel est tout ce sang sur votre robe ?
Elle me fixait de ses yeux bleu transparent, attendant impatiemment ma réponse. Je lui expliquerais, mais avant, il fallait que je fasse quelque chose, quelque chose de très important.
- Je t'expliquerais tout cela. Répondis-je. Mais avant, est-ce que mon père s'est aperçu de mon absence ?
Mon amie acquiesça d'un bref mouvement de tête. Au moins, il s'inquiétait un tant soir peu pour sa fille. C'était déjà ça...
- Je voudrais lui parler, tout de suite. Poursuivis-je.
Le ton sur lequel j'avais dit cette phrase ne laissais place à aucune discussion. Il était bien loin de la douce voix que j'avais encore hier. Mirajane devait sans doute avoir du mal à me reconnaître. À vrai dire, je n'arrivais pas reconnaître moi-même.
- D'accord princesse. Je vais lui demander tout de suite. Mais il faudrait que vous vous changiez avant, non ? Me conseilla mon amie.
- Non, il faut que je lui parles de toute urgence. Répondis-je froidement.
- Bien...
Elle se retourna et commença à marcher rapidement vers la salle du trône. Je restais sur ses talons en l'observant. Sa démarche était crispée, ses pas rapide et elle semblait angoissée. Je me souvint qu'elle n'aimait pas aller chez le roi, il faudrait que je m'excuse. Elle toqua à la grande porte en bois qui menait au salon privé dans lequel le roi passait la plupart de son temps.
- Entrez ! Dit mon père d'une voix lasse.
Sans laisser Mirajane s'occuper des formalités d'usage, j'entrais dans la pièce et me plantait face au souverain.
- Ma fille, te voilà enfin rentré. Je me suis beaucoup inquiété, tu sais ? Dit-il calmement.
À ces mots, un sourire ironique vint naître sur mon visage.
- Comme ça, vous disiez vous être inquiété ? J'en suis fort aise, mais peut-être aurait-il fallu que vous vous inquiétez un peu plus pour penser à envoyer une équipe en forêt pour me chercher. Par votre faute, j'ai vu le meurtre de Pearly, et ai failli mourir moi-même sous les griffes d'un loup ! Mais je ne vous en veut pas, car au final, cela m'a quand même aidé à me rendre compte d'une chose... Lui répondis-je d'un ton sec.
Le roi fronça les sourcils. Il n'avait pas l'habitude que je lui parle comme ça, mais il allait devoir s'y faire.
- Et peut-on savoir laquelle ? Demanda-t-il en tentant de garder son sang froid.
- Je ne veux plus être votre poupée. Sifflais-je.
- Que veux-tu dire par la ? Exprime-toi clairement ! Ordonna-t-il en ayant de plus en plus de mal à garder son calme.
- C'est bien simple. Je ne vous appartiens pas et je ne vous obéirais plus ! Crachais-je. Et, pour bien commencer, il est hors de question que je me marie avec cet homme que vous avez choisi et que je ne connais même pas !
Mon père éclata d'un rire sonore, geste qui me surpris au plus haut point. Il n'avait tout de même pas cru que je plaisantais ?
- Je ne plaisantes pas, père, je ne suis plus votre objet ! Lui dis-je
Cette phrase de ma part ne fit qu'intensifier son rire. Il resta plusieurs minutes pliés de rire et moi, ne sachant plus où me mettre, je gardais le silence. Peu à peu, le souverain d'Agoa se calma et un sourire cruel apparu sur son visage.
- Parce que tu crois que tu as le choix, Juvia ? Susurra-t-il.



"ps: Le dessin m'appartient. Le premier qui le prend risque de déchaîner mes foudres. Et croyez moi, vous n'avez pas envie de voir ça"

[Fairy Tail] Juvia princesse plus si parfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant