𝚇𝚇𝚅. 𝚄𝙽 𝙳- 𝙴𝙽 𝚃𝚁𝙰𝙳𝚄𝙲𝚃𝙸𝙾𝙽 𝙸𝚂𝙰𝙰𝙲.

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- C'est pour ça que je t'ai proposé de venir dans le van.

- Je ne préfère pas, mais c'est gentille mademoiselle Betty.

Bon, je n'insiste pas, vous savez les personnes d'un certain âge sont encore plus têtus que dans leur jeunesse. Quand ils ont une idée dans la tête, leur faire changer d'avis relève du défi ! Barny me lèche le bout des doigts, sûrement encore le goût des friandises, une dame s'arrête et donne un os à mâcher à Barny, qui la remercie en remuant la queue.

- T'es un gentil chien, toi, dit la dame en frottant son menton.

- Un amour de chien madame, répond Elvis.

Je me contente de sourire à cette femme, la sociabilité ce n'est vraiment pas mon fort, j'ai encore du mal à comprendre l'élan que j'ai eu pour venir parler à Elvis le soir de notre rencontre. C'est mon empathie qui a pris le dessus cette soirée-là. Il me tend une bouteille de coca pas encore ouverte.

- Certainement pas, tu la gardes.

Je refuse catégoriquement, j'ai les moyens pour m'acheter une bouteille de coca, il en est hors de question que je lui vole sa pitance.

- Je n'aime pas le coca ma puce, ça me fait mal au ventre.

- Tu en es sûr ?

- Certain. Bois..

Je ne me fais pas prier, j'avale à grande gorgée tout en remerciant des humains d'avoir inventé le coca ! Barny vient poser ses pattes sur mon buste pour venir à ma hauteur et me lécher la joue, je rigole tout en posant ma bouteille.

- Tu es vraiment un amour de chien !

- Et je crois qu'il t'a adopté mademoiselle Betty.

- Je vais t'adopter si ça continue, mais je ne suis pas sûr que ton maître soit d'accord avec cette idée, je plaisante.

Barny rejoint Elvis, tandis qu'il me regarde comme si je venais de dire la pire des atrocités.

- Tu veux m'enlever mon chien ? Fais gaffe Betty, on risque de ne plus être amis.

- Ok, je ne prends pas de risque, je lève les mains.

Isaac et Gaby passent devant nous, ils ne nous remarquent pas, ils préfèrent se prendre le chou pour je ne sais quelle raison encore.

- Oh malpolis ! Je m'écris.

Ils se retournent à l'unisson, surpris de me voir à côté d'Elvis, non je ne fais pas la manche mais pour autant j'ai bien envie de gâter encore mes deux chouchous.

- On vous avait pas vu, balance Gaby en saluant Elvis.

Suivi d'Isaac, qui reste muet, j'ai encore du mal à me remettre de notre contact avant que je parte.

- On voulait aller voir un marché artisanal, tu viens avec nous ? Me propose Gab'.

Je n'ai pas envie qu'il le prenne mal, mais j'ai drôlement envie de rester auprès de Barny et Elvis.

- Je vais rester vers Elvis, mais prends moi un cadeau surtout, ne te gêne pas.

- Je prends un cadeau pour celle qui ne me lâche pas.

- Tu y vas fort, je rétorque.

Isaac rigole, enfin j'entends un son sortant de sa bouche, depuis qu'il s'est planté devant nous il est resté muet comme un arbre.

- Ta sœur est une vraie lâcheuse en ce moment.

Un deuxième son, mais si c'est pour me tacler autant qu'il la boucle.

Amour, road-trip et bretzels !Where stories live. Discover now