180 DEGREES • CHRISTIAN PULISIC

87. Christian

22/08/23

Je rentre du déplacement à Bologne, le premier déplacement de la saison, et le premier match de la saison. Il est un peu tard, mais il y a encore la télévision allumée dans le salon. Je suppose que Max ne dort pas. Ca va probablement être un avantage qu'elle ne travaille pas cette saison, elle n'est plus obligée d'aller se coucher pour être en forme le lendemain. Elle peut attendre que je sois rentré et qu'on aille ensemble au lit.

Christian – Bonsoir...

Maxine – Salut...

Christian – Pourquoi tu pleures ?

Max s'est empressée d'essuyer le dessous de ses yeux. Et se met à rire quand je l'ai démasqué.

Maxine – Je ne pleure pas.

Christian – Tu ne pleures plus, nuance. Qu'est-ce qu'il se passe ?

J'approche du canapé et regarde Max s'agenouiller dessus pour me faire face. Elle se tient au dossier de celui en souriant.

Maxine – Pas pour quelque chose de triste, je t'assure.

Et je crois que je comprends. Elle me regarde avec d'adorables petits yeux, un immense sourire... Le replay du match contre Bologne passe à la télévision... Un but marqué, une passe à l'origine du second but, probablement le meilleur joueur de ce match...

Christian – Est-ce que tu pleures parce que tu m'aimes ?

Maxine – Putain oui !

La vulgarité de Max me fait sourire, c'est tellement rare que cela arrive.

Maxine – Tu peux être fier de toi numéro onze... Tu as assuré ce soir.

Christian – Et toi, tu es fière de moi ?

Maxine – Tellement. J'espère que tu marqueras la semaine prochaine à San Siro... Je veux revoir ça de mes yeux.

Christian – Quelle célébration tu voudras ?

Maxine – Eum je ne sais pas... La même que le premier but auquel j'ai assisté ?

La glissade sur les genoux, le bras devant les yeux, elle a adoré cela. C'était même son fond d'écran pendant un moment.

Je me penche pour embrasser ses lèvres délicatement. Un doux baiser que Max fait déraper en tirant sur mon tee-shirt pour m'emporter sur le canapé avec elle. Je rigole en m'installant au dessus d'elle et termine ce baiser comme il se doit.

Max caresse mes bras, mes épaules, mon dos et enroule ses jambes autour de mon bassin.

Maxine – Est-ce qu'il te reste un peu d'énergie ?

Christian – Beaucoup même !

Maxine – Génial !

Christian – Laisse moi juste... Deux minutes.

Je dis en reposant ma tête contre sa poitrine. Juste cinq minutes de calme, cinq minutes à recharger un peu les batteries sous les caresses de ma petite-amie.

Maxine – Je suis trop fière de toi. Tu as été extraordinaire ce soir... T'es le meilleur ! Réellement le meilleur.

Christian – Je me sens tellement bien si tu savais...

Maxine – Ça se ressent... Je suis persuadé que tu es l'homme du match ce soir. Et-et cela se ressent aussi à la maison tu sais ?

Christian – Comment ça ?