« Call me home, I want to be your own
I'm running desperately into your arms where I belong
And I know your love can turn this heart
A hundred and eighty degrees to bring me back to where you are » - Jordan Feliz - 180 🎵💙
Christian Pulisic
De Che...
Si l'ambiance de Stamford Bridge m'a toujours impressionnée, et si j'ai toujours admiré les vagues bleues dans l'ensemble du stade. Je crois que c'est parce que je n'avais jamais mis les pieds à San Siro...
Des vagues rouges et noires chantent en choeur. 80 000 supporters sont présents pour le premier match à domicile de la saison et de les entendre s'unir comme ça me donne des frissons dans tout le corps. Chris avait bien dit que ce serait impressionnant.
Les deux équipes passent les quinze premières minutes a se jauger. Le danger milanais vient de partout, de la gauche par Leao, de la droite par Chris, dans l'axe avec Giroud. Mais tout est trop timide, les centres pas assez précis, les passes pas assez appuyées.
Il faut attendre la 20ème minutes pour que Chris se démarque, depuis le milieu de terrain, à un contre trois, il dribble et feinte pour remonter le terrain. A quelque mètres de la surface il passe le ballon à Leao, mais les défenseurs du Torino ont eu le temps de se mettre en place et défendent bien. C'était la première high-light de Chris ce soir.
Et sept minutes plus tard, c'est de nouveau Chris qui remonte la moitié du terrain balle au pied, conduite parfaite, une vitesse impressionnante, mon américain percute comme il sait si bien le faire en équipe nationale et ma seule réfléxion c'est que Chris n'arrivera jamais a monté se coucher si il continue tout le match comme ça... Il va s'épuiser.
Toutes les nouvelles recrues ont leur place dans cette équipe... Chris évidemment, mais Ruben aussi, l'anglais est partout, Reijnders aussi. Ils viennent tous d'arriver, pourtant ils sont très bien intégrés au jeu et à l'équipe. C'est comme si ils avaient toujours été là.
32ème minutes de jeu, sur un contre mené par Chris qui passe à Ruben, l'anglais déborde et centre au point de pénalty pour Giroud mais le français est trop court pour reprendre... Mais Chris est là. Du pied gauche mon américain pousse le ballon à l'intérieur du but. Le stade exulte, les banderoles sont déployées, les supporters sont tous debout et alors que tout le monde saute dans tous les sens dans les loges le long de la ligne de touche, je reste la seule calme. A juste regarder Chris glisser sur ses genoux, son bras tatoué levé devant son visage.
Quel bonheur, quelle sensation de le voir si heureux. Chris est entouré par tous ses coéquipiers, certains lui tapent le dessus de la tête, Leao le lève du sol, d'autres lui crient dessus pour le féliciter.
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C'est une main glissée à l'arrière de ma tête qui me sort de toute l'admiration que j'ai pour Chris. La femme d'Olivier Giroud se tient derrière moi, un petit sourire pincé alors que j'essuie le dessous de mes yeux.
Jennifer – C'est beau de voir quelqu'un aussi heureux...
Maxine – Il a attendu cela toute la saison dernière.
Jennifer – Je ne parlais pas de Christian.
Ah... Elle parlait de moi. Mais j'ai aussi attendu cela toute la saison dernière. Cette saison pleine de frustration et de colère est loin derrière nous. Chris entre dans l'histoire, il devient le cinquième joueur du Milan a marqué deux matchs de suite en championnat pour ses débuts en série A... C'est son troisième but en match officiel, mon américain a la confiance boosté à son maximum.
