21. Maxine

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13/12/22

Je me réveille en entendant du bruit, j'ai dormi chez Christian après une soirée chez Mason avec Kai, Ben et Sophia, c'était moins loin de dormir là. Et avec notre dispute d'hier, j'avais besoin de sentir sa présence avec moi. Le bruit provient d'en bas, quelqu'un tape ses chaussures dans l'entrée et referme la porte. Mon rythme cardiaque est au maximum de ses capacités. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? J'écoute attentivement ce qui se passe à l'étage du dessous, rien d'extraordinaire, des pas, des portes qui s'ouvrent d'autre qui se ferment. Puis la télévision et pour finir une voix, sa voix, il chantonne « how do i say goodbye » tout en rangeant des trucs dans la maison. Je ne bouge pas du lit, je m'y assois juste. Je l'écoute chanter la chanson de Dean Lewis que j'ai tatoué sur mon bras. Il y met clairement tout son cœur, comme quelqu'un qui chanterait avec ses écouteurs et se croirait en plein concert. J'entends ensuite ses pas dans les escaliers, il a enfin vu que j'étais là ?

Christian – You gave me my name and the color of your eyes ahhhh !

Son concert est interrompu par un cri de peur, non il n'avait pas vu que j'étais là et me voir dans son lit l'a surpris. Christian cri, se plie en deux en se tenant la poitrine et de l'autre main retire le casque avec lequel il écoutait la musique. Je m'allonge dans le lit en plein fou rire quand il se redresse vers moi.

Christian – Putain mais tu cherches à me tuer ?

Ma crise de rire m'empêche de lui répondre. Je sens juste la tape qu'il met sur mes fesses pour me faire taire puis le matelas qui s'affaisse légèrement quand il s'allonge à côté de moi. Il attend silencieusement que je retrouve mon calme. J'essuie le dessous de mes yeux, humides de mon fou rire quand je le regarde enfin. Il me regarde avec un adorable sourire et des yeux plein d'amour. Chris tend la main sur laquelle il ne prend pas appui pour caresser mon visage et glisser mes cheveux derrière mon oreille.

Maxine – Je croyais que tu rentrais la semaine prochaine.

Je dis doucement en profitant des caresses qu'il m'offre.

Christian – Il m'a semblé que ma copine avait besoin de moi et avait besoin qu'on parle...

Il embrasse mon front et s'allonge contre moi, sa tête à hauteur de la mienne.

Christian – Je ne voulais pas qu'on soit en froid pendant encore une semaine...

Maxine – Mais... ta famille...

Christian – Ils en avaient tous marre de moi de toute façon !

Je rigole quand il dit cela et me blottis contre lui. Il me serre dans ses bras, un sous ma tête, l'autre enroulé autour de ma taille et qui caresse mon dos.

Christian – Il n'y a encore rien d'officiel, ce ne sont que des bruits de couloir. Quoiqu'il arrive je ne prendrais aucune décision sans t'en parler... Et ce n'est même pas dit que je parte.

J'enfouis encore plus ma tête dans son cou, l'odeur de son parfum m'avait manqué, la façon dont il trouve toujours les mots pour me rassurer aussi.

Maxine – Je suis désolée de m'être énervée contre toi. Je pensais que tu préparais un coup en douce...

Christian – Ce n'est pas le cas, j'attendais d'avoir quelque chose de concret avant de t'en parler.

Maxine – Et-et laquelle de ces possibilités tu préférais ?

Christian – Celle où quoiqu'il arrive tu es avec moi.

Mon cœur fond littéralement devant cette déclaration. Je m'écarte un peu pour atteindre ses lèvres et l'embrasser. Il répond à mon baiser de façon douce et rassurante.

180 DEGREES • CHRISTIAN PULISICWhere stories live. Discover now