19. Maxine

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Maxine – Tes parents sont vraiment gentils...

Je dis en retirant mes chaussures une fois que nous avons regagnés la chambre de Christian après notre dîner.

Christian – Je crois qu'ils t'aiment bien aussi.

Maxine – Ta mère m'a proposé de venir avec toi... En Floride...

Christian – C'est qu'elle t'aime vraiment vraiment vraiment bien. Qu'est-ce que tu as répondu ?

Maxine – Que j'allais d'abord en parler avec toi.

Christian – Parfait, t'as pris assez de fringues pour tenir jusque quand ?

Je suppose donc qu'on ne va pas en parler, c'est une évidence que je parte avec lui en Floride.

Maxine – Eum, je ne sais pas trop...

Christian – Tu as envie de venir ?

Maxine – J'ai juste envie d'être avec toi pour le moment.

Je dis en me collant à lui. Je tiens son tee shirt entre mes doigts quand il pose les lèvres sur mon corps. D'abord dans mon cou, il dépose plusieurs baisers tout en remontant vers ma bouche. Ses mains tiennent mes fesses fermement, il est très entreprenant ce soir.

Maxine – Est-ce que tout fonctionne correctement depuis le coup de genou que t'as pris ?

Je demande ironiquement et ça le fait rire. Il murmure qu'on va s'en assurer et me sort rapidement de mes fringues. Christian caresse chaque centimètre carré de mon corps. Il murmure au creux de mon oreilles que je lui ai manqué quand je le sors de son tee shirt, la proximité de nos bustes m'électrise, l'odeur de sa peau, la sensation de ses doigts sur moi, sa langue contre la mienne, la façon dont sa respiration s'accélère.

Je retrouve enfin mon petit-ami, celui que j'aime, que j'admire. Christian joint nos corps après ce qui me semble être des heures de tortures tant j'ai besoin de ne former qu'un. Allongé sur moi, ses coups de bassin sont doux et il ne quitte pas mes lèvres une seconde. Une main au dessus de ma tête, celle-ci caresse mes cheveux alors qu'il balade l'autre sur l'ensemble de mon corps en nous faisant du bien.

Quand son regard s'accroche au mien, je sens que quelque chose ne va pas. Je commence à avoir l'habitude maintenant, il pense au football, même dans un moment comme celui-ci.

Maxine – Je t'aime...

Christian – Et Mason ?

Il cesse tout mouvement quand il pose sa question, et tout mon corps se relâche sous lui. Après le foot, Mason ?

Maxine – T'es sérieusement en train de penser à Mason ? Là, maintenant, genre on fait l'amour et tu penses à Mason ?

Christian – Mais, je veux dire, vous-vous couchez ensemble ou un truc du genre ?

Maxine – Non mais t'es pas bien ?

Je rigole nerveusement et frotte mon visage à l'aide de mes mains. On me l'avait jamais faite celle-ci. Quand je rouvre les yeux, je découvre son visage toujours aussi inquiet. Je tends une main jusqu'à son visage pour caresser sa barbe et le rassurer.

Maxine – Mason est ton ami, Mason est mon ami... On s'entend bien, c'est tout. Il voulait m'aider et t'aider aussi en un sens, c'est tout. Enlèves tout de suite cette image de ton esprit et finis ce qu'on était en train de faire, ou retires toi et je retourne dans ma chambre.

Mon ton est tendre et sympathique pour le moment mais il ne va pas commencer à être jaloux, ça va m'énerver. Il n'a absolument aucune raison de l'être.

180 DEGREES • CHRISTIAN PULISICWhere stories live. Discover now