Chris reste stoïque, il respire calmement, cligne doucement des yeux sans les détacher des miens.

C'est l'ultimatum que je pensais ne jamais lui poser : Chelsea ou moi. Je ne lui demande pas d'arrêter le football, juste d'arrêter de se donner corps et âme pour un club qui se fiche de lui, pour des supporters qui l'accablent à la moindre occasion, je lui demande juste d'accepter que notre avenir n'est plus à Cobham.

Christian – D'accord...

D'accord... Je bascule la tête en arrière en soufflant, il entend ce que je lui demande et c'est le principal. Quand je me recentre sur Chris, il se pince les lèvres et je vois dans son regard que je lui ai fais de la peine. J'avance jusqu'à lui et enroule mes bras autour de sa taille. Malgré sa peine, Chris resserre ses bras autour de moi.

Maxine – Ils ne te méritent pas.

Christian – Je sais...

Maxine – J'ai-j'ai qu'une hâte c'est d'être à la Gold Cup en juin et te voir enfin heureux...

Chris reste silencieux, le visage enfouit dans mon cou alors qu'on se câline.

Maxine – Je t'aime...

Christian – Moi aussi je t'aime... Même si t'es désagréable aujourd'hui.

Je l'ai mérité celle-ci. Je souris contre son cou avant de déposer un baiser sur sa peau. Je m'excuse d'avoir été désagréable et lui demande si j'ai quand même le droit à un baiser. Chris m'embrasse alors que ses lèvres sont encore étirées par son sourire.

Christian – Aller viens, allons voir le petit...

Bonne idée, le pauvre Mason... Je fronce les sourcils en entrant dans le salon derrière Chris, son coéquipier n'est plus là. Mon américain se penche au dessus du canapé, pensant que Mason y serait caché derrière mais ce n'est pas le cas... Mason est dehors, sur le terrain de basket dans le jardin.

Chris et moi sortons le rejoindre.

Mason – Vous savez qu'assister aux disputes de leurs parents est traumatisant pour les enfants.

Christian – On ne s'est même pas engueulé !

Maxine – C'est aussi important pour les enfants de voir que leurs parents se réconcilient, tu veux assister à ça ?

Mason – Je peux y participer ?

Quel trou du cul lui aussi... Chris ne se gène pas pour rire alors que je secoue la tête, je fais signe à Mason de m'envoyer le ballon.

Maxine – Je payerais ta thérapie. On te traumatise régulièrement depuis quelques temps...

Et je lance le ballon dans le panier.

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180 DEGREES • CHRISTIAN PULISICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant