Christian : J'aurais dû te le dire qu'à défaut de Mister Raccoon j'emportais ce collier avec moi... T'es toujours avec moi comme ça...

Maxine : Je t'aime, tu le sais ça ?

Christian : Moi aussi...

Et il recommence avec son regard de « je t'aime, tu me manques, le temps est trop long ».

Christian : Tu-tu as envie de venir ? On peut faire en sorte que tu sois là demain...

Maxine : Je-je ne sais pas... On a besoin de...

J'écarte mes mains pour mimer la distance, incapable de finir ma phrase. Besoin de quoi Max ? De ne pas se voir pendant une semaine et demi ? Comme si il nous fallait réfléchir à notre relation alors que ce n'est clairement pas le cas.

Christian : Si tu le dis...

Maxine : Ne me fais pas culpabiliser Chris !

Christian : Je ne fais rien du tout... Je constate c'est tout... Que-que tu préfères passer tes journées à sept mille kilomètres du garçon que tu dis tant aimer, alors que tu pourrais être près de lui, dormir avec lui...

Maxine : Je vais te raccrocher au nez...

Je réponds pour qu'il arrête, il me taquine en essayant de me faire culpabiliser encore plus... Et ça fonctionne.

On reste encore quelques minutes à discuter, de tout et de rien, de mes cours, de ses entraînements, des prochains matchs, d'Avery.

Christian : Il-il paraît que tu as eu DeeDee au téléphone.

Eh merde...

Maxine : Eum oui... Quand-quand tu étais à Leicester.

Christian : Tu ne me l'avais pas dit...

Maxine : Et Devyn ne devait pas le faire non plus !

Christian : Quoi ? Pourquoi ?

Maxine : Parce que tu serais parti en courant, ou-ou pire... Tu ne serais pas rentré d'Orlando..

C'était une vraie discussion d'adulte, sur l'avenir que j'imaginais avec Chris, le nombre d'enfants que je voulais, quel genre d'éducation je voudrais leur donner... Le genre de conversation qui aurait fait faire à Chris un malaise vagal. C'est sûr et certain.

Christian : Rien de grave pas vrai ?

Maxine : Pas du tout non... On a juste discuté, entre... Belles sœurs ?

Christian : Je vois !

Il se pince de nouveau les lèvres, il en sait sûrement plus que je ne veux lui en dire...

Christian : Vas te coucher... On s'appellera demain après le match.

Maxine : Ok... Bonne nuit, je t'aime !

Christian : Moi aussi je t'aime, et tu me manques et je veux que tu viennes et je veux te

Maxine : Bonne nuit Chris !

Il débite tout ça tellement rapidement en riant, tout ça pour jouer avec mes nerfs que je suis obligée de lui couper la parole. Il rigole, m'envoie un baiser auquel je réponds puis raccroche. Quel trou du cul...

 Quel trou du cul

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180 DEGREES • CHRISTIAN PULISICWhere stories live. Discover now