Après une rupture déchirante avec celle qu'il croyait être son dernier amour, Hoseok ne désir qu'une seule chose pour sa dernière année à l'université : vivre des expériences inédites !
Cependant... Les choses ne se passent pas vraiment comme prévu...
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Mais que faisait-il ici ?
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20h00 – Restaurant le Shi Shi Yo
« En cet automne qui annonce déjà l'arrivé d'un grand hiver, cela me réchauffe énormément le cœur de nous voir réunit aujourd'hui comme nous l'avons eu à le faire pendant plus de 20 ans. Et tout ça, c'est grâce à toi, mon fils. Joyeux anniversaire, Jimin. », déclara M. Park en levant son verre en direction de son fils.
Refoulant un haut-le-cœur, Jimin lui rendit son sourire avec beaucoup d'hypocrisie.
Il n'avait pas envie d'être là et d'assister au discours prémâché de son paternel. En plus, ce dernier ne faisait pas naturel – et ça se voyait.
Ils étaient dans un restaurant japonais aux prix exorbitants. Salon privé au décor ancien et serveurs attitrés. Pourtant, malgré tous les services et le confort qu'offrait le lieu, le noiraud avait l'impression d'étouffer, assis autour de cette table. Ses parents n'avaient vraiment pas fait les choses à moitié. Il y avait au moins une trentaine de personnes présentes ce soir. Tous des Chaebol ou des hommes politiques puissants.
Combien ça allait coûter à ses parents ? Franchement, ce genre d'endroit était un luxe que ces derniers ne devraient clairement pas s'offrir s'ils étaient à minima raisonnable. Mais dès que les Kim étaient dans les parages, son père se sentait obligé de se surpasser. Tellement pathétique...
Outre les nombreuses personnalités et familles présentes autour de la table, il y en avait une qui se démarquait du lot.
Il s'agissait de la famille Cho. Monsieur et Madame Cho, ainsi que leur fils unique, SeokJin.
Mme Cho, d'origine japonaise, était d'une beauté et d'une douceur sans égale. Des traits fins, un maquillage léger et une gestuelle délicate. De plus, arborant continuellement de sublimes kimonos ainsi qu'une coiffure traditionnelle ornée de plusieurs bijoux, Mme Cho incarnait la culture de son pays.
D'un autre côté, M. Cho était l'incarnation même du mafieux par excellence. Un homme grand, abrupte, aux sourcils épais et au regard tranchant – sans oublier la fameuse cicatrice et les nombreux tatouages. Plus cliché que ça, vous ne trouverez pas !
Il était la parfaite antithèse de Mme Cho, mais en même temps, ils allaient bien ensemble.
D'après sa mère, Mme Cho serait issue d'une lignée de princesses impériales. Et en y repensant, Jimin jeta un coup d'œil à sa mère qui épiait discrètement Mme Cho, triturant le pan de la veste de son tailleur. Ça se voyait comme le nez en plein visage qu'elle jalousait un peu la tenue de sa belle-sœur.
Oui, vous avez bien lu. Sa belle-sœur.
« Tu es la plus belle, Maman. », chuchota le noiraud, la faisant sursauter et rougir pour avoir été prise sur le fait.
