La Malédiction d'une Créature (T1)

♾ CHAPITRE 77 ♾

- Vous la gâcher non... La passer avec vous, oui, rigole Caleb.

- Euh, pardon ? S'étonne Ana.

- Et oui, sur ordre de Miss Rose, on doit vous accompagner pour votre protection. Avec tout ce qui se passe, on ne peut pas vous laisser vagabonder toutes seules, répond son mentor. Et plusieurs soldats de lumière seront aussi là au cas où.

- Non, non, non, répond la princesse de la terre. C'est mort, il en est hors de question !

- Vous n'avez pas le choix, avoue son protecteur en haussant les sourcils rapidement. 

Ah bah super. Nous qui nous faisions une joie d'être simplement toutes les trois, voilà que l'on va devoir se coltiner les garçons.

- Nous ne sommes plus des petites filles ! On n'a pas besoin de vous pour nous chaperonner, dis-je sûre de moi.

- Bien-sûr que si, balance mon mentor avec un sourire en coin en s'approchant de moi.  Alors, soit on vient, soit tout le monde reste ici.

On se regarde toutes les trois, quand on doit se rendre à l'évidence. Nous sommes obligées de les laisser nous accompagner.

- C'est injuste, râle Iv.

Nous montons en voiture avec eux, puis une fois que nous sommes tous arrivés au centre commercial du centre ville, nous faisons plusieurs boutiques afin de trouver les robes parfaites pour cette soirée spéciale.

- Je ne sais vraiment pas quelle genre de robe choisir, hésite Iv.

- Prends celle-là, intervient Ben en montrant une robe de toutes les couleurs et dans une coupe vieillotte, en rigolant.

- Ah ah, c'est fou comme tu as de l'humour.

- " Une belle robe sirène pour la plus belle des déesses de l'eau ", annonce Ana en tenant une magnifique pièce à la coupe sirène d'un bleu flamboyant, juste devant Ivria.

- Pas du tout cliché, rigole-t-elle. Mais c'est vrai qu'elle est superbe !

- Et toi Danie ? As-tu eu un coup de cœur ? Me questionne l'ange de la terre.

- Pas vraiment, soufflé-je. Est-ce que vous allez me détester si je vous dis que je n'ai pas franchement envie d'y aller, à ce bal ?

- Ah non, s'emporte Ivria. Ne nous laisse pas tomber, tu nous as promis de venir !

- Je sais bien, mais tout ceci me rappelle beaucoup trop Azy et j'ai du mal à me mettre dedans, avoué-je tristement. Et en plus, je n'ai même pas de cavalier.

- Nous aussi on y pense constamment, m'annonce Ana. Mais ce n'est pas en restant coucher dans ton lit que tu vas t'en sortir. Tu dois profiter pour elle parce que de là-haut, elle voit et ressent tout !

- Et juste pour te consoler un peu, nous aussi on est sans cavaliers, sourit bêtement Iv.

- Tu as raison, ça me fait beaucoup de bien de savoir que vous êtes dans la même galère que moi, rigolé-je.

On continue de s'esclaffer comme des adolescentes, tout en continuant à rechercher notre tenue de bal, puisque je suis obligée d'y aller. Les garçons nous observent de loin, William me regarde en souriant, quand il s'approche de moi.

- Je suis content de te voir rigoler.

- C'est vrai que ça me fait beaucoup de bien, souris-je. Tu ne t'ennuies pas trop ? Lui demandé-je.

- Non, t'en fais pas.

- Au faite, as-tu eu des nouvelles d'Actaya ? Je sais que son procès à eu lieu la semaine dernière, mais je ne sais pas quel verdict a été donné.

- Elle a été placé à la prison des ténèbres pour six mois de peine, puis après elle sera interdite de séjour chez nous pour avoir donner de la drogue aux gens sans leur consentement.

- J'ai l'impression que tout est de ma faute.

- Arrête, c'est elle qui s'est mise dans la merde toute seule, tu n'yes pour rien, me rassure-t-il. Mais pour revenir à notre sujet du jour, j'ai l'impression que tu ne trouves pas ton bonheur ici.

En effet, je n'arrive pas à avoir de coup de cœur sur une robe. Je ne sais pas si c'est mon envie de rester dans mon lit durant cette soirée ou le fait que je sois trop difficile, mais il n'y a rien qui me plaît. Après quelques heures à tourner dans plusieurs boutiques de soirées, Iv et Ana ont enfin trouver de magnifiques robes, alors que moi... Toujours rien.

On décide alors d'aller manger un morceau chez Akela comme à notre habitude pour nous redonner des forces après cette matinée bien chargée, toujours accompagnées de nos mentors.

- Je suis contente de vous voir, lancé-je au grand monsieur.

- Comment te sens-tu ma princesse depuis la disparition d'Haizea ?

- Bizarre.. Mais je vais tout faire pour surmonter mon chagrin.

- J'ai confiance en toi, et Pele veille sur toi, ne l'oublie pas.

- C'est vrai, merci Akela, me serre-t-il contre lui.

- Installez-vous à votre table, je vous apporte de quoi manger et boire.

Les garçons le remercie, puis nous prenons place à la table ronde qui est juste en face de l'océan, qu'admire Ivria.

- C'est qui Pele ? S'interroge Caleb.

- Elle, lancé-je en montrant le porte-clé que m'a donné Akela. La déesse hawaïenne du feu !

- Trop cool !

- Alors les gars, avez-vous des cavalières pour le bal ? Les questionne Ivria curieusement, en dégustant les tapas que vient de nous donner Akela.

- Non, on a décidé d'y aller entre mecs, répond Ben. Hein Will ?

- Oui, c'est moins compliqué que d'avoir une cavalière.

- Ouais, c'est vrai qu'on ne croule pas du tout sous des invitations, rigole Caleb.

- Tu te la pète, lui envoie Ana. Et honnêtement, ça te rend ideux. Beurk.

- Pardon ? L'a pousse-t-il gentiment. Dis donc toi, tu te calmes fillette !

Nous rigolons à cette intervention, quand la princesse de la terre continue de confirmer ses dires. Ben quant à lui, c'est une histoire un peu plus compliquée...

- Freddy continue de t'harceler ? Lui demande sa protégée.

- Oui, soupire-t-il. Je ne sais pas comment m'en débarrasser sans être méchant.

- Il va finir par se lasser, ajoute mon mentor. Non ?

- Pas sûr, mais c'est plus drôle d'y aller entres potes, intervient Caleb. Et vous les filles ?

- Comme vous, dit Ana.

- Hum, ah bon ? Répond-il.

- Mieux vaut être entre copine que mal accompagnées !

- Bien dit, la félicite Ben.

Nous continuons de manger et de discuter durant près d'une heure, quand Akela s'approche de nous pour nous avertir d'un danger qui se présente dehors.