♾ CHAPITRE 47 ♾

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Je m'endors assez rapidement, quand je suis sortie du trou noir de mon souvenir incessant par les bruits des outils que les ouvriers, qui sont en réalité des soldats amoureux du bricolage, utilisent pour continuer les réparations dans la maison. J'enfile ma liquette en soie qui fait ressortir ma nature assez sexy et sensuelle, je passe sans vraiment remarquer tous ces garçons qui squatte notre maison et qui ne se font pas prier pour me mater, ce qui agace Gabi qui a horreur de ce genre de comportement.

- Va voir ailleurs si j'y suis, lance-t-il à un des soldats.

- Les yeux sont fait pour que l'on puisse regarder non ? Rigole le gardian aux cheveux noirs et dont le cou est totalement tatoué.

- Dégage Vincent !

- Ça va, répond-il en prenant ses affaires. Je me casse !

Ce cher Vincent ne daigne pas me lâcher du regard, ce qui me donne la sensation d'être un morceau de viande. Après cette étape de passer, je m'installe sur l'ilot central de la cuisine pour pouvoir avaler mon petit-déjeuner.

- Salut toi, m'envoie Ana qui est déjà prête, en train de bosser sur son ordinateur avec un grand café noir dans la main droite.

- Tu t'es déjà pomponnée ? Lui demandé-je usée par son organisation parfaite.

- Oui, et je ne vais pas tarder à y aller, Miss Rose a besoin de moi toute la journée.

- Un samedi ? Rho, nul.

- Et on bosse quand nous ? S'incruste son mentor enduit de poussière blanche.

- Ah bah tu es là toi aussi ? Dis-je avec un air complètement inattendue en le regardant.

Il est quand même incroyablement sexy, Caleb. Je comprends Actaya.

- On est tous là pour aider, même Will.

C'est au moment où il prononce son prénom, que je vois mon instructeur apparaître. Lui aussi est torse nu et luisant de sueur par cette journée très chaude qui s'annonce, ainsi que par le travail qu'il réalise dans notre chez nous. Je le fixe intentionnellement quand son regard croise à son tour, le chemin de mes yeux avec un soupçon de désir non contrôlé qui sort de je ne sais où. Je me tourne de nouveau vers Albane avec un air bizarre pour boire mon grand mug de café, dans lequel je rajoute toujours une pointe de lait de noisette, car je n'aime pas le goût du lait de vache. Je continue avec ma mine dépitée, quand la benjamine fait son apparition dans la pièce.

- Regardez ce que j'ai retrouvé en rangeant un peu, s'exclame la petite brune avec extase, tenant son collier avec un médaillon gravé avec le symbole du vent qu'elle pensait avoir perdue.

- Tu vois que c'est utile de faire le ménage, lance Iv la maniaque du groupe, qui nous a rejoint.

- J'avoue que tu avais raison sur ce coup là, je suis tellement contente, sourit-elle. Tiens Danie, tu peux me le mettre ?

L'ange de l'air s'approche de moi pour que je lui attache le crochet de son collier, avec le grand étonnement de tout ceux qui se trouve auprès de nous, à part Iv bien évidemment. On leur explique toute l'histoire de notre réconciliation qu'ils sont ravis d'apprendre, quand je suis arrêtée par William qui me tapote l'épaule.

- Tu peux venir dehors avec moi ? Me demande-t-il. Il faut que je te parle, c'est important.

- Euh, oui d'accord.

Je ne sais pas du tout de quoi il veut me parler, mais le ton qu'il emploie avec moi ne me dit rien qui vaille. 

- Je suis content que vous soyez réconciliées avec Azy.

La Malédiction d'une Créature (T1)Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora