Old memories

24 • Illusion

*Oï ! Pour ce chapitre un peu spécial, je vous conseille fortement de lire le soir et de mettre la chanson quand je le dirai en suivant bien les paroles (je les ai écrites ainsi que la traduction) ! Et deuxième petite chose, je prévois de travailler sur une nouvelle histoire et j'ai pas mal de scénarios en tête, vous aurez plus de détails en temps voulu !

En attendant, bonne lecture ;)*

Pdv Eren

Ça fait combien de temps que je suis là ?

Héhé... Je me sens bizarre, mais j'aime bien.

Cela dit, je dois avouer que je suis dans une position étrange, voir même effrayante. Je dois sûrement avoir l'air timbré.

À la base, j'étais juste venu pour pisser comme j'arrête pas de le faire depuis un bon moment, mais j'ai un peu du mal à tenir debout. De ce fait, pendant que je me vidais la vessie, j'ai basculé en avant de manière totalement incontrôlée.

Ça va bien faire 10 minutes que j'ai le front collé au mur froid et carrelé en face de moi. J'ai juste eu la force nécessaire pour refermer ma braguette, même si j'étais à deux doigts de coincer mon engin dedans.

Je souris comme un con, les yeux fermés et les bras ballants, repensant à ce que Jean m'a dit quand Livaï est arrivé.

Il s'est encore trompé sur toute la ligne! Enfin je crois... Peut-être qu'il avait raison, en fait.

En visualisant justement Livaï, je me dis que j'ai très envie de le voir, tout à coup. En temps normal, j'aurais peut-être trouvé ça étrange, mais mon cerveau n'est plus trop en état de fonctionner comme il le devrait.

Je me redresse d'un coup et j'ai l'impression que la terre sous mes pieds tourne incroyablement vite. Je prends mon téléphone et tente de regarder l'heure, mais même en plissant les yeux pour que ma vue soit plus nette, je n'arrive pas à lire.

Je sursautai en entendant la porte des toilettes s'ouvrir avec fracas.

Deux voix fortes se mirent à résonner dans la pièce.

??? : EERRREEEENN? T'ES OÙÙÙ ?

Je tente comme je peux de déverrouiller la porte de ma cabine, même si mes doigts refusent de m'obéir. Après plusieurs essais, je parviens enfin à sortir, tombant nez-à-nez avec un mec assez petit et des cheveux noirs, et un autre très grand avec une coiffure moche. Ils sont en train de pleurer littéralement de rire.

Je dois me stopper et les observer pendant plusieurs secondes pour arriver à les reconnaître.

Moi : Ah ! Je vous cherchais !

Jean rigole toujours et le nain se tient le ventre en tapotant l'épaule de ce dernier. Pourquoi il le touche, d'abord ?

Livaï : Eh 'Ren ! Petit tonnerre et moi, on a enfin réussi à se mettre d'accord sur un point !

Je sens que je rougis, j'aime bien qu'il m'appelle comme ça. Mais je ne manque pas de répondre avec une pointe d'agacement dans la voix.

Il a un mec, l'autre abruti, alors bas les pattes.

Moi : Ah, et lequel ?

Livaï : Alors... On discutait comme ça, entre collègues, et on a remarqué qu'à chaque fois que tu me regardes, on dirait clairement que t'as envie de me bouffer.

...Pardon ?

Jean me montre du doigt en se tournant vers Livaï.

Jean : Regarde, encore maintenant !