Chapitre Quatorze.

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Point de vue Tom.

Je suis attablé au bar dans une boîte avec Sam pour lui remonter le moral puisque sa copine vient de le lâcher. Il est complètement à la ramasse le pauvre. Rémi n'est pas en ville, il n'est pas encore au courant, et heureusement parce que je n'avais pas vraiment envi de le revoir ce soir. Je lui en veux encore pour ce qu'il a fait. Il a osé poser ses mains sur le corps de Chloé, et je ne suis pas prêt de lui pardonner. Je commande un autre verre pour mon pote qui a le regard perdu dans le vide.

- Arrête de déprimer ! Tu en trouveras une autre, lui dis-je en lui tapotant le dos. Des tas de nanas n'attendent que toi !

- Je suis amoureux d'elle, alors je vais mettre un peu de temps pour réussir à l'oublier, m'explique-t-il en buvant son verre.

- Tu te fais du mal pour rien, elle t'a trompé.

- Quand tu aimes, tu pardonnes tout.

- C'est de la connerie, soufflais-je d'exaspération. Il ne faut pas abuser.

- Je ne te souhaite pas de le vivre, mais c'est la vérité.

- Je ne me mettrais pas en couple de sitôt mon vieux ! Ce n'est pas du tout mon style. Je n'ai aucunement envi de souffrir pour une femme, surtout si elle s'amuse à me tromper, riais-je de le voir aussi faible. Au moins, pas de perte de temps.

- L'erreur est humaine...Tu peux coucher avec une personne, et en aimer une autre. Le sexe, c'est secondaire.

- Je reste dans l'optique que si tu es avec quelqu'un, et que tu l'aimes vraiment, tu n'as absolument pas besoin d'aller voir ailleurs.

- Tu dois avoir raison, murmure-t-il.

Je ne comprends pas pourquoi il se prend la tête pour cette salope. Elle a voulu coucher avec moi une fois, mais comme Sam était obsédé par elle, je n'ai rien fait...Les potes avant les putes, vous connaissez le dicton. Il se pourrit la vie pour un rien. J'aimerais essayer de me mettre à sa place, mais je n'ai jamais été amoureux, et de le voir aussi triste et désemparé ne me donne pas envi de l'être. L'amour n'est qu'une déception, et mes parents me l'ont bien prouvé. Ma mère a trompé mon père deux fois, et un jour, il lui a clairement ordonné de partir. Je lui en ai toujours voulu, et comme ni l'un ni l'autre ne voulaient s'occuper correctement de mon frère et moi, nos relations ont toujours été glaciales, et elles le sont encore aujourd'hui. Faites des gosses, hein ! Je n'ai pratiquement jamais de nouvelles, parce qu'ils s'en foutent royalement. Et je préfère profiter de ma vie plutôt que de courir après des gens qui ne se préoccupent pas de moi.

- Pourquoi tu as cogné Rémi ? me demande soudainement mon ami. Tu ne l'as pas loupé.

- Il a touché à Chloé, et je n'ai pas aimé.

-  Pourquoi ?

- Les mecs, c'est ma meilleure amie cette fille. Tu crois que je vais laisser n'importe qui la toucher !? dis-je en serrant violemment mon verre.

- C'est sûr, mais ils dansaient juste.

- Tu connais Rémi. Il s'imaginait quoi ? Qu'est-ce qu'il peut être con lui quand il s'y met, m'énervais-je comme si cela venait de se passer. Quel abruti !

- Tu es un vrai cogneur. Il ne recommencera pas je pense. C'est fou l'amitié que tu as avec cette fille.

- Ouais, je tiens vraiment à elle.

Point de vue Chloé.

- Je vais te battre Max ! criais-je d'excitation.

- Tu peux toujours rêver ma vieille, me répond Max en s'agitant dans tous les sens.

Et si on s'aimait ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant