« Après la pluie, le soleil brillera de nouveau »
Réfléchir ? Agir ? Continuer à souffrir ? Mourir ? Autant de questions qui me tournent dans la tête... Plusieurs jours se sont écoulés depuis l'arrivé de la maman de Quentin. Ces jours a permit à tous le monde d'assembler un maximum de force face à ce qui nous attend notamment la réponse de Jean François Lecompte. Il semblerait que notre entreprise ainsi que Daniel Sandoval Rodriguez ont réussi à convaincre Jean François de nous rencontrer ! Je ne pouvais pas espérer mieux, il ne se doute absolument pas de ce que lui attend dans ce piège. William, David, ont mit tout en œuvre afin que Jean François puissent avoir toutes les informations concernant notre entreprise fictive mais également des informations sur Felipe.
Il nous reste plus qu'à convaincre Jean François de faire des affaires avec nous. Ça ne va pas être facile mais j'ai la conviction que nous arrivons bientôt au bout de ce tunnel ! Mon retour à Paris s'est bien passé, je n'ai pas perdu une minute pour me remettre au boulot. Le commissariat m'a manqué, je ne supporte pas ne pas travailler et attendre ! Pascale m'a fait un rapport de la semaine où j'étais absente notamment concernant Monsieur James et sa femme. Bientôt nous aurons besoin d'eux, il faut absolument que je les voit afin que l'on se met d'accord sur le déroulé. Le témoignage de Monsieur Jame ne doit pas être différent de sa déposition, il doit être totalement honnête avec nous afin que nous puissions coincer Jean François Lecompte. Arrivant au commissariat, je constate qu'il n'y a pas beaucoup de gens pour une matinée... Aujourd'hui, je dois interroger de nouveau cet homme de main engagé par Lydie. Visiblement son silence commence à le déranger, il souhaite en dire un peu plus que ce qu'il sait et j'espère enfin pouvoir obtenir les informations nécessaires pour coincer cette pimbêche.
Je ne tarde pas à arriver devant le boxe interrogatoire. Mon chef, une équipe derrière une vitre teintée sont déjà en place pour prendre la nouvelle déposition. Après quelques minutes, je finis par entrer à l'intérieur tenant ma tasse de café. L'homme lève la tête en entendant mes pas, les cernes marquent son visage alors que la fatigue a font par le gagner. M'installant sur la chaise en face, je prends le temps d'analyser le type qui a voulu me voir morte... Et ce que j'ai de la peine ? Non. Ce type va devoir en payer les conséquences pour avoir travaillé pour Lydie !
- Vous êtes prêt à coopérer avec moi ou continuer à jouer le roi du silence ?
L'homme : Si je vous dit tous, je veux une garantie derrière. Je ne parle pas sans rien !
- En vu de votre position, il vaudrait mieux que vous dites quelques choses sinon les charges contre vous seront plus importante. Nous deux le savons parfaitement que c'est Lydie qui vous a envoyé pour me tuer
L'homme : (Rire narquois) Je ne dirai rien sans une garantie ! Il est évident que si je vous dit tous, je ne veux pas être le seul à tomber. Je ne prendrai pas plusieurs années en prison pour les autres
- C'est tout à fait normal que vous n'allez pas prendre pour les autres si vous me dites qui est derrière tous ça. Nous verrons avec la juge de diminuer votre peine de prison... Maintenant, je veux des noms !
L'homme : ... J'ai été le garde du corps de Madame Lydie. On m'a engagé après la fusillade lors d'un gala de charité, la famille Lecompte a donc fait appel à mes services. Durant plusieurs mois, je suivais Madame Lydie. Elle était constamment en train de se disputer avec Monsieur Lecompte, il ne l'a traité pas comme on doit traiter une femme.
- Vous avez eu une relation avec Lydie ?
L'homme : ... Monsieur Lecompte ne s'occupé pas d'elle. Il ne faisait pas son rôle de mari alors qu'il avait une merveilleuse femme à ses côtés. Au fil du temps, nous nous sommes rapprochés et oui nous avons eu des relations sexuelles ensemble... Cette femme, je l'avais dans la peau. Mais malheureusement elle n'a jamais voulu de moi ! J'étais fou d'elle, je pouvais faire n'importe quoi pour elle mais elle s'en fiche.
- Alors pourquoi vous avez voulu me tuer ? C'était un de ses caprices que vous avez voulu réaliser afin peut être d'obtenir son amour ? Son attention ? Qu'elle puisse vous voir comme l'homme qui a réalisé son rêve ? Me voir morte.
L'homme : ... Si c'était le seul moyen pour que je puisse avoir un peu d'amour d'elle alors j'étais capable de faire n'importe quoi ! ... Elle m'avait promis que nous serions ensemble. Mais elle m'a menti et elle aime ce bouffon de Quentin Lecompte ! Vous savez pas c'est quoi de ressentir de l'amour pour une personne qui ne ressent rien pour vous. J'ai été un véritable imbecile mais aujourd'hui je veux qu'elle pourrisse en prison !
- ... Vous avez été un simple pion pour Lydie. Vous avez risqué votre carrière pour une femme et vous voilà aujourd'hui devant la justice à payer les conséquences de votre amour maladif. Toutefois, j'aimerai savoir ce que vous savez du kidnapping du petit Ezequiel ? J'ai des éléments qui peuvent prouver qu'elle a bien organisé ce plan. Si vous savez quelque chose, je vous conseille de nous en dire plus
L'homme : Il s'agit d'une affaire qui doit se traiter en Espagne et qui n'est pas en votre possession. J'en ai déjà assez dit, maintenant j'espère de vous que vous accomplissez votre part du marché !
- (Rire nerveux) Sachez une chose : La justice va bientôt tous découvrir. Ce n'est qu'une question de temps ou même d'heures avant que je puisse avoir la totalité des infos. Je vous souhaite bonne chance en prison !
Cet homme a été qu'un simple idiot de plus dans le lit de Lydie ! Il a été capable de vouloir tuer quelqu'un juste pour assouvir aux caprices de celle ci et risquer de partir en prison. De toute façon, les éléments de l'interrogatoire ont été suffisant pour que nous puissions effectuer un mandat d'arrêt européen contre Lydie Lopez. Quelques collègues entrent dans le boxe afin de récupérer cet homme, je quitte également les lieux afin de me rendre à mon bureau. Aujourd'hui je n'ai pas le temps de discuter, j'envoie un message à Pablo afin de le prévenir de ce qui se passe autour de Lydie. Durant la matinée, je me suis plongée dans le boulot mais principalement sur les affaires autour de Quentin... Il me faut absolument la liste des gardes du corps de Quentin, si ce type était l'un d'entre eux alors il est évident que d'autres types ont été impliqué dedans. J'envoie un message à Quentin afin qu'il me remet la liste de ces gardes du corps, je le sent au plus profond de moi que nous arrivons à la fin et que bientôt la justice sera derrière moi !
L'heure du déjeuner arrive rapidement. Je récupère mon repas au frigo, Pascale et Timothé ont également prit leurs repas afin que l'on restent au commissariat. Une petite salade italienne, nous nous installons dans la salle de repas. Des blagues, discussions, ils parlent de tout et de rien mais je ne peux faire semblant.. À vrai dire, j'ai la tête un peu ailleurs en ce moment. Mon retour à Paris m'a permis de me rendre compte de certaines choses notamment de ma relation avec Timothé. Je ne peux plus continuer à faire semblant, rester avec lui alors que je ne l'aime pas ! C'est un super ami, remplit d'amour à offrir à quelqu'un mais malheureusement je ne suis pas cette femme... Je ne tarde pas à finir mon repas avant de quitter la pièce sous le regard de Pascale et nos amis un peu surpris. Personne ne peut me comprendre pour le moment et je ne cherche pas à comprendre les autres. Après plusieurs heures, je me suis replongée dans le boulot jusqu'à la fin de la journée. 20 heures et demi, il est temps pour moi de rentrer chez moi ! Je récupère mes affaires, un dernier salut à tout le monde avant de quitter le commissariat. Arrivé à ma voiture, je m'engouffre dedans puis je prend la route en direction de chez moi. Durant le trajet, j'ai reçu quelques messages de Pablo me confirmant qu'ils vont se replonger dans le dossier du kidnapping de Ezequiel. Cette espèce de folle pensait que je n'allais pas lui faire payer ? Elle pense que j'ai peur de l'affronter ? Pour mon enfant, je serai capable de faire n'importe quoi et même affronter mes ennemis.
Arrivé à la maison, je ne tarde pas à prendre une petite douche. Mais j'entend depuis ma salle de bain, la sonnerie retenir plusieurs fois... Je me dirige vers la porte d'entrer avant s'ouvrir et constater qu'il s'agit de Naomie et Patrícia ! Ah mes chéries, ça fait du bien de les voir. Elles s'installent sur le canapé alors que j'enfile mon débardeur et un pagne. Depuis mon retour à Paris, je n'ai pas eu le temps de leurs expliquer ce qui s'est passé là bas. Nous discutons des plans en cours, elles sont un peu surprise du plan concernant l'entreprise fictive. Après cela, nous parlons un peu de tout et de rien mais je n'arrive pas à ne pas m'empêcher de penser à Quentin... Notre discussion dans son appartement m'a perturbé... Tellement cela m'a perturbé que je n'arrive plus à contenir mes sentiments pour lui. Dieu seul sait combien j'ai lutté pour ne pas ressentir cela, oublier mon coeur, avancer mais je n'y arrive absolument pas ! Le destin me ramène toujours vers lui, mon corps frissonne complément lorsqu'il se tient près de moi. Pffff cette image de femme forte, implacable, morte de l'intérieur commencent à peser lourd sur mon dos.
Si vous saviez à quelle point j'ai fais un effort surhumain pour ne pas l'embrasser, éviter de pleurer de libération lorsqu'il a tenu pour la premier ma main... C'était une sensation horrible et puissante ! Je ne comprends pas pourquoi je ressens encore du dégoût, de la peur mais à la fois de l'amour, du désir et de la passion pour lui.
Patricia : Yo pe ! Tu penses à quoi depuis tout à l'heure ?
- à rien toi aussi !
Naomie : Espèce de petite menteuse. Depuis tout à l'heure tu es dans tes pensées et tu n'arrêtes pas de sourire... Il y a un homme derrière ce sourire
Patricia : Ça doit être sûrement ce Timothé, le beau métisse de son boulot. D'ailleurs, il est drôlement fou de toi.
- Bon ça suffit, arrêtons de parler de ma vie sentimentale. Le plus important c'est que bientôt, tous les problèmes seront résolu et que mes ennemis pourriront en prison
Naomie : C'est le plus important ! Du coup, tu retournes quand à Madrid ?
- Dans peu de temps. Il faut que je parte pour l'affaire du kidnapping de Ezequiel et aussi pour ma déposition du type que nous avons arrêtez ici en France. Grâce à son témoignage, nous allons arrêter Lydie pour tentative de meurtre.
Patricia : Enfin cette folle va payer ! Enfin, nous voyons le bout du tunnel après avoir tellement pleuré pour toi... Tu mérites le bonheur auprès de ton enfant et avec un homme qui t'aimes réellement.
Un homme qui m'aime réellement ? Il y en a déjà un qui m'aime tellement mais je ne ressens rien pour lui. Mon coeur bat pour un autre, il ne cessera pas d'aimer Quentin Lecompte GONSALEZ parce qu'il est condamné à battre pour lui. Normalement, demain soir il va falloir que je retourne à Madrid. Ma vies est partagé entre deux capitales européennes, je retrouve petit à petit mes repères en Espagne et bizarrement la possibilité de vivre la bas ne me déplais pas ! J'aime énormément la France, mon quotidien, Paris, les transports en communs, l'agitation parisienne, mon boulot, mais mon amour pour Madrid est beaucoup plus fort... Je me sent à la maison ! Les filles sont partis à 23 heures, je n'ai pas tardé à réserver mon billet d'avion pour Madrid avant de partir dormir. Le lendemain, mon réveil me sors du monde des rêves... Le temps aujourd'hui est particulièrement triste, la pluie tombe depuis hier soir sur la capitale ce qui n'arrange pas mon état d'esprit. Allez Grâce, il est temps de sortir de ton lit sinon tu risques d'être en retard. Sans attendre, je pars faire ma toilette très rapidement puis m'habiller. Mon café et mes croissants à la main, je finis par quitter mon appartement avant de me rendre à ma voiture.
Le trajet se passe tranquillement pour une matinée pluvieuse, je ne tarde pas à arriver au commissariat. Un petit salut à mes collègues, je m'installe à mon bureau avant de commencer le boulot. Aujourd'hui, je vais rendre une petite visite à Monsieur James accompagné par Pascale. Elle finit par me rejoindre avant que l'on puissent quitter les locaux. Arrivé à la voiture, nous nous engouffrons dedans. Durant le trajet, nous avons un peu parlé de mon état depuis certains jours. Je lui explique ce qui m'arrivé ainsi que l'avancée du plan, elle est un peu choquée parce que je ne lui ai rien dit mais elle comprend pourquoi je ne peux plus faire semblant avec Timothé. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivons devant le bâtiment où le couple James est censé vivre sous notre protection policière. Ils nous accueillent chaleureusement, ça fait plusieurs semaines que nous nous sommes pas vu et nous devons faire un dernier point sur la déposition.
Madame James : J'espère que vous allez mettre ce type en prison. Ça devient difficile pour nous de vivre dans le secret, en permanence en danger
- Je peux comprendre mais bientôt ça va se terminer. Nous allons tous pouvoir vivre comme avant et nous aurons notre revanche sur ce misérable.
Monsieur James : Je l'espère... Grâce, je voudrai encore m'excuser pour tous ce que j'ai pu vous faire. Je ne sais pas comment vous remercier pour nous avoir protégé.
- C'était mon travail de vous protéger. Vous savez, j'aimerai pouvoir tourner la page de cette histoire.
Monsieur James : Vous allez y arriver parce que vous êtes une bonne personne... Je suis prêt à affronter Jean François Lecompte et lui faire payer tous le mal qu'il a fait autour de lui. Étant donné ce que vous m'expliquez concernant votre plan, je pourrai vous aider avec les preuves que je dispose contre Lord.LC. Tenez, j'ai justement la clef USB avec moi
- C'est Parfait ! Avec cette clef nous pourrons faire tomber Jean François... Merci pour tous
Monsieur James : Merci à vous Grâce Loubasou
Monsieur James me remet la clef USB, ceci peut être un élément important pour en finir une bonne fois pour toute avec Jean François Lecompte. A travers mon ordinateur, nous analysons les éléments de Lord.LC et les dossiers de Jean François classés depuis quelques années. Des factures, fiche de paie, relevés de compte, chèque étranger mais également un dossier avec des éléments concernant Daniel Sandoval Gamiro... Parfait ! Ça sera un bon moyen de pression pour ce dangereux type de nous en dire un peu plus sur les trafics frauduleux de son associé. Je récupère sur ma clef usb tous ces éléments puis nous finissons par quitter l'appartement. Pascale est un peu choqué par tous ce qu'elle vient d'apprendre, elle ne connaît pas les secrets que je garde et qui finiront par lui choqué de moi ! Arrivé au commissariat, je remets les éléments à un collègue chargé de l'enquête. Dans peu de temps tout sera finit, plus aucune larmes ne sera versée et je pourrai enfin vivre de nouveau sans cette haine qui me pèse dans le coeur. La journée passe plutôt vite, je n'ai qu'une seule envie c'est de rentrer à la maison afin de prévenir les autres de mes nouvelles recherches.
Au moment où je sors du commissariat, je sent mon bras retenu par quelqu'un. Il s'agit de Timothé, nous nous saluons brièvement avant qu'il m'accompagne vers mon véhicule. Ce soir nous allons dîner ensemble chez moi, ça fait longtemps que l'on s'est pas retrouvés ensemble et à vrai dire... J'ai des choses à lui dire ! Nous arrivons chez moi, je le laisse s'installer alors que je me rend sous la douche. Je ne sais pas comment lui dire la vérité, lui dire que je ne veux plus que l'on soit ensemble ! Timothé et moi nous sommes de bons amis et malheureusement je n'ai pas réussi à voir en lui un quelconque prétendant. Après ma petite douche, j'enfile mon pyjama puis j'attache mes cheveux avant de me rendre au salon. Hmmm ça sent plutôt bon, il semblerait qu'il a cuisiné une lasagne. Nous nous installons sur la table basse de mon salon devant la télévision. Quelques discussions sur le travail, sur sa journée et sur la mienne mais il remarque bien que je sois ailleurs...
Timothé : Depuis quelques jours, j'ai l'impression que tu m'évites. Il se passe quoi ? Tu es revenus de Madrid et je te trouves différente. Il s'est passé un truc la bas... ça concerne Quentin ? Il t'as fais quelque chose ?
- Non il ne m'as rien fait... Écoute Timothé, je veux être sincère avec toi et avec moi... J'aimerai que nous redevenons amis. Tu es quelqu'un de bien, n'importe quel femme serait heureuse à tes côtés... Tu l'as trouveras et tu l'as rendra heureuse comme tu as pu me rendre heureuse pendant ce peu de temps ensemble. Mais cette femme, ce n'est pas moi !
Timothé : ... Je me disais bien que ton comportement concerné ton ex... Tu l'aimes et tu ne peux rien y faire...
- Timothé, je te souhaite de trouver l'amour. Tu mérites d'être heureux et je serai tellement heureuse que tu puisses un jour me présenter cette femme qui comblera ta vie
Timothé : ... Bellísima... Si tu l'aimes alors retourne le voir. De tout mon coeur, j'aurai aimé t'avoir mais malheureusement ton coeur bat pour Quentin et je ne peux rien y changer.
Timothé finit par se lever et quitter mon appartement. Seule dans mon salon, je viens de me rendre compte que pour la première fois depuis longtemps j'ai été honnête avec moi même ! Ça me fait de la peine pour lui mais je suis persuadée qu'il trouvera mieux et sera heureux avec une autre femme que moi. L'amour est le sentiment le plus beau au monde et autant le plus douloureux lorsqu'il n'est pas partagé. Assise sur mon canapé, je pense à tous ce qui s'est passé dans ma vie. Ma vie a été rythmée par pleins de choses horribles pourtant à chaque fois que je ferme les yeux, ça me renvoie automatiquement dans ses bras... Oui Grâce, tu as finalement réussi à te guérir et pardonner ! C'est décidé, je vais dire la vérité à Quentin. Je vais lui dire que je suis encore amoureuse de lui et que je veux nous redonner une nouvelle chance. Après cette soirée, j'ai finis par ranger mon salon avant de me rendre dans ma chambre. Une dernière prière puis je plonge dans le monde des rêves.
Quelques jours plus tard, j'ai pris mon vol pour Madrid avec ma mère qui a souhaité voir Ève après avoir su qu'elle attend un bébé. Les retrouvailles se sont passées chaleureusement, ma mère n'a pas arrêté de pleurer en apprenant la nouvelle. Encore un petit être qui agrandi notre famille Loubasou !
Ça m'étonne de voir Ève plutôt tranquille, je pensais que la grossesse allait la rendre encore plus nerveuse. Au contraire, elle est détendue et semble être la femme la plus heureuse du monde. Pourtant, mes parents ne doivent pas être au courant de ce qui se passe avec mes affaires. Pour le moment, ma mère restera chez Ève et Lipe alors que je serai chez ma petite sœur Jennyfer. Aujourd'hui, je dois me rendre au commissariat afin que l'on puisse ouvrir de nouveau le dossier concernant Lydie ! Le taxi finit par me déposer devant le commissariat, normalement Pablo est là. Je m'engouffre à l'intérieur des locaux... L'agitation, les téléphones sonnant, l'agitation de certains individus interpeler rythment les lieux. Pablo font par me rejoindre en m'accueillant avec quelques collègues à lui, nous gardons pas à rejoindre le bureau de Pablo afin d'évoquer les preuves que j'ai en ma possession afin d'arrêter Lydie Lopez. L'enregistrement de l'ancien garde du corps de la famille Lecompte pourra permettre qu'il la mettent en prison pour un bon moment !
Ce soir, nous devons nous retrouver tous chez Quentin afin de planifier l'approche avec Jean François. Il a déjà été intéressé par notre entreprise, il souhaitera sûrement voir Felipe ! Le rendez-vous se déroulera à Lord.LC Madrid, il viendra à la capitale dans peu de temps. Mon Dieu, il ne faut pas qu'il puisse savoir que la mère de Quentin est ici. Après mon rendez-vous avec Pablo, nous nous saluons puis je quitte le commissariat afin de rentrer chez Jennyfer. Arrivé chez ma petite sœur, elle est présente en train de travailler sur un nouveau croquis. La journée s'est bien passé, je l'ai un aidé avec ses modèles.
Jennyfer : Alors grande sœur, tu comptes faire quoi maintenant que tu es célibataire ? Tu vas enfin tenter ta chance avec Quentin ?
- Je ne sais pas...
Jennyfer : Si je serai dans ton cas, je n'aurai pas attendu une minute de plus. Surtout en sachant qu'une autre femme lui tourne autour !
- et je lui dit quoi ? « Salut Quentin, est ce que tu veux te remettre avec moi ? »
Jennyfer : Bien sur que non ! Tu dois parler avec ton coeur, être honnête avec lui. Vas chez lui et dit lui que tu l'aimes.
Mon coeur bat tellement vite, c'est la première fois que j'ai l'impression de me retrouver face à moi même. Pourtant je pense que Jennyfer a raison ! Après notre discussion, je me rend dans la chambre afin de me changer. Des robes, jeans, talons, vestes, à vrai dire je ne sais pas vraiment comment je peux m'habiller ou si je n'en fais pas trop. Nous allons tous nous retrouver dans son appartement, ça ne sert à rien que je sois trop habillé pour l'occasion. Jennyfer voir bien que je suis un peu perdu, assise sur le lit, j'essaie de ne pas stresser mais c'est compliqué. On dirait une petit adolescente, envahi par le stresse de son premier rendez-vous ! Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas été aussi stressé et à la fois perdu dans mes idées à l'idée de me dire que dans peut être quelques minutes, je vais ouvrir mon coeur de nouveau et pourquoi pas nous faire confiance. Pendant près de 30 minutes, je me suis habillé et maquillé le plus légèrement possible. Allez Grâce, il est temps d'y aller sinon tu ne sortiras jamais de cette endroit. Je rejoins Jennyfer au salon, des grands yeux ainsi que sa bouche ouverte me conforte dans le choix de tenue. Je récupère mon ordinateur portable, la clef USB avant que l'on quittent les lieux.
L'habitude de marcher avec une paire de talon me reviens vite alors que nous finissons par sortir de son bâtiment. Nous nous engouffrons dans la voiture puis nous prenons la route ! Le trajet se passe sous les conseils de ma petite sœur, elle me donne un maximum de courage pour affronter mes peurs et mon coeur. Normalement, elle va rejoindre David et William dans leur appartement juste au dessus histoire de nous donner un petit moment seul à seul... Sympa ! La dernière fois que nous nous sommes vu, ça ne s'est pas bien passé et nous nous sommes disputés. À vrai dire, ma jalousie a prit le dessus lorsque j'ai vu cette femme dans son salon. Je le sait pertinemment que cette femme est adorable, gentille et qu'ils aiment les mêmes choses parce que ce sont des artiste peintres et qu'elle tient une galerie d'art. Moi je suis plutôt son contraire, nous avons une histoire remplit de désaccords, de trahison et de larmes. Je n'ai pas arrangé les choses en l'éloignant au maximum de moi... peut être que cette fois ci j'ai réussi à l'éloigner complètement de moi ! Au bout de 25 minutes, nous finissons par nous garer devant le bâtiment des garçons.
Aujourd'hui je n'ai plus peur de rien. Je sais ce que je souhaite dans ma vie et je ne veux plus perdre de temps avec des conneries ! Nous avons grandis, changés, mûri, nous pouvons nous affronter et nous dire à coeur ouvert ce que l'on ressent au plus profond de nous mêmes. Une grande respiration puis nous entrons dans le bâtiment illuminé. Jennyfer ne tarde pas à empreintes l'ascenseur en me souhaitant bonne chance.
Pdv de Quentin
« Le peintre rajoute de la couleur à sa vie bien trop grise »
Le dernier tableau est enfin terminé ! Je suis plutôt content de mon travail, mon temps libre je n'ai pas arrêté de peindre. L'inspiration est progressivement apparue, cette envie de peindre mes idées à travers une toile vierge, sentir mon esprit libre de s'exprimer. Ce tableau clôture les derniers déjà prêt pour une prochaine exposition dans la galerie d'art de Rosalba. Ses conseils m'ont vachement motivé à continuer, ne pas baisser les bras et lui montrer ce que je suis capable de présenter totalement différent du Quentin de quelques années auparavant. Aujourd'hui, je commence à me sentir en paix avec moi même ! Rosalba contemple le tableau alors que je nous prépare deux bon thé à la menthe afin de nous réchauffer de ce temps frileux. Les jeux de couleurs, chaque centimètre de son visage peint sur cette toile, aucun détail ne m'a échappé depuis que mes yeux se sont posés sur elle. En fermant mes yeux, je peux dessiner à la main lever chaque centimètre de ses lèvres qui m'ont longtemps brûlé dans le passé. Ce tableau clôture le livre de ma vie, celui où le sujet principal est tout simplement « Elle » !
Elle est si transparente, si fragile mais pourtant sauvage que ça en devient fascinant... Voilà comment je l'aime : lorsqu'elle s'abandonne complètement à moi ! Je remets la tasse de thé à Rosalba avant de partir attacher mes cheveux recouvert de peinture. Bordel mon salon est déguelasse mais je l'aime avec cette odeur de peinture fraîche, quelques couleurs au sol qui ont échappé à la toile. Nous finissons par nous installer devant le tableau, elle le complimente énormément et donne son idée pour la prochaine exposition. Ses idées m'intéressent beaucoup, je pense que l'on peut faire une bonne collaboration ensemble. Je finis par m'assoir sur une chaise accompagné par Rosalba, nous parlons de tout et de rien.
Rosalba : Je suis contente que tu puisses avoir retrouver l'inspiration. C'est une bonne chose pour toi Quentin !
- C'est vrai que je suis content. Je vis une vie différente, je fais mes propres choix à l'âge de 35 ans, sans l'aide de mon père... et loin de son entreprise. Mes enfants sont en bonne santé, à vrai dire je ne demande rien de plus : Je suis un homme heureux !
Rosalba : Je le vois et ça me fais extrêmement plaisir de te voir sourire, vivre pour toi. Nous nous connaissons depuis pas mal de temps et je peux dire que c'est la première fois que je te vois aussi épanoui... Tu sembles avoir réglé tes démons de ton passé
- (petit rire) Peut être bien !
Rosalba : ... et tu comptes rester seul ? Tu dois sûrement avoir beaucoup d'amour à offrir à une femme. Tu es séduisant, drôle, incroyable alors je me demande bien si tu comptes rester seul
- (petit rire nerveux) Pour te dire la vérité, je ne sais pas si un jour je vais de nouveau tomber amoureux... Je suis seulement tombé amoureux de cette femme que tu vois sur cette toile... Mais elle ne m'aime plus et je dois me faire une raison.
Rosalba : et Lydie ?
- Pfff avec elle c'était pas de l'amour mais de la passion. Un beau jour, tu te rends comptes que tu vis dans un putin de mensonge et il est temps de te réveiller...
Rosalba : En tout cas, moi je pense que n'importe quel femme serait heureuse à tes côtés. Et pardon mais Grâce est drôlement stupide de ne pas voir qu'elle a un homme exceptionnel qui l'aime fort... J'aurai aimé avoir un homme qui m'aime autant que toi tu tiens à elle !
- et moi je te souhaite de trouver ce type parce que tu es une femme exceptionnelle, jolie et drôle... Crois moi, l'homme que tu cherches se présenteras à toi.
C'est dommage que Rosalba ne puisse pas se rendre compte qu'elle est jolie. N'importe quel homme serait fou d'elle ! Une artiste, tenant sa propre galerie d'art réputé, pleine de vie, je pense qu'elle ne remarque pas que pleins d'hommes seront fou d'elle si elle ouvre un peu les yeux. Je finis par la prendre dans mes bras, ça me fais plaisir de pouvoir compter sur elle ! Nous continuons notre petite discussion pendant quelques minutes mais il est temps pour elle de partir. Dans pas longtemps, les autres vont arriver chez moi et je ne veux pas qu'elle puisse les voir. Demain, je passerai à la galerie lui remettre le tableau terminé. Après avoir récupéré ses affaires, je l'a raccompagne à la porte sous quelques petites blagues de ma part. J'aime bien la taquiner, l'embêter un peu parce qu'elle s'énerve vite pour rien. Ouvrant la porte d'entrée, nous sommes surpris de voir face à nous Grâce... Mes yeux sont grands ouverts en la voyant devant moi, vêtu d'une magnifique tenue qui souligne sa silhouette sportive et son maquillage illuminant son visage. Pendant plusieurs secondes, je reste silencieux face à elle alors que Rosalba fait chaleureusement la bise à Grâce. Je finis par faire également la bise à Rosalba avant qu'elle puisse empreinter l'ascenseur et s'en aller. Face à face, le regard plongé dans le siens, je l'invite gentillement à entrer malgré que je sent bien une tension entre nous. À vrai dire, je m'attendais pas à la voir... seule ! Je ferme la porte derrière elle en l'invitant à s'assoir alors que j'essaie de reprendre mes esprits. Merde, la tasse de thé de Rosalba est encore posé sur la table ! Je l'enlève rapidement sous son regard glacial, elle retire cette longue veste jaune qui dévoile encore plus son corps... Mon Dieu. Est ce que je suis condamné à mourir de souffrance ?
J'essaie de ne pas prêter attention à ce qu'elle fait tout en me nettoyant les mains remplit de peintures. Les autres ne vont pas tarder à arriver, je devrai sortir les apéritifs afin que tout soit déjà prêt. Pourtant au loin, je constate que Grâce n'arrête pas de regarder le tableau que je viens de finir de peindre... Ça me fais toujours bizarre de la savoir dans la même pièce que moi mais que je ne puisse pas l'approcher. Elle veut maintenir cette distance entre nous par respect pour elle et pour son ami alors je me dois de respecter cela ! Pourtant, elle finit par sortir de son silence tout en contemplant les lieux.
Grâce : Je vois que tout se passe bien pour toi ! Cette femme a l'air de te rendre heureux. Vous avez sûrement beaucoup de points communs tous les deux
- C'est vrai que nous avons de nombreux points communs.
Grâce : (Rire nerveux) et ça ne la dérange pas que tu puisses peindre ton ex femme ? Elle ne te fais pas de crise de jalousie ?
- Bien sur que non. Ce n'est que de l'art et rien d'autre ! De toute façon, ma vie sentimentale ne te regarde pas alors arrête avec tes questions. Le sujet est claire entre nous ! Mais toi dis moi, comment il va ton imbecile de Timothé ? C'est pour quand vous vous engagez sérieusement ? Oups, a moins que tu n'as toujours pas le courage d'affronter tes maudites peurs de tes sentiments
Grâce : Ah parce que j'ai peur ?
- Oui tu as peur parce que tu n'arrives pas a voir les autres autour de toi ! Sous tes grands airs, tu es cette femme que je pensais connaître. Cette femme sensible, fragile, vulnérable et passionnante... Mais tu es remplit de colère, de haine et tu n'arriveras jamais à pardonner les autres parce que tu penses être la seule à souffrir
Grâce : BIEN SUR QUE SI JE SUIS LA SEULE QUI A SOUFFERT ! LA SEULE QUI A EU LE COEUR BRISÉ EN MILLE MORCEAUX
- TU N'ÉTAIS PAS LA SEULE À SOUFFRIR GRÂCE. TU NE SAIS PAS COMBIEN C'EST UN ENFER PERMANENT DE SAVOIR QUE J'AI PU TE FAIRE DU MAL ET QUE MALGRÉ QUE TU DIS M'AVOIR PARDONNÉ, JE LE SENT AU PLUS PROFOND DE MOI QUE TU ME DÉTESTE. AVOUE LE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE QUE TU ME DÉTESTE AU LIEU DE FAIRE SEMBLANT AVEC MOI !
Grâce : MAIS JE NE TE DÉTESTE PAS QUENTIN ! JE PEUX PAS TE DÉTESTER PARCE QUE JE T'AIME DE TOUTE MON ÂME... Quentin, je ne peux pas te dire que je te déteste parce que je n'ai pas cessé une seule minute de t'aimer... (pleure) Pas une seule minute, j'ai ressentis ce sentiment pour un autre homme que toi. À chaque fois que je me tiens devant toi, c'est un supplice pour moi parce que mon corps n'arrête pas de réclamer le tiens contre le miens, ma bouche réclame la tienne... Quentin je t'ai pardonné parce que je t'aime. Tu comprends pas que je ne supportes pas qu'une autre femme puisse t'intéresser, te plaire alors que moi je n'arrête pas de t'aimer comme une folle ?
Hein ? Pardon ? ... Mes yeux s'écarquillent brutalement, ma bouche ouverte, je reste complètement paralysée sans pouvoir dire un seul mots... Est ce que j'ai bien entendu ou c'est le fruit de mon imagination ? Mon coeur n'arrête pas de battre intensément, mes yeux n'arrêtent pas de scruter la femme qui se trouve en face de moi. Mon Dieu, Bordel, Grâce m'aime ! La nouvelle résonne dans mes oreilles comme un long bruit sourd, une décharge électrique qui parcours tout mon corps. Pendant de longue secondes, je n'ai pas réussi à sortir un seul mots de ma bouche. À vrai dire, j'ai l'impression d'être dans un rêve éveillé, je n'arrive pas à croire que Grâce puisse avoir enfin dit ces mots que j'ai tellement attendu depuis des années. Une larme coule sur ma joue, pour la première fois je sent enfin le bout de ce chemin et que la lumière brille de nouveau pour nous ! ... Mon amour, Ma vie, Mon Binôme, mon Dieu combien je suis dingue de cette femme. Sans attendre, je m'approche d'elle en ne manquant pas d'essuyer son beau visage remplit de larmes. Nos mains se rencontrent délicatement, je ne peux m'empêcher d'avoir les mains qui tremblent lorsque nos peaux se rencontrent et s'enlacent tendrement. Ses mains dans les miennes, nous nous regardons intensément malgré que ce fort sentiment nous fait terriblement mal au coeur. Mes larmes remplissent mon visage... Je t'ai retrouvé mon amour !
Grâce passe délicatement ses mains sur mon visage. La sensation de sa peau chaude contre la mienne, l'odeur et la délicatesse de ses doigts me rendent complètement faible.
- (renifle) ... Bordel tu m'as tellement manqué mon amour... Grâce, je t'aime ! Je t'aime, je t'aime, je t'aime !
Grâce : (pleure) moi aussi je t'aime.
- Pas autant que moi... Grâce, tu es toute ma vie. Chaque minutes, chaque secondes, chacune de mes pensées tournent autour de toi... Je t'aime !
Ce sentiment d'amour que l'on peut ressentir, ce besoin de l'un et de l'autre, tous nous a été longtemps volé par de misérables personnes qui ne voulaient nous voir heureux ensemble. Sans attendre, je la tire dans mes bras avant de déposer mes lèvres contre les siennes... Un long baiser fougueux nous transporte, je retrouve le goût de ses lèvres qui m'ont terriblement manqué. Nos mains se cherchent, re découvrir le corps de l'autre alors que nous continuons à nous embrasser comme ci c'était notre premier baiser. Son corps près du miens, je la serre fortement contre moi, l'embrasse intensément de toute la force de mon amour pour elle. C'est comme un rêve, un mirage, une illusion... Est ce que je suis réveillé ? Est ce que ce sont bien ses lèvres contre les miennes ? Chaque petits baisers me paressent comme des caresses, des friandises que je redécouvre le goût délicieux de l'amour. Bordel, je suis complètement fou de Grâce ! Ma bouche parcours toute sa bouche, je n'arrive plus à respirer tellement je ne peux plus contenir cette joie immense de la tenir dans mes bras. Ses mains se plongent dans mes cheveux, bordel quel sensation incroyable ! Chacun de ses baisers me brûle les lèvres, me désarme et me rend vulnérable de son corps. Pendant un petit instant, j'écourte ce baiser afin de la contempler... Mon Dieu, elle est vraiment là auprès de moi. Son sourire au dent du bonheur, ses yeux rouges gonflés, son souffle chaud près de mon visage me rassure dans le fait que je ne suis pas dans un rêve.
Elle me parait si magnifique, sa couleur ébène se lit parfaitement à moi pour ne former qu'une seule et unique couleur : la couleur de l'amour ! Je finis par la serrer fortement dans mes bras, touchant tout son corps pour être sur qu'elle est présente. Quelques petits rires de sa part l'échappe soudainement, je finis par de nouveau l'embrasser fougueusement sous ses mains qui se lit avec la mienne. Pourtant l'émotion me gagne complètement, je n'arrive plus à contrôler mes larmes en posant mes yeux sur elle. Mon Dieu, nous avons traversé tellement de douleur, de souffrance, de jalousie et trahison. J'avais déjà perdu espoir, je pensais me résinier a aimer Grâce toute ma vie malgré qu'elle soit amoureuse d'un autre homme. Pourtant, l'homme qu'elle aime c'est moi ! Sous un baiser passionné, la sonnerie finit par retenir dans l'appartement... Ça doit être sûrement les autres qui sont là. Nous finissons par nous embrasser une dernière fois avant que je puisse la regarder intensément. Un sourire m'échappe lorsqu'elle essuie ma bouche avec sa main. Un dernier baiser, j'essuie également mon visage sous les yeux de Grâce qui en fait de même avant qu'elle puisse s'installer devant son ordinateur. Une bonne respiration puis j'ouvre la porte ! Il semblerait que tous le monde est là, ils finissent par entrer en saluant également Grâce.
Ma mère me prend fortement dans ses bras avant de saluer Grâce. Pourquoi je me force à ne pas sourire comme un idiot ? À vrai dire, je n'arrive pas pour le moment à atterrir et il me faut du temps avant de réaliser ce qui s'est passé ici. Tous le monde s'installe autour de la table, les apéritifs sont servis sur la table.
David : Nous avons des nouvelles de mon père. Il sera sur Madrid dans quelques jours, c'est l'occasion pour nous de fixer un rendez vous.
Grâce : C'est parfait ! Il faut que ce soit le plus rapidement possible. Plus vite nous aurons gagné la confiance de ce type, plus vite nous pourrons attaquer de l'intérieur
Javier : D'ailleurs, Daniel Sandoval a bien remplit sa part du contrat et souhaite que m'on puissent se voir afin d'élaborer un plan pour obtenir les parts importante de Lord.LC
- Cet imbéciles ne se doutera de rien lorsque nous achèterons les parts globales de Lord.LC ! Je propose que l'on fasse une mauvaise com autour de mon père. Divulguer sur Internet, les médias la vidéo que Grâce a avait faîte lors du rendez vous à l'hôtel. Maman tu étais présente, tu pourras témoigner des échanges entre eux
Pablo : Oui mais son témoignage sera pour plus tard. Il faut qu'on protège ta mère. Votre père n'est pas censé savoir que Madame Lecompte est à Madrid.
Grâce : Monsieur James m'a remit des documents capitale pour nous qui pourront mettre définitivement Jean François en prison !
Grâce nous présente son ordinateur portable, nous regardons les documents présents sur la clef USB remit par Monsieur James... Des dossiers compromettants, des factures, transfert de sommes d'argent important dans un compte à l'étranger. Nous sommes surprisse découvrir autant de mystère autour de cet homme qui était censé être mon Père ! Comment nous avons réussi à vivre avec lui ? Dans le mensonge ? Depuis que je suis petit, ma famille est un tissu de mensonge cousu par une seule personne : Mon Père ! En découvrant le dossier concernant Grâce, je ne peux m'empêcher de contenir ma colère. Durant plusieurs années, il n'a pas arrêté de suivre les mouvements de Grâce. Hôpital psychiatrique, photos dans son quartier, chacun de ses mouvements ont été enregistrés et suivis par ses hommes de main. Il n'y a plus une minute à perdre, je récupère mon téléphone avant d'appeler un de mes contacts qui depuis un petit moment suit mes mouvements de mon père. La vitesse accélère, je veux au maximum des photos de ce type. Avec la boîte mail de Felipe, je rédige un message pour Jean François afin de lui proposer un rendez-vous à Lord.LC dans la semaine. Pablo pourra équiper Felipe d'un micro, nous allons enregistrer toute la réunion entre eux et obtenir une preuve ultime que ce type est un dangereux criminel.
Grâce nous informe également de l'avancé du cas de Lydie. Il semblerait que l'homme de main était un de mes anciens garde du corps... Putin depuis le début j'aurai dû ouvrir les yeux ! Finalement, elle n'est qu'une simple nymphomane qui utilise les hommes pour obtenir des faveurs. Elle nous raconte pas en détail, la déposition de cet homme qui semble agir au nom de l'amour qu'il ressent pour Lydie ! Je ne comprends pas comment peut-on aimer cette femme. Ça me dégoûte encore plus de penser que j'ai un jour ressentis un quelconque sentiment pour elle. Un mandat d'arrêt européen sera émit contre elle ! Enfin une bonne nouvelle. Nous nous félicitions pour cette exploit, une en moins sera hors course. Lydie va pourrir prochainement en prison ! Si tout se passe comme prévu, le rendez-vous entre mon père et Felipe sera la touche finale de l'exécution de notre plan. Nous pourrons faire tomber définitivement l'empire de mon père ! Après avoir fait le point général, nous élaborons un plan afin d'obtenir les aveux de Lydie concernant le kidnapping de Ezequiel. Une petite visite de courtoisie chez elle pourra sûrement lui faire cracher le morceau ! Ça ne va pas être si compliqué, elle me l'avouera sans complexe en pensant que je vais lui pardonner son geste. Lydie est complètement folle de moi, son amour maladif la pousse à faire des choses invraisemblables !
Ma mère n'est pas rassuré par ce plan mais nous avons plus vraiment le choix. Si nous voulons vite obtenir des aveux, la mettre en prison, il faut que de sa propre bouche elle avoue son plan machiavélique contre mon fils. La réunion se finit sur une bonne note, nous sommes tous confiant de la suite des événements qui promettent un retournement de situation violent pour ces deux imbéciles. Nous nous saluons tous, ma mère rentre avec mon cousin Javier. Notre relation est devenu plus calme, nous avons eu une petite discussion qui m'a permis de passer à autre chose. C'est mon cousin, un membre de ma famille et c'est complètement con que nous restons à nous faire la tête pour une histoire de femme. Je m'approche de Grâce, j'aimerai tellement l'embrasser mais il faut que nous nous contrôlons face aux autres. Une brève poignée puis elle quitte sous mes yeux l'appartement... Mon frère David récupère des bières dans le frigo avant que l'on s'installe sur le canapé. Cette soirée a été riche en émotion pour moi, en une seule soirée j'ai retrouvé l'amour de ma vie et je suis l'homme le plus heureux du monde. Mes lèvres brûlent encore de notre baiser...
David : On dirait que tous commence à s'arranger. Bientôt, Lydie ira en prison et Papa payera pour le mal qu'il nous a fait... J'ai tellement hâte de pouvoir vivre ma vie avec Jennyfer. Nous pourrons nous marier et vivre heureux ensemble
- C'est ce que je vous souhaite mon frère... Moi aussi, je compte bien reconstruir ma vie comme je l'ai toujours voulu au côté de Grâce et les enfants... On s'est remis ensemble.
David : Félicitations mon frère ! Je suis heureux pour toi. Enfin vous êtes de nouveau ensemble ! Je le savais qu'elle t'aimait encore.
- Je suis tellement heureux mon frère. Tu sais pas combien ça m'a fais du bien de la tenir dans mes bras, sentir ses lèvres sur les miennes qui me brûlent littéralement... Je suis vraiment fou de cette femme.
David : Tout comme moi, je suis fou de Jennyfer et encore plus maintenant... Nous allons avoir un enfant
- Oh félicitations mon frère (je le prend dans mes bras) ! Tu vas être un super papa. Mais depuis quand vous le savez ?
David : ça fait exactement 4 mois que nous le savons mais avec les problèmes concernant Papa, nous avons préféré garder le silence.
- C'est pour cela que vous voulez vous marier rapidement ?!
David : (Rire) Non mais c'est un élément important qui nous pousse à régler ces histoires avant de nous marier.
- (petit rire) Ève est enceinte et maintenant c'est au tour de Jennyfer... La famille s'agrandit et tu vas voir comment ta vie va complètement changer.
Visiblement les bonnes nouvelles ne s'arrêtent pas ! Je suis très heureux pour mon frère, il va devenir un bon papa. Durant la fin de la soirée, nous avons pas arrêter de parler de nos projets après cette affaire. David finit par quitter mon appartement vers 2 heures du matin, le sommeil me gagne fortement. Après avoir éteints les lumières de mon salon, je me rends dans ma chambre avant de plonger dans mon lit. Ce soir, je le sent au plus profond de moi que nous arrivons bientôt à la fin. Bientôt nous retrouverons le bonheur, chacun auprès des gens que l'on aime... Parce que je le sais que à présent, avec Grâce à mes côtés, je vais réussir à détruire définitivement mon père et Lydie !
La suite prochainement...
Sorry pour les fautes d'orthographe.
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