« L'heure est venu de se venger ! »
Est-ce que le danger a toujours plané au dessus de ma tête ? Est-ce que nous risquons beaucoup dans cette affaire ? Mes ennemis se sont trouvés si près de moi, si à l'affût de la moindre de mes erreurs. Espèce de vulgaire putin... Comment a tu osé t'en prendre à la femme que j'aime ? Ma colère est immense, je ne peux plus laisser faire les choses à la manière de Grâce. Je le sais pertinemment qu'elle s'en prend à ma femme pour me toucher ! Elle fait la même chose en essayant de faire du mal à mon fils Ezequiel et Sophie. Mon téléphone en main, j'ai contacté plusieurs gardes du corps resté à Madrid afin de faire suivre de près le moindre geste de cette espèce de malade mentale. Je vais en finir une bonne fois pour toute avec cette femme mais avant elle va devoir répondre de ses actes ! Normalement grâce aux informations de cet homme, nous allons bien pouvoir savoir les intentions folle de Lydie et la coincer rapidement avant qu'il ne soit trop tard.
Je ne veux pas louper une seule seconde la prochaine arrestation de Lydie ! Je veux la voir mourir en prison comme mon père... Ces deux être humains qui m'ont détruit la vie de n'importe quel manière possible. D'ailleurs, mon téléphone n'arrête pas de sonner... Il s'agit de mon géniteur et je pense bien qu'il devient complètement fou après les nouvelles folles publiées sur tous les magazines du pays. Malgré qu'il soit à Londres, les nouvelles étrangères finissent toujours par atterrir à Londres. Les mails, les nombreux appels de mon père ainsi que David, William et quelques associés résonnent dans ma tête. Il faut que David ne puisse également pas répondre à notre père ! L'entreprise est notre réussite, nous nous sommes donnés corps et âme à cet empire bâti sur le mensonge et de l'argent sale. Pourtant je le sais parfaitement qu'il ne restera que ça à David et moi... Nous avons finit par aimer cette entreprise, elle fait partit de nous. Alors la moindre des choses sera de se ne pas inculper Lord.LC ! Nous allons faire tout pour sauver l'entreprise même si nous le savons que notre réputation commence sérieusement à se salir avec les histoires de Papa. Suivant la voiture de police, il faut que je dépose une autre déposition contre ce type. Ce misérable a osé s'en prendre à Grâce, mon coeur s'est serré fortement lorsque je l'ai vu pointer son arme sur elle. Rien ne m'importait de perdre la vie, il faudra me passer dessus avant de pouvoir toucher un cheveux de Grâce !
J'avais bien raison de rester cette nuit en bas de chez elle. C'était bien trop bizarre que cette voiture puisse attendre le moment où Grâce est sortie pour la suivre de près. La folie de l'amour pousse à faire des choses impressionnantes ! Arrivé au commissariat, l'homme est emmené dans un boxe sous ses cries. On me donne également un verre d'eau, je ne peux me retenir que de m'approcher de Grâce qui attend devant le boxe afin d'observer l'interrogatoire du type.
- ... Ce type a intérêt à ouvrir sa bouche et nous dire une bonne fois pour toute pour qui il travaille.
Grâce : Il est évident que c'est Lydie qui est derrière tous ça. Javier nous avait prévenu de ses plans contre moi mais par chance, il ne mets rien arrivé. Par contre, je veux plus jamais que tu me suis comme ça ! Tu aurais pu tous foutre en l'air et me mettre par la même occasion en danger avec tes idioties
- Mes idioties ? Je te rappelle que je t'ai sauvé face à cet imbecile qui aurait pu te coller une balle en pleine tête. Mais bien sûr, tu préfère jouer les fiers en me blâmant comme un enfant
Grâce : Oui je te blâme comme un enfant parce que ce que tu as fais été dangereux et puéril. Tu es au courant que l'on provoque pas un homme armé ?! NON BIEN SÛR, MONSIEUR QUENTIN LECOMPTE PENSE QUE CECI EST UN JEU !
- Arrête de crier ! Je ne veux pas me disputer avec toi Grâce... Grâce, regarde moi.
Grâce : À quoi tu joues exactement ? Je n'ai pas envie de jouer Quentin. Bon, je dois aller voir l'interrogatoire. J'ai mis au courant les autres, il semblerait également que ton père essaie de faire un article de presse pour répondre aux rumeurs
- Je suis au courant. Il n'arrête pas de nous appeler mon frère et moi. William me tiens informé de n'importe quel mouvement qui se passe là bas dans l'entreprise. Bon j'ai quelques affaires urgentes à faire, après demain je rentrerai à Madrid.
Grâce : Et les enfants ?
- Ils iront chez Abuela directement avec ma famille ce soir... Ma mère doit encore rester auprès de mon père pour ne pas éveiller les soupçons. Je ne veux pas cela mais nous avons pas le choix sinon il serait capable de faire n'importe quoi
Grâce : ... Passe à la maison pour que je puisse dire au revoir aux enfants...
Un homme : Bellísima, tu viens ? L'interrogatoire a commencé.
Bellísima ? Mon regard se pose sur la personne qui s'approche de Grâce avant de toucher son bras. Il me semble que ce soit le même homme qui l'a prise dans ses bras tout à l'heure... J'ai l'impression qu'il se passe quelques choses entre eux. Le regard se Grâce est fuyant, je le vois pertinemment qu'elle me cache quelques choses mais une forme de colère bouillonne en moi lorsque je vois ce type toucher Grâce d'une manière bien plus amicale. Nos regards se croisent, un léger sourire se dessine sur son visage alors que je peine à contenir ma colère en voyant la femme de ma vie près d'un autre type près d'elle. Je n'ai pas le temps d'analyser la situation face à moi que le type finit par se présenter sous le regard fuyant de Grâce, il semblerait que ce soit ce fameux Timothé que j'ai déjà entendu parlé lors de notre dernière réunion. Ils finissent par s'éclipser sous mon regard, il est claire qu'il se passe quelque chose puisque Grâce n'a pas osé me regarder dans les yeux. Les gestes ne trompent pas ! Allez Quentin, respire un bon coup. Je finis par quitter le commissariat perturbé par ce qui vient de se passer sous mes yeux. Arrivé à ma voiture, je ne peux contenir ma colère en donnant un coup sur la portière. Pourquoi Grâce ? Pourquoi ce type ? Ça me rend complètement malade de l'avoir vu poser ses mains sur elle... Je ne le supporte pas ! Je finis par m'engouffrer dans ma voiture puis prendre la direction de chez moi. Durant le trajet, je n'ai pas arrêté de penser à cette scène.
Est ce que ce type est allé plus loin ? Est ce que il l'a possédé ? Non non, je ne pense pas. Grâce ne se donne pas à n'importe qui. Pourtant une voix me dit que je suis petit à Petit en train de resté définitivement Grâce et que rien ne changera à cela. La culpabilité gagne dans mon âme, j'ai envie de mourir en pensant à eux deux si proche. Non non, je refuse de croire que Grâce est à un autre homme que moi ! Arrivé chez moi, je finis par prendre un verre de whisky accompagné de glaçons puis m'installer sur le canapé. J'aurai pu perdre Grâce si je ne l'aurai pas suivie à cet entrepôt... Et je ne l'aurai pas supporté ! Les enfants jouent dans leurs chambres tranquillement avec la nounou, ça me laisse le temps de récupérer toutes les infos concernant Lydie et Papa. Avant de retourner à Madrid, je dois être sur de ce qui se passe là bas pour me préparer à affronter pour plus grand ennemi : Mon père ! Aujourd'hui, j'ai demandé à Franck de passer chez moi. J'ai besoin de parler à quelqu'un, pouvoir renouer avec mes amis... Je sais pertinemment que depuis ce que j'ai été infidèle à Grâce, Franck n'a plus voulu entendre parler de moi. En même temps, j'ai ouvertement menti et brisé le coeur de la seule femme qui m'aimait profondément. La sonnette retentit, je finis par ouvrir la porte. Une poignée de main puis il finit par entrer dans l'appartement un peu surpris sûrement par mon invitation. Franck a été le seul qui m'a conseillé avec Grâce por la récupérer, c'est lui qui m'a fait croire en moi pour que je puisse me battre pour l'amour de Grâce et aujourd'hui je suis en froid avec un de mes meilleurs amis. Nous finissons par prendre quelques verres d'alcool, discuter de tout et de rien. Je lui fais également part de ce qui s'est passé tout l'heure, il a un peu paniqué pour Grâce mais bon j'ai réussi à le calmer.
Franck : Je n'arrive pas à croire que cette femme a voulu s'en prendre à Grâce.
- Elle est complètement tarée mais j'espère qu'elle va vite être arrêté pour ce qu'elle a fait à Grâce et le kidnapping de notre fils Ezequiel
Franck : Pfff c'est une grande malade ! Depuis le début, je ne sentais pas cette femme.. Désolé de parler mal de ta femme mais ce n'est qu'une simple vérité.
- Ne t'excuse pas pour ce que tu as dis parce que je le pense également. Comment j'ai pu être un imbécile pour avoir vécu avec une femme pareil ?!.. Mais je compte bien la faire pourrir en prison comme mon père. Ceux qui ont essayé un jour de me faire du mal et faire du mal à Grâce
Franck : ... Tu parles également pour toi ? Parce que tu es aussi l'un des ennemis de Grâce. À cause de tes mensonges, de ta colère, tu as séparé Grâce de son enfant et tu l'as humilié.
- Je sais Franck et je m'en veux terriblement... J'ai fais une énorme bêtise et aujourd'hui je m'en mords terriblement les doigts parce que je vois la femme que j'aime loin de moi. Tu m'avais prévenu et j'ai voulu faire le malin
Franck : c'est vrai... En tout cas, aujourd'hui tous les ennemis de Grâce payent un par un. Je ne peux pas avoir pitié de toi mais malgré toutes tes conneries, je reste ton ami.
- Peut être que si j'avais écouté tes conseils, aujourd'hui je serai auprès d'elle et nous aurons jamais eu tout ça dans nos vies.
Franck : Il y aurait forcément eu un obstacle important : Ta famille ! Ton père déteste Grâce et il a tout fait pour la détruire avec ton ignorance.
- Lui aussi il va me le payer pour ce qu'il a fait à Grâce ! Ce misérable a réussi son plan, avec l'aide de Lydie ils m'ont remplit la tête de connerie pour que je doute de l'amour de Grâce et que je commets la bêtise de la tromper avec cette espèce de folle. Mais crois moi, aujourd'hui c'est finit. Je vais me battre pour mes enfants et pour Grâce parce que je l'aime !
Franck : ... Alors bats toi mon ami. Enfin, je retrouve mon pote parce que l'autre bouffon c'était un véritable con.
- (rire) Oui je sais parce que moi aussi je le détestais... Bon, je vais devoir rentrer ce soir à Madrid. S'il te plais, garde un œil sur Grâce ! Je sais que Lydie peut être capable de faire encore plus de dégât. Elle a manqué par chance de se débarrasser de Grâce, je ne veux pas que la seconde fois soit la bonne.
Visiblement Lydie ne va pas s'arrêter si facilement après que son plan n'a pas fonctionné comme elle le souhaiterait. Franck me jure de garder un œil sur elle et sa famille, il ne faut pas la laisser seule un moment. Nous continuons à discuter de ce sujet mais un petit truc n'arrête pas de me tourner dans la tête... Je n'arrête pas de me souvenir de cette scène entre Grâce et son ami Timothé. Tout le monde doit bien savoir ce qu'il se passe entre eux deux, ils doivent sûrement savoir que finalement Grâce m'a complètement oublié dans les bras de ce type. Je ne veux pas ! Je ne l'accepte pas, je ne veux pas y croire à cette calomnie. Du plus profond de mon âme, je suis convaincu que Grâce est faite pour moi malgré nos disputes, nos douleurs, nos larmes et nos souffrances. Les heures passent, nous finissons par retrouver notre amitié. Il me raconte quelques événements dans sa vie avec l'autre folle de Eva ! Ça me fait extremeño paloise de voir que les années passent et ils sont toujours autant soudés. C'est un couple mixte comme j'ai pu l'être avec Grâce, les cultures sont différentes pourtant ils ont réussi à affronter le monde entier contre eux... Ce que je n'ai pas réussi. Il est également content de ma carrière artistique, mon succès est issu entendu jusqu'à Paris ! J'aimerai un jour pouvoir les inviter à une exposition, que toutes les personnes qui m'ont soutenu et qui font partie de ma vie puissent être heureux également de ce que je suis en train de vivre.
Le soleil finit par se coucher, Franck est déjà partie. Les bagages rangés, nous finissons par quitter les lieux accompagné par la nounou et mon chauffeur. Arrivé à la voiture, je remets nos valises au chauffeur avant d'entrer dans la voiture. Allez il est temps pour nous de rentrer chez nous ! Durant le trajet, les enfants n'ont pas arrêtés de me poser des questions notamment pourquoi ils vont chez Abuela. La voiture s'arrête à l'adresse indiquée, je finis par sortir... Elle est là ! Grâce se tient devant moi, les enfants finissent par sortir de la voiture lorsqu'ils voient Grâce auprès de moi. Des câlins, bisous, elle les embrasse fort tout en les serrant dans ses bras. Je suis heureux de voir mes enfants contents dans les bras de Grâce !
Ezequiel : Allez viens Papa ! Fais un câlin avec nous tous.
- euh non mon grand... je ne veux pas gâcher ce moment entre vous.
Sophie : Allez Papa viens !
Ezequiel : (il s'approche de moi et prend ma main) ... J'aimerai que toi Papa, Maman vous puissiez me prendre dans vos bras... Mes parents ensemble.
- Euh Ez
Grâce : Ezequiel je ne pense pas que ce soit une bonne idée
Ezequiel : Allez Maman ! Pour la première fois, mes parents sont là et je pourrai avoir un câlin de vous deux... Parce que j'ai un papa qui m'aime et une maman qui m'aime aussi.
Sophie : Moi aussi j'aimerai avoir une maman comme toi !
Les enfants finissent par nous serrer fort dans leurs petits bras. Pour la première fois, je sent de nouveau la chaleur de son corps près de moi mais pourtant si loin. L'odeur de sa peau, les courbes de son corps marqué par des formes généreuses. Mes enfants, nous deux réunis comme une petite famille que j'aurai tant aimé construire avec elle. Sophie l'ai déjà comme si c'était sa propre mère, ça me réchauffe le coeur mais je ne peux arrêter de penser que malheureusement ce rêve restera dans un coin de ma tête pour toujours. Pendant un cours instant, je me suis senti comme à la maison auprès d'eux. À la maison en imaginant ne sentir aucune haine, colère et frustration autour de nous. Grâce finit par s'écarter de nos bras, je le sais pertinemment qu'elle n'arrive pas à me pardonner. Mon coeur saigne doucement, son rejet me rend malheureux mais sa douleur est d'autant plus grande que je ne préfère pas la brusquer avec mon caractère. Pour le moment, la seule chose sur lequel nous sommes d'accord c'est comment nous allons piéger mon père ainsi que Lydie. Les enfants finissent par retourner à la voiture, nos regards se croisent furtivement... Mon Dieu, j'aimerai tellement la prendre dans mes bras et lui dire combien je l'aime et que je n'arrive plus à vivre sans elle. Bordel, ma vie est finalement qu'un champ de bataille ! La flamme qui brûlait dans ses yeux fait place à une ombre noire obscure, effrayante que je ne connaissais pas de Grâce. Non, je ne connais pas cette femme qui se tient devant moi mais je l'aime quand même. Je ne connais pas cette femme remplit d'amertume, de douleurs parce que celle qui se tient aujourd'hui devant moi ne veut plus entendre parler de moi. La femme devant moi a été transformé en une guerrière sans coeur, implacable et insensible... Elle est devenu comme moi !
Nous finissons par partir sous le dernier regard de Grâce. Allez direction l'aéroport, ils vont ratés leur vol et je ne souhaite pas de problème. La nounou sera avec eux à Cádiz, ma grand mère est beaucoup trop vieille pour s'occuper des enfants malgré sa joie de vivre. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivons à l'aéroport rapidement sous quelques flash de photographe. L'enregistrement fait, je salut une dernière fois les enfants avant qu'ils puissent partir sous mes yeux avec la nounou. L'avion a décollé à l'heure, je n'ai plus rien à faire ici. Je retourne à la voiture puis nous nous dirigeons chez moi ! Le trafic est toujours horrible à Paris, ça change énormément de Madrid.
Soudain, je revois un appel d'un numéro espagnol que je ne connais pas... À peine après avoir décroché, il est bien évident que je reconnais automatiquement la voix du correspondant derrière la ligne téléphonique. Ma colère monte en moi, il me reste pas beaucoup de self-control face à ce genre d'individu qui mérite seulement mon mépris total. Après l'avoir ignoré durant un bon moment, je suis surpris de l'entendre et surtout qu'il soit finalement revenu à Madrid.
- Pourquoi tu m'appelles ?
Papa : Espèce de misérable ! Donc tu pensais sérieusement pouvoir me détruire si facilement avec ta petite noire ? (Rire narquois) Ah mon pauvre gamin... C'est dommage que tu sois aussi incapable et débile comme ta pauvre mère
- PARLE PAS DE MAMAN !
Papa : Tu as voulu mettre ton nez dans mes affaires. Attend toi à en payer les conséquences...
- TU NE ME FAIS ABSOLUMENT PAS PEUR IMBECILE ! TU VAS PAYER POUR TOUS LE MAL QUE TU AS FAIS AUTOUR DE TOI. POUR LA MORT DE L'AVOCATE DE GRÂCE ET TES NOMBREUSES AFFAIRES FRAUDULEUSES AVEC L'ENTREPRISE
Papa : (rire narquois) ... Tu veux faire le malin avec moi. Tu te sent pousser des ailes ? Très bien alors écoute moi bien imbecile : À partir d'aujourd'hui, Tu ne fais plus partis de l'entreprise. Tes cartes de crédits, privilèges, mon nom. Oublie tout ça ! Je vais te détruire la vie et si tu as le malheur de vouloir me provoquer, je te tue et je tuerai également ton idiote de mère
- TU TOUCHES UN CHEVEUX DE MAMAN ET JE TE TUE IMBÉCILE
Papa : Aujourd'hui, tu vas savoir de quoi je suis capable si on s'attaque à mon empire. Fais très attention à toi Quentin, ça serait dommage que tu puisses retrouver ta mère dans un cimetière.
Pdv de Grâce
« Est ce que le coeur peut connaître une nouvelle naissance ? »
Quelques jours se sont passés, nous avons pas eu toutes les informations souhaitées par cet homme. De toute les manières, je sais pertinemment que ce type travaille sur les ordres de quelqu'un qui veut se débarrasser de moi. Quentin m'a confirmé que les enfants sont bien arrivés à Cádiz chez Abuela ! Je suis plutôt contente, au moins ils sont loin du danger et surtout loin de ces misérables. Aujourd'hui il faut que je me rends avec Pascale chez un coiffeur ! Ce soir, le commissariat organise une soirée afin de récompenser des collègues qui ont eu la bravoure lors d'une mission à haut risque. Je déteste ce genre de soirée, me pavaner devant les gens vêtu d'une robe avec une paire de talon ce n'est pas mon truc. Après les nombreuses demandes de Timothé d'être sa cavalière, j'ai finis par accepter de l'accompagner à cette soirée. D'ailleurs, je me demande bien comment je vais me vêtir ?!
Jennyfer m'a pourtant présenté des robes. Ma sœur est très forte, elle connaît tous les styles du moment et je peux lui faire confiance. Ève aussi a été un énorme soutient, grâce à elles je vais sûrement être jolie le temps d'une soirée. Durant cette après-midi, nous avons parles cheveux et amours. Étrangement, ma relation avec Timothé se passe plutôt bien ! C'est un homme incroyable, je suis surprise d'en apprendre plus sur lui.
Pascale : Donc tu es en train de me dire que Timothé est romantique ? Non je ne te crois pas
- Je te jure Pascale ! Je suis également surprise de ça... Il est attentionné avec moi et il me traite bien. Ca faisait longtemps que je n'avais pas senti cela...
Pascale : Depuis Quentin... D'ailleurs, tu m'as pas expliqué ce que tu as ressenti lorsqu'il t'a prise dans ses bras
- Enfin Pascale ! J'ai dû le prendre dans mes bras pour les enfants. Qu'est ce que je suis censé ressentir ?
Pascale : Je sais pas.. peut être que tes sentiments pour lui sont revenus à la surface. Lorsque tu as senti son corps, ses bras, sa chaleur, peut être que tu t'es souvenu du temps d'avant avec lui... Lorsque vous étiez heureux et amoureux
- Le temps d'avant...
Pascale : Pardon pardon Grâce ! Je sais que tu n'aimes pas que l'on parlent du passé... Tu sais, ça te feras du bien d'en parler avec quelqu'un pour que tu puisses avancer dans ta vie. Je sais que tu ne fais pas confiance aux hommes à cause de ce type mais si tu veux construire quelque chose avec Timothé, tu devrais d'abord te reconstruire de ton passé.
Je le sais que Pascale fait cela pour moi, qu'elle souhaite mon bonheur mais une petite voix en moi est bloqué... C'est comme ci je n'arrivais pas à en parler ! C'est tellement douloureux, j'ai tellement pleuré pour un homme que aujourd'hui je ne veux plus faire confiance aux hommes. Durant de nombreuses années j'ai essayé en vain de mettre des mots à cela mais c'est dur... Allez Grâce, ne te fait plus de mal en pensant à cela ! Ce soir sera une soirée incroyable, tu seras avec un homme merveilleux qui a de bon sentiment pour toi. Un homme qui mérite tout ton amour, t'es caresses et ton coeur ! Aujourd'hui je ne peux pas dire que je suis amoureuse de Timothé, mais je veux apprendre à l'aimer. Je suis disposé à oublier définitivement mes démons du passé ! Après la séance chez le coiffeur, chacune d'entre nous rentrons chez nous pour se préparer pour ce soir. Jennyfer m'aide pour me maquiller, je lui fais confiance parce que elle connaît bien son métier. Nous discutons un peu de sa relation avec David, les préparatifs de mariage qui avance un peu au ralentis... Ça me fais un peu de peine qu'à cause de cette affaire, ils ne peuvent pas avancer dans leur mariage mais ils sont tous les deux décidé à ne pas se marier tant que ceci n'est pas réglé ! Nous voulons tous retrouver notre vie d'avant, pouvoir voir le soleil briller de nouveau mais il faut d'abord passer par la pluie et l'orage pour connaître une fin heureuse.
Lucas m'a envoyé les nombreux mails qu'il a reçu de la part de la compagnie Lord.LC, il semblerait que Jean François Lecompte attaque en justice le magazine Holà Madrid pour diffamation... C'est totalement ridicule ! Je le sais pertinemment qu'il va essayer de s'attaquer personnellement à Lucas. Après ce qu'il a fait à Francesca, mon ancienne avocate, je ne veux pas perdre une autre personne autour de moi. En parlant de cela, Pablo a pu faire suivre les derniers avocats de la famille Lecompte et étrangement certains ont disparu de la capitale espagnole... Étrange ? Je ne pense pas. Il se débarrasse de toutes les preuves pouvant le faire couler mais pas de chance pour lui : Je détiens déjà un aveu important qui pourra le faire tomber ! La police espagnole ainsi que la police française suit de près les affaires de la famille Lecompte notamment Jean François. Mais je sais pas... je sent comme un mauvais pressentiment ! Un long frisson me traverse le corps, j'ai l'impression que quelques choses de grave risque d'arriver. Jennyfer remarque très vite ma réaction
Jennyfer : Eh calme toi Grâce ! Tu n'arrêtes pas de trembler
- J'ai un mauvais pressentiment Jen... Je sais pas pourquoi mais je sent au plus profond de moi que quelque chose va arriver
Jennyfer : Oh Grâce arrête de t'inquiéter ! Je sais que tu te mets beaucoup de pression par rapport à l'affaire. Profite de cette soirée pour te déconnecter, danser, boire et surtout respirer.... Depuis des années tu te consacres aux autres au lieu de toi. Allez Yaya, vas-y en plus tu es sublime !
- ... Ah Jen, tu as sûrement raison ! Je vais suivre tes conseils et profiter au maximum de cette soirée. Bon j'y vais, normalement je rejoins Timothé là bas.
Jennyfer : D'accord ! Passe une bonne soirée et surtout soyez sage vous deux.
- (rire) Que tu es bête !
Vêtu de ma robe habillée de perle rouge, découvrant mon dos ainsi que mon teint ébène, j'enfile ma paire de talon avant de récupérer ma petite pochette. Jennyfer reste ce soir chez moi, elle veut savoir les nouvelles croustillantes de la soirée. Ahahhaha une vraie petite commère ! Je quitte finalement mon appartement avec les encouragements de ma petite sœur. Ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie jolie... Comment j'ai pu perdre le goût ? Ce goût de prendre soin de mon image, dévoiler mon corps, essayer de plus attirer le regard des autres. Arrivé dehors, je salut quelques amis de quartier puis je m'engouffre dans ma voiture avant de prendre la route. Visiblement, Timothé m'attend avec les autres directement là bas. Le trajet n'a pas été long, je trouve une place de parking et me gare rapidement avant de sortir de ma voiture.
Les regards commencent déjà à se poser sur moi, clairement je ne suis absolument pas là pour me préoccuper des regards indiscrets mais pour m'éclater au maximum. Arrivé à l'intérieur, je présente mon carton d'invitation avant de me diriger vers la grande salle magnifiquement décorée. Les jeux de lumières, la musique, le monde, je ne tarde pas à être rejoint par mes amis. Timothé dépose un baiser sur ma joue sous les cries de nos amis, nous finissons par prendre quelques coupes de champagnes.
Quelques pas sur la piste de danse, je m'évade dans les bras de mon cavalier qui n'arrête pas de me faire rire. La soirée suit son cours, les remises de récompenses ont été faites à ces policiers, c'est assez bien fait et nous sommes surtout contents que ce soit des policiers appartenant à notre district. L'ambiance est incroyable, je n'ai pas arrêté de danser sur le rythme de folie, quelques photos pour immortalisé ce moment tous ensemble. Mais la fatigue commence à me gagner, je ne suis plus aussi jeune pour veiller jusqu'à pas d'heure ! Assis à une table, je discute un peu avec Timothé qui ne manque pas une occasion pour me câliner malgré les regards.
Timothé : Je suis content de te voir enfin t'éclater ! Cette Grâce est encore plus impressionnante que celle que j'ai connue
- (rire) Ah oui ? Celle là te plais ?
Timothé : terriblement (il m'embrasse)
Nous continuons ce petit moment câlin malgré les regards curieux mais un moment je sent de nouveau ce mauvais pressentiment. C'est comme ci un long frisson traversé mon corps, j'interromps ce baiser sous le regard interloqué de Timothé. Non non, c'est sûr qu'il se passe ou qu'il va se passer quelques choses de grave autour de moi ! Je finis par récupérer mon téléphone dans ma pochette... Plusieurs appels manqués de Jennyfer, Zack, Franck mais un qui me laisse perplexe... Quentin ! Tient il y a des messages vocaux, je ne tarde pas les écouter malgré le bruit autour de moi.
« Grâce appel vite Quentin s'il te plais ! Il va faire une énorme connerie. Il semblerait que son père soit au courant de tous... »
Mon sang se glace complètement en entendant les mots de Jennyfer. Comment ça Jean François Lecompte est au courant ? Non non, je ne peux pas rester ici une minute de plus. Sous le regard de Timothé, je me dirige rapidement vers la sortie suivi par lui. Malgré ses questions, je ne prends pas le temps d'y répondre. Vu le message également de Franck, il semblerait que la situation ne tourne plus dans notre sens et que les choses vont devoir s'accélérer. Arrivé à ma voiture, je m'engouffre directement sans me rendre compte que Timothé est également monté dedans. Je prend directement la route en direction de chez Quentin, je ne sais pas comment il va réagir et j'ai drôlement peur après les messages qu'ils m'ont laissé sur ma boîte vocale. Durant le trajet, Timothé n'a pas arrêté de me poser des questions pour savoir pourquoi je me comporte de cette manière. Au bout de plusieurs minutes, je me gare dans la cour résidentielle avant de sortir de la voiture rapidement accompagné par Timothé. Arrivé devant la porte, je sonne... La porte s'ouvre sur Franck qui m'accueil, nous entrons à l'intérieur. Tient il semblerait que Eva, Jennyfer, David sont présents... Mais vu la tête de David, j'ai l'impression qui se passe quelque chose de plus grave si leur père est au courant.
Comment ça Jean François Lecompte a menacé de tuer Quentin et sa mère ? Mon Dieu, mon pressentiment était juste. Je le sentais que quelque chose ne va pas ! Tous le monde contact les autres afin de trouver une solution pour la mère de Quentin. Je ne veux pas de problème, pas de mort sur ma conscience et encore moins que ma grand mère de mon fils soit en danger. Nos regards finissent par se croiser... Un long moment de silence survole sur nous, j'ai l'impression d'être coupable de ce qui se passe pour sa mère. Mon envie de vengeance finit par retomber sur les personnes innocentes, d'abord Florencia et maintenant la maman de Quentin ! Ses yeux bleus remplit de larmes, de colère me font face, sa douleur se lit sur lui comme un livre ouvert. Il est évident qu'il me déteste après ce que j'ai pu faire, je suis coupable de tous ça. Mon Dieu, s'il vous plaît aidez nous à faire pourrir Jean François en prison ! Après plusieurs minutes face à lui, il finit par s'approcher de moi... Les autres sont concentrés dans leurs affaires, seuls face à tous, aucun son ne sort de ma bouche. Mais j'ai en face de moi un homme qui essaie tant bien que mal de dissimuler ses larmes. Ce côté de lui distant de ses sentiments, ne voulant pas se sentir faible face aux autres pourtant je le vois que son âme est tourmentée.
- ... Je suis désolée Quentin pour tous ça...
Quentin : Hein ? Pourquoi tu t'excuses ? Tu n'es pas coupable de tous ça. Nous le savions pertinemment qu'il allait s'en prendre à ma mère... Tu sais pas combien j'ai envie de le tuer ! J'ai tellement de la rage en moi, ça me pourrit de l'intérieur
- Quentin, je te promets que tous va s'arranger et que ton père va le payer pour tous le mal qu'il a pu faire. Plus que jamais, nous allons devoir accélérer le plan afin qu'il pourrisse en prison comme il le mérite ! ... David doit être devasté, je ne savais pas qu'il était ici à Paris
Quentin : il est arrivé tout à l'heure... Je suis mal pour lui mais il est courageux et bien entouré par une super fiancée. Grâce, je veux que ce misérable pourrisse vite en prison ainsi que l'autre folle de Lydie ! ... Merci d'être venue Grâce.
- De rien. Je me devais de venir afin que l'on puissent trouver une solution pour ta mère... Malgré nos différents, je ne veux pas qu'il t'arrive du mal... c'est la grand mère de mon fils et je sais que ça va lui faire du mal. Je vais faire surveiller tes appels, si ce misérable t'appelle encore une fois nous pourrons écouter toutes les informations et le piéger.
Quentin : d'accord... merci Grâce !
Mes yeux se plongent dans son regard, pour la première fois depuis longtemps nous nous sommes compris. Quentin s'approche soudainement de moi et me prend les mains... La sensation de sa peau contre la mienne me rend mal à l'aise. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas senti sa peau si proche de moi, au contact de la mienne. Mon Dieu, ses mains sont froides... Il a sûrement pas dormi depuis plusieurs jours, ses yeux sont rouges et il est drôlement cerné par la fatigue. Mon coeur bat fortement, j'ai l'impression de me sentir de nouveau vulnérable et surtout face à une personne qui a pourtant juré d'avoir changé mais que je n'arrive pas à y croire. Les flash se bousculent dans ma tête... Les souvenirs reviennent, les horreurs que j'ai pu recevoir de ce type et le dégoût que j'ai ressentis de moi même. Pendant longtemps je me suis sentis salis, j'ai perdu goût à la vie... À cause de lui, j'ai voulu en finir avec ma vie ! Mais une petite voix en moi me dit que je n'ai plus à avoir peur de lui... Il est entre mes mains et je tiens ma vengeance contre lui du bout des doigts. Aujourd'hui, nous devons être soudés au lieu de se disputer. Mes mains dans les siennes, nous nous serrons fort comme pour nous donner du courage. Ce courage de se dire que tout va s'arranger, demain sera un autre jour et nos ennemis payeront le mal qu'ils ont pu nous faire à tous.
Toutefois, la voix de Timothé nous sort de nos pensées. Je retire mes mains de celles de Quentin sous son regard noir en apercevant Timothé derrière moi. Les deux hommes se regardent froidement, je n'aime pas du tout cette sensation et je ne veux pas de disputes. Allez, nous discutons tous pour monter un plan afin de récupérer la mère de Quentin des griffes de ce misérable. Il semblerait que Quentin ne soit plus un associé de l'entreprise, la situation devient compliqué mais Dieu merci nous pouvons compter sur David et William encore présents. La garde autour de la mère des garçons sera forcément renforcé, la meilleure des choses seraient que l'oncle des garçons ou la mère de Javier puissent prétexter vouloir inviter la mère de Quentin. Je contacte Javier afin qu'il prévient sa mère, Pablo s'occupera d'envoyer une équipe surveiller la maison des parents de Javier.
L'heure de la montre me sors de mes occupations, il se fait très tard et je dois rentrer. De plus, Timothé a été très sympa de m'accompagner alors qu'il aurait pu rester à la soirée organisé par le commissariat. Il finit par saluer tous le monde, normalement un taxi l'attend en bas afin qu'il puisse repartir à la fête récupérer sa voiture. Arrivé dehors, nous marchons dans un silence plutôt... pesant ! Je n'arrive pas vraiment à comprendre ce silence autour de nous.
- ... Tu vas bien ?
Timothé : oui... pourquoi cette question ?
- Non, parce que je te trouves drôlement silencieux.
Timothé : en même temps, je vois bien que je ne peux pas m'imposer dans ta vie. Et ça je l'ai bien vu avec ton ex... Grâce, je ne veux pas d'une femme encore attaché à son passé
- Mais de quoi tu parles Timothé ? Tu le sais parfaitement mon histoire, mes douleurs. Mon passé est encore bien présent dans ma vie parce que rien n'est réglé et tant que ceci n'est pas définitivement réglé, je ne trouverai pas le sommeil.
Timothé : Je comprends tes souffrances de ton passé mais je ne comprends pas que tu sois proche de ce type... Ce misérable qui t'a séparé de ton fils ! Tu lui tiens les mains devant tout le monde alors que tu es avec moi
- Tim, arrête de voir des choses qui ne sont pas ! Et je te rappelle qu'entre nous, il n'y a rien d'officiel. J'ai été parfaitement claire avec mes sentiments : Je ne suis pas amoureuse de Quentin ! ... Crois moi, je veux construire quelque chose de sérieux avec toi mais Quentin (il me coupe la parole)
Timothé : Mais il est le père de ton fils et par conséquent, il fera partie de notre vie... Bon, je ne veux pas que l'on se dispute... (il s'approche de moi) . Grâce, je suis amoureux de toi et je te veux pour moi...
- Alors fais moi confiance sinon ça ne fonctionnera pas entre nous... Bon, vas-y parce que ton taxi est arrivé. Rentres bien et envoie un message quand tu es bien rentré chez toi
Timothé dépose un baiser chaste sur mes lèvres avant de monter dans le taxi. Un dernier au revoir puis il finit par partir sous mes yeux. C'est exactement pour cette raison que je ne voulais pas d'un homme dans ma vie qui risque de me freiner dans mes plans ! Timothé est un homme adorable mais il n'arrive visiblement pas à comprendre que je ne ressens pour le moment aucun sentiment d'amour envers lui... C'est déjà assez compliqué pour moi de devoir faire de nouveau confiance mais si il n'arrive pas à comprendre que malheureusement Quentin fera toujours partie de ma vie, nous deux ça ne fonctionnera pas. Les étoiles brillent dans le ciel, un léger coup de vent caresse ma peau... Seigneur, s'il te plais aide moi à tenir le coup ! Je n'en peux plus de ce stresse permanent, l'angoisse et la haine que je porte depuis des années et qui font par me ronger de l'intérieur. La voix de ma petite sœur Jennyfer me sors de mes pensées
Nous finissons par rentrer à la maison. Cette journée a été très longue pour tous le monde et nous méritons tous du repos ! Arrivé à ma voiture, je laisse Jennyfer conduire alors que je reste toujours autant silencieuse. À vrai dire, je ne peux m'empêcher de ressentir la douleur de Quentin... Sa mère est en danger et par ma faute il risque de s'en prendre à elle si nous continuons à mettre nos nez dans ses affaires. Mais je ne compte pas m'arrêter là et j'ai encore plus de colère en moi en sachant de quoi il est capable de faire. Au bout d'une demi heure, nous arrivons chez moi tranquillement, je retire mes chaussures avant de me poser sur le canapé. Cette soirée ne s'est définitivement pas passé comme prévu... Moi qui voulais m'amuser au maximum, ne plus penser à ma douleur, vivre une vie normale comme n'importe quelle femme de ce monde mais malheureusement les choses ne sont pas comme ça. Jennyfer me parle un peu de David, il est complètement dévasté mais autant remplit de colère envers son père que Quentin. Dans ses yeux, je peux voir la même tristesse que j'ai autrefois ressentis en voyant l'homme que j'aimais souffrir à cause d'un père absent ou odieux avec eux. Il va falloir qu'elle soit forte et le soutenir au maximum, il doit se sentir perdu... Pauvre gamin ! Nous continuons à discuter, pourtant mes pensées sont bien ailleurs... Elles sont à ses côtés et je voudrai tellement ne pas les avoir auprès de lui. Pourquoi je ressens sa douleur aussi profonde dans mon coeur ? C'est comme ci j'étais connecté à lui... comme ci chaque ressentis qu'il le ronge de l'intérieur est transmise en moi.
Soudain, la voix de Jennyfer me sors de mes pensées brutalement lorsqu'elle prononce le nom du père de mon fils.
- Hein ? Tu me parlais ?
Jennyfer : Oui ! Je te disais que c'était horrible de voir Quentin dans cette état
- Oui, c'est horrible parce que j'ai l'impression que tout cela est de ma faute... Mais si je veux pouvoir rendre justice, il faut passer par là ! Le vrai visage de ce type a été enfin mit en lumière. Plus que jamais, nous allons le détruire et le faire pourrir en prison
Jennyfer : Ah Yaya, tu sais pas combien je me sent mal pour David. Je l'aime tellement et le voir aussi détruit me fais mal... mais je sais qu'a la fin, nous serons tous heureux. Je dois être forte pour lui... Nous sommes ensemble pour le meilleur et le pire (petit rire) ... Quentin aussi était content que tu sois là
- ... j'étais là parce que nous avons le même combat et le même ennemi commun
Jennyfer : et un enfant ! ... Si tu veux un conseil, je pense que vous devriez faire la paix pour Ezequiel. Arrêtez d'avoir autant de haine entre vous et soyons tous soudés pour détruire Jean François Lecompte et Lydie.
Jennyfer a peut être raison ! Si je veux être la meilleure des Maman pour Ezequiel, je dois cesser les disputes avec Quentin. L'éducation de notre enfant est importante, nous devons être une équipe pour lui offrir la meilleure éducation ainsi que celle de Sophie. Nous finissons chacune par partir dormir, la nuit portera conseil et peut être que demain matin sera un nouveau jour heureux. Durant la nuit, je n'ai pas arrêté de me retourner dans mon lit, penser à tous... J'ai finis par trouver le sommeil rapidement malgré mes pensées tourmentées. Le lendemain, le bruit dans ma cuisine a finit par me sortir de mon sommeil. Il est déjà 11 heures et demi du matin, aujourd'hui c'est le week-end et je tiens à profiter de ce jour pour avancer dans mes plans. Je me dirige dans ma salle de bain afin de prendre une bonne douche froide, commencer une nouvelle journée dans les meilleures conditions. Après cette douche, j'enfile un jean ainsi qu'un t-shirt noir, une paire de basket puis j'essaie de coiffer ma petite coupe courte. Pas besoin de maquillage, de perruques, aujourd'hui je dois me rendre loin ! Mon sac de voyage prêt, je finis par rejoindre le salon en remarquant bien que Jennyfer compte également sortir. Elle doit sûrement aller voir son fiancé, je prends une tasse de café accompagné de croissants chaud. À vrai dire je n'ai pas vraiment le temps derrière moi, malgré quelques questions de Jennyfer, je finis par quitter l'appartement. Mon taxi est déjà en bas, je m'engouffre dedans puis nous prenons la route en direction de l'aéroport.
Ma colère me pousse à faire des folies, elle me pousse à me battre contre eux. Arrivé à l'aéroport, je ne tarde pas à me faire enregistrer avant de prendre la route pour les portes d'embarquement. Le vol a finalement prit que 2 heures et demi, je me trouve enfin sur place... Je n'ai plus une minute à perdre, les choses vont devoir changer ! Je finis par prendre un taxi en direction de mon hôtel , je n'ai absolument pas une minute à perdre. Arrivé à l'hôtel , je paye la course avant de m'engouffrer dans les locaux. Ils me prennent vite en charge, je finis par rejoindre ma chambre d'hôtel drôlement bien décoré... Je ne suis sûrement pas ici pour profiter du soleil mais pour la coincer et lui faire payer ! Mon téléphone dans les mains, je m'assois autour de la table en installant mon ordinateur avant de connecter toutes les informations que j'ai en ma possession. Soudain, mon téléphone se mit a sonner, je finis par décrocher.
- Allo Silvio ! ... J'ai reçu les photos. Continue à suivre cette femme, récolte le maximum d'information concernant les gens qui viennent la rendre visite.
Silvio : Ne vous inquiétez pas capitaine ! Les hommes de mains de Lydie Lopez ont été suivie. Monsieur Pablo fait suivre également leurs mouvements, il semblerait qu'une exposition se tiendra bientôt.
- C'est parfait... Une petite visite ne lui fera pas de mal et on verra bien qui se cache derrière cette femme. Elle va devoir rendre des comptes à la justice pour l'enlèvement d'un mineur ! Nous avons presque toutes preuves autour d'elle, il me reste seulement de récupérer Un aveux de sa part pour la mettre définitivement en prison !
Silvio : Par contre capitaine, nous avons remarqué quelques mouvements étrangers autour d'elle il y a quelques semaines... Il semblerait que Jean François Lecompte s'est rendu plusieurs fois chez elle
- Tient... c'est étrange tous ça.. Continue à surveiller ce qui se passe et si quelque chose de bizarre se passe, tu me préviens.
Silvio : Très bien capitaine
C'est drôlement étrange que Jean François puisse voir Lydie... Je me demande bien ce qui se passe entre eux mais je ne vais pas tarder à découvrir le vrai visage de ces deux monstres.
La suite prochainement...
Désolé pour les fautes d'orthographe.
N'oubliez pas de laisser un commentaire et un petit vote. Bisous 😘