« Un grand amour, c'est la seule défense contre toutes les attaques diverses faites au coeur. »
Le bruit des policiers, le monde présents dans ma demeure, le calme ne règne plus dans les lieux depuis la disparition de mon fils. Je n'arrive toujours pas à comprendre... Comment peut-on vouloir kidnapper un enfant ? Il faut être complètement fou pour vouloir du mal à un enfant. Ezequiel est un gamin formidable, il ne veut de mal à personne mais le monde autour de lui n'accepte pas cela. Malgré le travail formidable des policiers, j'ai l'impression que tout ceci n'est pas un hasard. La fusillade et maintenant le kidnapping... il est évident que quelqu'un nous veut du mal ! Quelqu'un veut m'attaquer personnellement et je ne comprend pas et qui ça peut être. Est ce que j'ai des ennemi ? Bien sûr oui. Pleins de personne aimerait avoir ma vie, une famille incroyable, mon succès et particulièrement mon argent.
Dommage que l'argent n'achète pas le bonheur ! Je suis peut être cet homme avec tous cela derrière moi mais il me manque l'essentiel... l'amour ! Je suis une âme sans coeur, qui a apprit à vivre sans lui et aujourd'hui qui sent dans sa poitrine une puissance incontrôlable. La revoir face à moi, sentir son parfum, c'est comme si c'était un mirage irréel. Ma main collée à ma joue, la douleur de la gifle reçu par celle ci me fais doucement rire... elle est restée cette femme sauvage ! Enfermé dans mon bureau, j'essaie tant bien que mal de trouver toute les personnes qui me semble avoir eu des problèmes avec moi. Il faut que nous trouvons les coupables et ensuite retrouver mon fils ! Je ne lâcherai sûrement pas cette histoire. Ezequiel est l'enfant que j'ai eu avec l'amour de ma vie, pour nous deux nous devons le trouver.
David : ... Visiblement la visite de Grâce n'a pas laissé inaperçue (petit rire) une vrai tempête !
- .. je te cache pas que sa présence me rassure sur le fait que ce n'est pas elle qui a prit Ezequiel.
David : Enfin bien sûr que ce n'est pas elle ! Regarde la, elle avait l'air complètement débordé par les événements. Durant des années elle était loin de lui, elle n'a pas pu vivre auprès de son enfant alors la gifle qu'elle t'a donné est la preuve de sa colère (rire)
- (petit rire) Elle a osé me frapper... Cette folle m'a frappé et devant tous le monde.
David : et tu n'as pas réagi. C'est bien la première fois que tu gardes autant ton calme et surtout face à Grâce étant donné votre passé
- À vrai dire mon frère j'étais tellement surpris de la voir en face de moi.. c'était la dernière personne que j'aurai pu attendre.
David : elle a drôlement changé... mais je suis persuadé de que c'est la même femme que tu as connus depuis le lycée.
Grâce n'est plus la femme que j'ai connu physiquement il y a quelques années. Son corps, ses cheveux coupés. Toute trace de féminité ne se transmet pas sur elle, elle est beaucoup plus dur et ça me fais bizarre ! Peut être que c'est moi qui a trop changé ou alors que la douleur l'a rendu amère et incapable de vouloir prendre soins d'elle comme avant. Toutefois je peux encore ressentir la haine dans son regard lorsque nos yeux se sont croisés... C'est pas la Grâce que j'ai pu connaître ! Celle qui était en face de moi ne possède plus cette flamme dans le regard. Une colère immense l'envahi, se dégage d'elle comme un parfum corporel. Pour la première fois, j'ai sentis de la peur envers ce bout de femme ! Après cette discussion avec mon petit frère, nous reprenons nos recherche malgré la nuit déjà bien tombé sur nous. Je n'arrive pas à fermer l'œil de la nuit, durant toute la nuit j'ai cherché des pistes avec la police. Mon père a été d'un grand soutien, ça fait plaisir que malgré nos désaccords, il est présent lors de moment compliqué comme celui ci.
Mon fils où tu es ? J'essaie de garder mon calme au maximum pour ne pas inquiéter ma fille Sophie. Comment peut-on répondre à une gamine de 5 ans que son frère a disparu ? Tout en faisant dormir Sophie dans mes bras, ma mère vient récupérer la petite afin qu'elle puisse dormir dans sa chambre. Je m'assois sur le canapé, un café à la main mais ma tête me fais tellement mal. Depuis 2 jours exactement je n'ai pas fermé l'œil, je m'inquiète tellement que j'ai perdu le goût du sommeil. À vrai dire c'est sûrement la peur de m'endormir et apprendre une mauvaise nouvelle qui me rend nerveux. Et le pire c'est que Lydie n'arrange rien du tout avec ses crises envers Grâce. Putain de merde elle veut pas me lâcher avec ça ?
Lydie : Cette imbécile n'avait rien à faire ici. Comment tu as pu l'appeler ? C'est une insulte envers moi, ta femme
- Lydie ne commence pas avec tes crises. Ce n'est sûrement pas le moment pour que tu me fasses une crise de jalousie envers Grâce
Lydie : TU OSES INVITER TON EX FEMME DANS MA MAISON ET JE DEVRAIS RIEN DIRE ?!? TU M'INSULTE ET JE N'ACCEPTE PAS CELA. JE VEUX PLUS LA VOIR ICI !
Liliane : Lydie calme toi, il est tout à fait normal que Grâce puisse être ici. C'est la mère de Ezequiel
Manuel : Je suis d'accord avec Liliane. Il n'y a aucune raison pour que tu puisses t'énerver surtout à un moment aussi grave pour Quentin.
Lydie : C'est ça, défendez tous votre cher Quentin. J'ai accepté son infidélité avec de nombreuses pimbêches mais il est hors de question que j'accepte cette affront. CETTE PETASSE N'ENTRERA PLUS CHEZ MOI
- ET MOI JE TE DIS QU'ELLE ENTRERA ICI TANT QUE NOUS AVONS PAS RETROUVÉ MON FILS ! .. Peu m'importe si tu n'arrives pas calmer ta jalousie, Grâce est la mère de mon enfant.
Lydie : (Rire narquois) Ah parce que maintenant c'est la maman de ton fils ? Après de nombreuses années a m'occuper de ce gamin, accepter que le monde entier me voit en tant que la maman de ce petit morveux. Aujourd'hui tu veux me faire croire que tu veux redonner les droits à Grâce ? (Rire) Tu es ridicule Quentin ! Je te rappel que c'est toi qui lui a volé ce droit et par conséquent elle n'à aucun droit que Ezequiel qui est mon gamin maintenant.
- Ton gamin ? Arrête de te voiler la face. Depuis le début tu ne supportes pas Ezequiel étant donné qu'il s'agit pas de ton enfant. Ta haine envers ce gamin ne reflète que ton mépris envers Grâce. Mais saches une chose : PERSONNE ET ENCORE MOINS TOI VA ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE !
La crise de Lydie n'est sûrement pas bien placé pour le moment. La seule chose que je veux actuellement c'est que l'on retrouve Ezequiel et rien d'autre m'importe. Depuis que j'au obtenue la garde de mon fils elle n'à jamais apprécié et elle a tout fait pour faire des différences entre nos deux enfants. Et pourtant aujourd'hui elle ose me parler d'amour pour Ezequiel ? C'est une énorme blague qui me fais doucement rire jaune. Il est évident que tout ceci ne lui importe pas puisqu'elle n'arrête pas de se focaliser sur la présence de Grâce chez moi. Il s'agit d'un moment très important et oui je l'avoue que ça me dérange qu'elle puisse revenir de cette manière dans nos vies : elle est la mère de mon fils ! Après ce moment bien houleux avec Lydie, elle ne manque pas de me balancer son verre d'eau en plein visage... Sale petite conne ! Elle a drôlement de la chance que je sois préoccupé par la situation actuelle parce que sinon je n'aurai pas hésité pour lui en coller une. Sous les conseils de ma mère, je me décide d'aller faire une petite sieste malgré que mon envie n'y sois pas du tout.
Rendez moi mon fils ! Si vous avez un problème c'est sûrement pas avec un enfant mais avec moi. Assumez et affrontez une personne de votre taille au lieu de vous en prendre à un gamin sans défense. Ma rage me fais littéralement perdre le contrôle de moi même, verre après verre je console ma tristesse et mon angoisse dans l'alcool. Et si il lui est arrivé quelque chose de grave ? Ou pire qu'il soit mort ? Non non ce n'est pas possible. Du plus profond de moi j'aurai sentis ce manque, une douleur inégalable. Ma mère me conseille finalement de partir me reposer, je manque énormément de sommeil. De plus, demain il y a tellement de chose que je dois faire notamment une interview avec un journaliste concernant ma prochaine exposition. Ça me détruit l'âme de devoir m'occuper de cela alors que mon fils n'a toujours pas été trouver. Malgré mes nombreux refus, c'est ma mère ainsi que le reste de ma famille qui m'ont convaincu de maintenir le rendez vous, de toute façon ils m'ont promis qu'à la moindre informations, il m'appelle. La nuit a été longue, agité, des cauchemars et la sensation de vide habite mon coeur : il faut qu'on le trouve ! N'importe quel Dieu ou connerie de ce genre doit être imploré, toutes les sources de mobilisations et de motivations sont acceptés.
Le lendemain, le réveil me paraît insupportable. Durant la nuit, je n'ai arrêté d'espérer n'importe quelle information sur Ezequiel mais rien ! Allez mon pote, il est temps que tu prépare pour cette fameuse interview. Lydie m'accompagne dans mes nombreux déplacements, de toute façon ça ne sert strictement à rien de faire semblant : elle a du talent ! Ses conseils ont été précieux dans ma carrière, j'ai pu aujourd'hui devenir cet homme reconnu comme artiste peintre. Lydie est déjà prête, j'enfile mes chaussures puis nous sortons de la chambre pour rejoindre la salle principal. Les policiers n'ont pas arrêté de la nuit à faire des recherches, ma mère ainsi que la mère de Javier sont également présentes. Depuis l'enlèvement d'Ezequiel, ma mère n'arrête pas de prier son bon Dieu.
- Maman tu devrais te reposer. Regarde toi, tu es complètement fatiguée
Maman : Je ne vais pas fermer l'œil tant qu'on a pas des nouvelles de mon petit fils.. Mon Dieu, où il est ?
Maman de Javier : Tu devrais écouter ton fils ma chérie, tu n'as pas fermé l'œil de la nuit et tu as besoin de repos. Abuela compte venir toute à l'heure afin d'apporter son soutien
Maman : La pauvre ! Elle est également préoccupée par la disparition de Ezequiel (essuie ses larmes) je suis tellement mal mais Dieu va faire les choses
- J'aimerai bien voir ce que ton foutu « Dieu » peut faire parce qu'il n'a pas fait grand chose que détruire ma vie.
Maman : Quentin ne dis pas ça !
- Oh j'avais complètement oublié que je ne peux pas parler en mal de ton Dieu, il est si parfait !
Lydie : (petit rire) C'est vrai Sofia, votre Dieu n'a pas fait grand chose pour le moment. Moi je pense que c'est bien ridicule de prier un truc alors qu'il n'apporte rien à nos vies. Pour retrouver Ezequiel, il y a les policiers qui s'occupent de cela étant donné que c'est leur métier. Bon mon coeur, on va être en retard si on restent ici. Allons-y !
La religion, croyance n'apporte pas grand chose pour le moment dans l'avancement des recherches pourtant ma mère se perçoit que son Dieu pourra faire des miracles. Pas besoin de perdre du temps avec ceci, nous quittons la demeure avant de rejoindre la voiture. Les gardes du corps ouvrent nos portières avant que l'on puissent s'engouffrer dans le véhicule. Aller il est temps d'y aller parce que je risque d'être en retard et le travail n'accepte aucune forme de signe d'incompétence professionnelle. Durant le trajet, j'essaie au maximum de me concentrer sur le débriefing que nous effectuons avec Lydie mais ma tête est ailleurs. Mon téléphone dans la main, je n'arrête pas de vérifier si il y a la moindre dernière information, je ne peux pas rester déconnecté de l'affaire trop longtemps. David est vraiment présent pour moi, il me rapporte là moindre information qui se passe à la maison alors que mon père s'occupe de l'entreprise. Le travail passera toujours avant la famille ! Ça me répugne totalement ce genre de comportement, il n'a aucune considération sur ce qui se passe pour son petit fils. Non non Monsieur Lecompte préfère les affaires et les papiers au lieu de soutenir son fils ! Peu importe, qu'il soit présent ou pas la situation ne changera pas. Arrivé devant un bâtiment en plein centre ville, nous sortons de la voiture sous les flashes de plusieurs paparazzi. Nous entrons finalement dans le bâtiment et accédons à l'ascenseur.
Arrivé au quatrième étages, le studio est remplit de personnes ainsi que du photographe. Nous le saluons avant que l'on m'emmène me changer pour la séance photo, les vêtements sont pas mal et j'aime le style. Malgré tout cela, mes pensées sont plongées dans mon téléphone avant que le photographe m'appel pour la séance photo. La séance dure environ une heure puis nous passons à l'interview en compagnie de Lydie.
Journaliste : Merci d'avoir accepté cette entretien malgré la situation que vous traversez actuellement... Nous espérons également le retour de votre fils au sein de votre famille. Comment vous allez ?
- À vrai dire c'est assez compliqué pour nous de rester serein. Mais on espère, les policiers font un bon travail et je tiens à les féliciter. Pour le moment je ne peux pas donner plus de détail mais on attend
Journaliste : D'accord. Depuis quelques années nous avons le plaisir de voir vos nombreuses peintures à travers les galeries et les murs de la ville. Votre style urbain contemporain apporte une nouvelle image de l'art urbain. Pour la prochaine exposition, vous nous préparez quoi ?
- Ma prochaine exposition se déroulera dans un quartier non loin du centre ville, je veux plonger dans la réalité et présenter une image plus belle des quartiers. J'ai connu des personnes issues de ces milieux et à travers ma jeunesse également j'ai pu voir l'art ghetto.
Journaliste : Mais malgré vos inspirations, votre vie est là principale source d'inspiration ? Au début de votre carrière, vous nous avez dit que ceci est basé sur votre enfance et jeunesse. Aujourd'hui c'est sur quoi ? Votre rôle de père de famille ? Co président de l'entreprise Lord.Lc ? Votre mariage avec La peintre Lydie ?
L'interview se poursuit tranquillement avec des questions qui me semblent bien stupide. Enfin c'est évident que je m'inspire de ma vie ! Tous ce qui m'entoure est une source pour créer de nouveaux tableaux. Lydie intervient également, étant ma Manager en ce qui concerne la communication, je lui laisse le plaisir de répondre aux questions. Après plus de deux heures, nous quittons le studio en remerciant le journaliste pour l'accueil. Nous regagnons le véhicule, aujourd'hui je ne voir personne seulement rentrer chez moi et attendre des nouvelles de mon fils. Arrivé à la maison, nous entrons à la maison mais mes yeux se figent sur la mère de mon fils : Grâce ! Elle a l'air de donner des indications auprès de la police, ils parlent entre eux sous les regards de ma mère et la mère de Javier. Vêtu d'une veste en cuir noir, un t shirt noir et un petit jean noir soulignant ses fesses, je constate qu'elle n'a toujours pas remarqué notre présence. Mais les cries de Lydie nous sort de nos pensées, ma mère essaie de calmer les deux femmes mais Lydie n'a visiblement pas envie d'accepter la présence de Grâce dans la maison.
Ma mère et la mère de Javier finissent par s'éloigner avec Lydie afin de la calmer. Vu la tête de Grâce, je sais qu'elle ne décolère pas et qu'il lui faut un moment pour reprendre ses esprits. Les policiers sont devant nous à observer cette scène de ménage ridicule, Lydie continue à hurler comme une folle. Putin c'est quoi cette femme ? Tous le monde reprend ses tâches qu'ils effectuaient, j'essaie au maximum de garder mon calme... Je me demande d'ailleurs comment Grâce peut être aussi calme ? Elle ne reflète aucune forme de faiblesse, son visage ne décrit aucune émotion. La fin de la journée approche, ma mère est partit se reposer depuis quelques heures et Lydie est dans le jardin en plein bain de soleil.. Elle est sérieuse ? Ça me rend malade la réaction de Lydie, elle est censé me soutenir et m'aider mais non elle préfère profiter du soleil. Pfff de toute façon qu'est ce que je peux attendre d'une femme comme elle ? Notre couple semble être la plus belle blague et le plus beau jeu de rôle du monde. Faire paraître une histoire d'amour parfaite, une famille remplit d'amour et riche alors que depuis des années j'ai perdu le bonheur et l'amour. Lydie était un fantasme, une envie de jeune petit con ! Nous sommes tous dans le salon, Grâce est concentré dans le traitement d'information quand le téléphone fixe sonne... La pression est au maximum, mon coeur bat vite en me demandant qui ça peut être. Je finis par décrocher ce maudit téléphone.
- .. Allo !
Voix : Vous êtes Quentin GONSALEZ ?
- Oui et vous vous êtes qui ? Au lieu de faire les malins derrière votre téléphone, affrontez moi. Laissez ma famille en dehors de ça et porte tes couilles. J'ai peur de personne et encore moins de bouffon comme vous
Voix : À y'a place je ne ferai sûrement pas le malin. Ton gamin pourrait recevoir la correction de sa vie et ça serait dommage qu'une balle puisse échapper
Grâce : Qu'est ce que vous voulez ? Parce que je suppose qu'il y a une raison pour kidnapper un enfant de 6 ans.
Voix : 100 000 euros et on libère le petit.
- Bordel mais je trouve où l'argent ? 100 000 euros ? Rendez moi mon fils et on règle ça comme des hommes. Il n'y aura aucun centime de ma part
Voix 2 : Eh on va arrêtez de parler : si dans 3 jours vous ne réunissez pas nos putin de 100 000 euros, nous tuons le petit !
Grâce : Non non s'il vous plaît.. Vous aurez l'argent dans 3 jours. Et où pouvons nous nous rencontrer pour le transfère ?
Voix 1 : On vous appèlera
Le type finit par raccrocher le téléphone. J'arrive pas à y croire, ils demandent une grosse sommes d'argent pour garder mon fils en vie ? Ça me rend complètement fou. Ma rage m'envahit, je peux contenir ma colère et je balance mon téléphone contre le mur sous les regards de policiers qui essaient de me calmer. Je n'en peux plus de tout ça, je vais faire une connerie dans pas longtemps. Et le pire dans tous cela : Grâce ose me faire la leçon ! Elle pète complètement les plombs. Notre enfant est kidnappé et elle trouve le moyen de prétendre que nous allons mettre une somme d'argent pour la libération de Ezequiel ? Non on va faire les choses de ma manière : si ils me rendent pas mon gamin, je les tuent de mes propres mains. De toute façon qu'est ce que elle peut dire ? Elle ne connaît pas Ezequiel, ce n'est pas elle qui a élevé le petit. Nous nous disputons comme toujours, elle croit qu'elle peut arriver chez moi et crier sur moi ? Ahahaha je rigole jaune. Personne n'a le droit de me dire ce que je dois faire et encore moins elle qui n'est pas forcément une colombe blanche. Aller c'est bon j'ai beaucoup trop entendu sa voix, elle m'agace tellement que je risque de commettre une connerie. Il est préférable que je quitte la pièce, de toute façon il me reste des choses à faire et notamment trouver la somme d'argent. 100 000 euros ce n'est pas donné ! Il faut que je puisse appeler mon père, ma banque afin de retirer la somme. Toutefois nous pouvons nous rassurer d'une chose : Ezequiel pourra être libre !
Durant le début de soirée, j'ai passé quelques appels auprès des banques afin qu'ils puissent préparer des palettes d'argents. Normalement elles me seront déposés demain matin ! Mon dos me fais mal, ma tête me parais lourde et la faim commence à se faire sentir. J'attrape mon téléphone puis je quitte la bibliothèque, il me semble ne pas entendre de bruit. La salle principale est plongée dans une lumière tapissée, quelques garde du corps sont présents alors que certains policiers se sont retirés. Grâce est toujours présente mais je le vois bien qu'elle tombe de fatigue... La femme de ménage vient me voir.
Femme de ménage : Monsieur, le repas est prêt !
- Tres bien ! Ma fille a mangé ? Je ne l'ai pas vu de toute la journée.
Femme de ménage : Votre mère est sortie avec la petite Sophie dans le jardin. Puis elles ont mangés, Madame Sofia s'occupe de la petite à l'étage.
- et Lydie ?
Femme de ménage : Elle est sortie. Madame Lydie n'a pas voulu que je vous prévienne qu'elle soit dehors mais elle est accompagné d'un garde du corps.
Grâce ne manque pas de me dévisager en entendant la situation à la maison. C'est un moment plutôt gênant, nos regards se croisent durant de longue minute avant qu'elle ne puisse détourner du regard. Son regard me glace le sang... Pourquoi je me sent mal en plongent mon regard dans ses yeux bruns ? Pour la première fois de ma vie, je n'arrive plus a comprendre son regard. Grâce me parais si éloigné, nous sommes bien différent du passé mais en aucun cas je n'aurai pu imaginer qu'elle puisse me faire ressentir de la peur, de la tristesse, du dégoût mais étrangement une chose puissante en moi qui mets difficile d'expliquer avec des mots. Toute la journée elle n'a pas arrêté de travailler, aider les policiers et faire des périmètres de recherche... Comment elle peut connaître cela ? Ça me surprend de la voir autant impliqué, c'est son fils et je peux comprendre sa colère envers moi. Je suis le père et je n'ai pas su protéger mon enfant ! Je demande à la femme de ménage de préparer deux assiettes à la table puis je me dirige vers Grâce visiblement plongé dans ses pensées.
Après des années sans se voir, communiquer, je n'arrive pas à croire qu'elle se trouve de nouveau dans cette maison qui rappelle nos moments ensemble. Les souvenirs me reviennent comme des flashs... Tant de moments heureux, j'étais heureux ! Un sourire se dessine sur mon visage en me souvenant de nos conneries dans ce salon. Son corps nu près du miens, au sol, nous nous unissons comme je sais bien lui faire. Ses soupires résonnent dans mes oreilles comme une douces mélodie, bordel pourquoi elle ? Après tous ce qu'elle a pu me faire, ses rapprochements avec Javier. Aujourd'hui je l'avoue que je n'étais pas non plus un ange, elle n'est pas seule coupable de tout cela. Peut être que mon comportement envers elle l'a poussé dans les bras d'un autre ? Peut être que nous étions beaucoup trop différent ? Durant les deux ans de mariage, nous avons traversé tellement de douleur et d'incompréhension. Installé sur le canapé face à la femme qui me parais venu des anges tant sa beauté perturbe mes sens, j'observe ses nombreuses mimiques et me rappelle doucement de nos jours heureux... Ahahaha je suis vraiment un bouffon sentimental !
- Grâce, nous allons manger. La femme de ménage a installé nos assiettes, tout est prêt ! Avec la journée passée, tu n'as même pas prit le temps de manger
Grâce : Je ne pense pas forcément à vouloir me nourrir dans ce genre de situation. De plus je n'ai pas faim et je prendrais rien venant de toi. Remballe ta pitié et tes faux semblants, si je suis ici ce n'est sûrement pas pour discuter avec toi. L'unique chose qui m'importe c'est de retrouver Ezequiel saint et sauf.
- C'est également la même chose pour moi ! Ça ne me fais absolument pas plaisir de savoir que mon enfant est entre les mains de personnes mal honnête. Je donnerai ma vie pour prendre sa place ! C'est mon fils et je l'aime plus que ma misérable vie. Jamais je n'accepterai qu'on lui fassent du mal
Grâce : Tu lui a fait du mal depuis bien longtemps en nous séparant.. La seule chose que je te demande c'est de réunir l'argent convenu avec eux et ensuite me prévenir. Notre plan est déjà prêt, il faut que toute l'équipe se tiennent en place pour intervenir sans qu'il y ai de blessés
- Attend attend ! Grâce il est pas question que tu puisse participer à l'assaut. Ça sera dangereux et je ne veux pas de problème
Grâce : Je connais mon métier et ce que je dois faire Quentin. Toi essaie juste de pas venir gêner notre travail comme ce que tu as pu faire toute à l'heure : il s'agit de la vie d'un enfant !
- Notre enfant Grâce ! .. Ezequiel est notre enfant, il est un bout de toi et moi. Crois moi que je regrette amèrement les malheurs arrivés à Ezequiel.. Parfois je me dis que ma malédiction me suivra et portera préjudice aux gens que j'aime.
Grâce : Peu importe Quentin que ce soit ta malédiction ou autre chose. Il faut que l'on puissent vite régler cela, ça me rend folle de me sentir impuissante en sachant que mon petit garçon n'a absolu rien demandé pour être dans cette situation. D'abord la fusillade et maintenant ça... À mon avis, il y a des gens qui veulent volontairement s'en prendre à ta famille. Nous avons consulté la liste que tu nous a remis, nous allons faire de nombreuses enquêtes
- Tu penses que ça peut être une personne proche de la famille ?
Grâce : Il faut penser à toutes les possibilités... Bon je vais y aller.
Malgré la situation gênante entre nous, je suis content de la voir présente pour notre enfant et qu'elle s'implique dans la recherche avec les policiers . Donc il semblerait qu'elle soit policière ? C'est un peu étrange, je ne comprend pas ce revirement de situation alors que depuis des années elle adore les langues étrangère et être en contact avec le client et le conseiller. Peut être qu'elle a trouvé sa voie et que ceci était en elle depuis longtemps. Après de nombreuses années, je me rends compte que la seule personne présente dans ma vie, qui m'a vu évoluer c'est bien Grâce ! Ahaha c'est un truc de fou de pouvoir se dire que nous avons grandi ensemble, mariés, eu un enfant ensemble et divorcer. Mon divorce a été le plus grand échec de ma vie ! L'amour n'était pas un projet dans ma vie, je ne voulais pas me sentir prisonnier d'un couple, ne plus être libre de mes mouvements. Pourtant pour la première fois de ma vie j'ai sauté le pas et je me suis marié pour construire quelque chose de beau malgré les nombreux problèmes derrière nous.. C'était évident que notre couple n'allait pas tenir ! Elle a quitté Javier et ça me tue de penser qu'elle puisse avoir des sentiments pour lui. De toute mes forces j'espérais que notre amour tiennent le coup, montrer à mon père que je suis capable de faire quelque chose ma vie. Ma conscience commence doucement à me travailler, j'ai causé les malheureuses de notre fils en le séparant de sa mère. Depuis tout petit, il n'a pas reçu l'amour maternel qu'il aurait pu avoir auprès de Grâce.
Ma mère était présente, Lydie également mais il était impossible pour elle de devoir s'occuper de l'enfant qui ne vient pas de nous deux. Ça me rend fou en pensant au passé lorsque j'ai dû élever Ezequiel seul. Comment peut-on être aussi conne ? Enfin il s'agit de mon gamin ! La grossesse de Lydie s'est bien passé malgré que je passais mon temps à élever Ezequiel. Être parent est un travail de tous les jours non stop ! Ma mère, les femmes de mes cousins, Abuela sont venus me donner des coups de main mais rien de remplacera les bras d'une mère et je suis bien placé pour le savoir... Continuant à se diriger vers la sortie, je me précipite afin de la rattraper. Arrivé dehors, je l'aperçois prête à entrer dans la voiture d'un homme. Son visage me semble familier, oui c'est lui qui était présent hier pour calmer Grâce. Je finis par l'appeler avant qu'elle puisse rentrer dans la voiture.
- Attend Grâce ! ... Je sais que nous sommes pas en bon terme depuis plusieurs années et je sais que tu ne veux pas discuter avec moi.
Grâce : c'est exacte !
- .. Je pense que ceci te permettra d'avoir un petit bout de notre fils... (lui donne une photo) Quand j'observe cette photo et celle de ma fille, ça me donne du courage pour relever la tête. Grâce je te jure que Ezequiel reviendra saint et sauf
Grâce : ...
Grâce finit par récupérer la photo, je ne pense pas que ceci lui fasse du mal. Ezequiel fait partie de notre histoire, une preuve que nous avons existé et que dans une période de ma vie elle a ressentis de l'amour pour moi. Mes mains frôlent la peau de celle ci, ça fait si longtemps que je n'ai pas senti la douceur de sa peau qui mets doucement familière. Un long frisson a même réussi à m'échapper, elle finit par s'engouffrer dans la voiture en ne m'adressant aucun regard... La voilà partie ! Tout en retournant chez moi, je ne peux m'empêcher de soupirer de libération après ce moment particulièrement éprouvant. Pour moi c'est dur de la voir face à moi, sentir tant de colère en pensant à notre histoire gâchée par des conneries. Nous sommes tous les deux coupables ! Je porte mes responsabilités d'avoir préféré voir ailleurs, la trompant avec des mots. Elle possède également la responsabilité d'avoir su être honnête avec moi et me dire qu'elle a bien eu une relation avec Javier malgré que nous soyons ensemble. Les photos sont gravés dans ma tête comme une fresque, j'avais l'impression que tous mes espoirs et mes sentiments pour cette femme se sont détruit comme une vitre. Assis accompagné par un verre de vin rouge, policier encore présents près de chez moi, je me rends compte des erreurs et des douleurs endurés. Ma mère descend les escaliers accompagné d'Abuela arrivé il y a quelques heures puis me rejoignent dans le jardin, j'ai besoin d'air.. Il faut que je puisse remettre mes idées en place. Nous parlons du plan, elles sont aussi inquiète que moi. C'est dangereux, je n'aime pas vraiment l'idée mais visiblement Grâce connaît son métier et les risques alors : Je lui fais confiance ! Mais le sujet de Grâce revient très rapidement sur la table.
Ma mère : Grâce s'implique énormément dans la recherche du petit Ezequiel. Ça me fais plaisir de la voir après tant d'années... Vous vous êtes parlé ?
- (rire nerveux) .. Elle ne veut absolument rien savoir de moi. Comme elle l'a dit, sa priorité c'est notre enfant et c'est totalement normal. Nous devons retrouver Ezequiel parce que je commence à péter les plombs
Ma mère : Calme toi mon grand, on va le trouver. Sophie se fait également du soucis pour son grand frère, ça me déchire le coeur
Abuela : Malgré les nombreuses tentatives de ta stupide femme de séparer mes arrières petits enfants, rien n'a fonctionné.
Ma mère : Maman s'il te plais, tu sais que c'est faux. C'est compliqué de pouvoir élever deux enfants dont ils n'ont pas la même mère. Elle a été un soutien pour Quentin, de sa manière mais elle était là.
Abuela : Ma pauvre fille ! Cette femme n'était sûrement pas un soutien pour Quentin. Elle l'a lavé le cerveau ainsi que son père afin de séparer Grâce de son fils
- J'avais de bonnes raisons Abuela et tu le sais bien
Abuela : Ça me rend malade que mes petits fils puissent se disputer pour une femme. Ta jalousie maladive, ta naïveté et ton manque de confiance en Grâce ont eu raison de tes bêtises. Pauvre petite.. elle n'a connu que des malheurs et aujourd'hui mon petit Ezequiel a été kidnappé. Je me demande comment elle peut encore se tenir face à vous après tous le mal que vous lui avez fait
Ma mère : Maman.. Nous avons jamais souhaité tous cela et j'ai tellement de remords d'avoir pu lui faire du mal.. Aujourd'hui elle est là, elle s'investir dans la recherche de son fils. C'est une maman formidable !
- Tant formidable que je lui ai privé son droit de s'occuper de Ezequiel à cause de ma colère... Mes problèmes avec elle et Javier n'avaient aucun rapport avec Ezequiel et ça me rend fou d'être aujourd'hui capable de me rendre compte de ce que j'ai pu faire. Ezequiel me pose beaucoup de questions sur sa couleur de peau, ses cheveux différents de nous tous.. Qu'est ce que je peux répondre à cela ?
Abuela : C'est déjà un premier pas de le reconnaître mais maintenant il faut retrouver le petit et lui dire la vérité sur sa maman. Grâce à le droit de s'occuper de lui, d'être présente dans la vie de son enfant comme toi tu es présent dans sa vie !
Je suis contient de ce que j'ai pu faire à Grâce et ça me dégoûte. Nous avions des problèmes, notre mariage était bien mort mais je n'aurais pas dû être aussi rigide et sans coeur avec la mère de mon enfant ! Les remords, les doutes et les questions s'installent dans ma tête malgré que j'essaie de noyer ceci dans l'alcool. Abuela m'avait nombreuses fois prévenu, je n'ai pas voulu entendre raison. Ma mère également a essayé du mieux si elle peut de laisser Grâce voir Ezequiel mais je n'ai pas voulu entendre, comprendre et avoir du coeur pour la femme qui auparavant avait brisé mon cœur en mille morceaux et que j'ai aussi brisé en deux. C'était devenu une relation toxique, je pouvais plus la supporter et me rendre compte qu'elle ne correspondait pas à la femme que l'on souhaité pour moi. Les disputes avec mon père à son sujet, c'était devenu insupportable ! Je voulais clairement arrêter tout, retrouver ma vie passé et recommencer à zéro. Grâce... pourquoi toi ? Pourquoi malgré tous cela, mon coeur se met à battre comme un tambour lorsque tu te tiens près de moi ? Lorsque j'entend le son de ta voix ? Que mes yeux bleus se noient dans ton regard noir et intense ? Tu connais mes limites, mes émotions, mon coeur et mon âme. Pourtant le contraire serait difficile à décrire... J'ai l'impression d'être devenu un inconnu, un ennemi, la bête noire pour elle. Aucun signe de faiblesse, une lueur d'espoir d'avoir les mêmes sentiments. Non, elle me parait froide et distante.
Mais malgré sa froideur, sa distance et ses mots difficiles à entendre : je ne peux pas faire autrement que de ressentir de la joie en la voyant ! Je suis heureux qu'elle puisse apparaître dans ma misérable vie.
Pdv de Grâce
Ses petits dents de lait, sa bouche en coeur dessinée parfaitement, son regard semblable au miens. Sa peau caramélisé foncée par le mélange de deux être, je n'arrive pas décrocher mon regard de cette photo. Mon Dieu, mon fils est tellement beau ! Une larme coule sur la joue en observant chaque détail de son visage qui me rappelle la première fois où je l'ai eu dans mes bras. Ce jour était le plus triste de toute ma vie mais le plus merveilleux ! Je suis devenue maman, ce petit bonhomme longtemps à l'abri dans mon ventre me remplissais de joie. Ève est autant ému que moi de voir pour la première fois son neveux, c'est si beau de pouvoir enfin mettre un visage sur un être. Pendant des années, j'ai cherché une image de lui mais la seule chose que je possédais c'est le pyjama de Ezequiel lorsqu'il était bébé. Mon coeur se sert en repensant à ses jours de souffrances loin de lui, priant le bon Dieu de le protéger de n'importe quel menace.
Malheureusement je n'ai pas su le protéger et le voilà disparu. La haine dans mon coeur s'amplifie, tout est de la faute de cette maudite famille qui m'ont causé trop de douleur. Toutefois je dois mettre ma douleur de côtés et me concentrer afin de récupérer Ezequiel de ces types. Grâce à l'aide de la police espagnole ainsi que des conseils de mes collègues depuis la France, nous avons monté un plan efficace. C'était dur de devoir raconter mon histoire auprès de mes collègues, ceci fait partit de mon histoire et je ne veux pas qu'on me prennent en pitié. Je connais ceci et ça ne m'intéresse pas ! Lucas, Pablo, Florencia, Lipé, Ève et moi même discutons de la liste des avocats que m'a remis mon ancienne avocate. Avec la preuve que Maître PORTIER n'est pas celui qui prétend, nous pouvons prouver qu'il y a usurpation d'identité. Toutefois il faudrait un peu plus d'élément afin de faire couler la famille Lecompte. Madame Gloria était très bizarre lorsque je lui parlais des Lecompte et mon attention de me venger. Quelque chose se cache derrière eux et je compte le découvrir ! Depuis des années, Monsieur Lecompte réussi à échapper à la Loi. Les achats de part importante de banques, compte étrangers et entreprises... Il y a forcément quelque chose de pas normal ! En épluchant les déplacements, comptes de ces derniers, Pablo s'est rendu compte qu'il y avait énormément de grosses sommes d'argents débité. Alejandro SANDOVAL est Le Bras droit de Monsieur Lecompte depuis de nombreuses années, il s'occupe des finances de son patron ainsi que de quelques éléments de la comptabilité. Il faudrait que nous puissions faire suivre cet homme et découvrir ce qui se cache en dessous de toutes ces histoires qui sont forcément en liens avec la disparition de mon fils. Les heures passent et tous le monde finit par quitter ma chambre d'hôtel. La photo dans mes mains, je m'installe sur mon lit et observe de nouveau ce petit être que j'ai conçu avec tant d'amour qui aujourd'hui n'existe plus. Aucune image ne guérira un coeur d'une maman détruit par l'absence de son bébé ! Quentin m'a tous prit, ça me rend malade de me tenir face à lui en essayant de garder mon sang froid au maximum. Après tous le mal, j'au l'occasion de lui faire payer la monnaie de sa pièce mais je ne peux pas perdre la face comme ce que j'aurai pu faire auparavant. Durant ces années à l'hôpital psychiatrique, j'ai travaillé sur moi et sur ma gestion de la colère. Toute forme de colère ne fait plus partie de moi ! Mais le jour où nous nous sommes revue, ma rage a été plus forte et je lui ai collé ma main à la figure. Dieu merci pour lui que ma sœur et Lucas étaient présents parce que j'étais prête à le tuer de mes propres mains.
Après une longue journée comme celle ci, je file sous la douche. J'enfile ensuite mon pyjama, mon repas est arrivé dans la chambre. Je règle un pourboire puis je m'installé devant la télé et mange ce beau repas mérité après une journée à ne rien manger. Quelques discussions avec mes collègues sur l'avancée de l'affaire, ils sont adorable de prendre de mes nouvelles. Mes parents ainsi que le reste de ma famille prennent des nouvelles, ça me fais du bien de pouvoir me confier. Ils sont heureux de voir une photo de Ezequiel, les larmes de ma mère n'ont pas manqué. Il est déjà tant aimé et attendu par ma famille, j'ai hâte de le retrouver. La fin de soirée se passe bien devant un film, je n'ai pas tenu très longtemps avant de dormir profondément. Le lendemain, la sonnerie de mon téléphone sonne afin de m'indiquer de me réveiller...Ouh c'est déjà le matin ? J'étire le long de mon corps dans ce grand lit avant de récupérer la photo de Ezequiel. Hmmm mon petit amour ! Maman te retrouvera et nous allons plus jamais être séparés. Aller il est temps de me lever, aujourd'hui j'ai promis à Ève de l'accompagner chez la couturière afin qu'elle puisse récupérer sa robe de mariée. Avec tous les problèmes autour de moi, j'ai complément zappé le mariage de Lipé et Ève qui se déroulera dans deux semaines. La cérémonie sera splendide, ma sœur sera magnifique vêtu d'une belle robe blanche de princesse. Au bout d'une heure, je finis par quitter mon hôtel afin de rejoindre la boutique pas loin. Durant mon trajet en taxi, j'ai eu un message de Quentin qui me préviens qu'il a pu réunir l'argent. C'est parfait ! Maintenant nous devons attendre l'appel des ravisseurs et se tenir prêt. Arrivé devant la boutique, je règle la course puis je sors de la voiture. Aujourd'hui ce n'est pas une belle journée, il pleut et du vent ce qui n'arrange pas l'envie de sortir de chez sois. Avançant la tête baissée, je m'engouffre dans le magasin. Ève est déjà présente avec quelques cousines de Lipé, c'est dommage que Jennyfer et mes cousines ne puissent pas être présentes. Je salut tous le monde, il faut bien qu'on se rencontre vu qu'on sera bientôt de la même famille ! Mon regard e pose automatiquement sur ma sœur... Elle est si jolie vêtu d'une robe de mariée. Ohlolo Ma petite sœur va se marier ! Je n'arrive pas à réaliser qu'elle va sauter le pas et enfin être heureuse après tant d'années. Elle mérite ce bonheur, Felipe est quelqu'un de bien et il l'a rendu le sourire qu'elle avait longtemps perdu. Quelques larmes et des rires, nous continuons à observer les essayages de la futur mariée mais bon mon ventre commence à crier famine. Je pars à la boulangerie en face de la rue me prendre un café et des croissants. Mais je suis surprise en entrant de me retrouver face à face avec Javier ! Nos regards se rencontrent... Mon Dieu ça fait bien longtemps que l'on s'est pas vu. Il finit par me serrer fort dans ses bras, il a l'air d'être heureux de me voir mais à la fois surpris.
Javier : Mais que fais tu ici ? Ça fait des années que tu es partis. J'ai essayé de te chercher mais j'avais aucune nouvelle de toi.. Où tu étais ?
- .. C'est un peu long à expliquer mais je suis revenu pour Ezequiel.
Javier : Oh oui.. ton fils.. J'espère que tu vas le retrouver. Ce petit ne mérite pas ce qui lui arrive en sachant que Quentin aurait dû protéger le petit comme un bon père
- Je pense également ça mais pour le moment je veux juste trouver mon fils. Ensuite récupérer mes droits en tant que parent que Quentin m'a privé.
Javier : Je comprend et si tu as besoin de mon aide ou une question, je suis là.
- ... J'aurai besoin de toi mais je te contacterai. Pour le moment c'est Ezequiel et ensuite on discutera. Bon j'y vais
Je récupère ma commande puis je quitte Javier dans la boulangerie. Il pourra me servir à beaucoup plus de chose qu'il le croit ! Pourtant une question, une image n'arrête pas de tourner dans ma tête : Qu'elles sont ses relations avec la femme de Quentin ? Il y a forcément quelque chose de pas claire dans cette histoire.
Et malheureusement je risque de vite découvrir ce qui se cache derrière la famille GONSALEZ LECOMPTE. Je récupérai coûte que coûte mon fils avant que les malheurs de cette famille puisse me l'enlever de nouveau !
La suite prochainement...
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