Rien Ne Sera Pareil [Tome II...

By Ombre_BWWM

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Vous avez aimé le Tome I (Rien ne sera Pareil) ? Retrouver Grâce et ses amis dans la suite des aventures de... More

Chapitre I : ¡ Buenos dias de España !
Chapitre II : [ À 100 km/h ]
Chapitre III : [ Le charme espagnol]
Chapitre IV : [ I'm the boss... ]
Chapitre V : [Weekend contigo..]
Chapitre VI : [On verra Bien..]
NEWS !!! ANNONCE
Chapitre VII : [La jalousie est un défaut]
Chapitre VIII : [Holà Paris. ¿ Que Tal ? ]
Chapitre IX : [Le bon vieu temps...]
Chapitre X : [C'est officiel !]
Chapitre XI : [Wedding day Bro'..]
Chapitre XII.
Chapitre XIII.
Chapitre XIV.
Chapitre XV.
Chapitre XVI.
Quoi de neuf !
FAQ " Rien ne sera Pareil "
Chapitre XVII.
Chapitre XVIII.
Chapitre XIX.
Chapitre XX.
Chapitre XXI.
Chapitre XXII.
Chapitre XXIII.
Coucou !
Chapitre XXIV.
Chapitre XXV.
Hors Story
Chapitre XXVI.
Chapitre XXVII.
Chapitre XXVIII.
Chapitre XXIX.
Chapitre XXX.
Chapitre XXXI.
Chapitre XXXII.
Chapitre XXXIII.
Chapitre XXXIV.
Chapitre XXXV.
Chapitre XXXVI.
Chapitre XXXVII.
Chapitre XXXVIII.
Chapitre XXXIX.
Come Back
Chapitre XL.
Chapitre XLI.
Chapitre XLII.
Chapitre XLIII.
Chapitre XLIV
Chapitre XLV
Chapitre XLVI.
Chapitre XLVII.
Chapitre XLVIII.
Chapitre L
Chapitre LI.
Chapitre LII.
Chapitre LIII.
Chapitre LIV
Chapitre LV
Chapitre LVI
Chapitre LVII.
Hors Story
Chapitre LVIII.
Chapitre LIX
Chapitre LXI.
Chapitre LXII.
Come Back
Chapitre LXIII.
Chapitre LXIV
Chapitre LXV
Chapitre LXVI
Chapitre LXVII
Chapitre LXVIII
Chapitre LXIX
Chapitre LXX
Chapitre LXXI
Chapitre LXXII
Chapitre LXXIII
Chapitre LXXIV
Chapitre LXXV
Chapitre LXXVI
Chapitre LXXVII
Chapitre LXXVIII
Chapitre LXXVIV (The End)
Au Revoir !
Questionnaire
Chapitre LXXVIV (The End) ALTERNATIVE
NOUVEAU LIVRE !!!!! Annonce
NOUVEAU LIVRE !!!!

Chapitre LX

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By Ombre_BWWM

Une minute. Une minute s'est arrêté dans le temps, les flash des photographes se sont stoppés, les cries de certaines passants se sont dissimuler dans le temps. Le bruit des pneus frottant le sol, les nombreux coups de feux agitent tous le monde. Il aura fallu que une simple minute pour me plonger par terre avec en dessous de moi, mes enfants et Lydie. Notre garde du corps debout en train de tirer, les gens qui se ruent à l'intérieur du grand palacio. C'était tellement rapide, je n'ai absolument pas pensé à la sensation que je ressens dans mon bras. Le sang coule sous les yeux d'Ezequiel qui pleure de peur. Putin mais c'était quoi ça ? Qui sont les bouffons qui ont osé faire cela ? Pleins de questions qui tournent dans ma tête dans ce lit d'hôpital.

De nombreuses personnes sont présentes, les médecins m'ont retiré les deux balles logés dans mon bras. Arrrhhhh la sensation est insupportable ! Je me tord de douleur, crie de toutes mes forces.  Le médecin me donne un sédatif afin de calmer la douleur avant que je puisse être emmené dans une chambre de l'hôpital. Sur le lit, nous passons dans le couloir où se trouve mes parents. Ma mère se jette sur moi, c'était beaucoup plus de peur que de mal mais le plus important c'est de savoir si les enfants vont bien. Sophie et Ezequiel ont l'air d'aller bien malgré que je constate que mon fils porte un plâtre à son bras. Bordel non ! Il a été touché par une balle ! Je vais les tuer ! Ma mère essaye de me calmer mais je deviens littéralement fou, ils ont fait du mal à mon fils et ça c'est pas possible. Mais visiblement ce n'est pas très grave, il s'est seulement tordu Le Bras lorsque je me suis plaqué contre lui.

Ezequiel : regarde papa, on a la même blessure

- La blessure de combat parce que nous sommes des combattants.. Vous allez bien ? Vous avez pas eu trop peur ?

Sophie : Si.. Papa, pourquoi les méchants nous veulent du mal ? On a rien fait pourtant.

Lydie : Sophie arrête de poser des questions debile. Quentin, mon amour ça va ton bras ? Tu n'as pas trop mal ?

- Ça va.. pus de peur que de mal.

Maman : Ce qui s'est passé est un véritable cauchemar. Il y aurait pu arriver quelque chose de plus grave ! Pourquoi on s'en est prit à vous ? Nous avons pourtant aucun ennemi, nous sommes aimés de tous.

David : Pourtant des gens ont essayé de s'en prendre à notre famille.

Papa : Bon calmez vous ! Il y a forcément quelque chose qui est derrière tous ça, je vais rassembler tous nos contact ainsi que la police afin de trouver les coupables. Je ne vais pas permettre qu'un autre incident de la sorte puisse toucher notre famille et notre image. David tu rentres avec ta mère, Lydie toi c'est pareil tu rentres avec Sophie. Ezequiel va devoir passer une nuit d'observation, il restera avec Quentin.

Lydie : Mais je peux rester avec lui, il aura peut être besoin de moi.

- Ecoute mon père, il a raison. Rentre avec la petite, c'est mieux que vous vous reposez.

Ça ne sert strictement à rien qu'elles puissent rester à l'hôpital. Ce n'est pas un endroit pour un enfant, mon père va devoir réunir toute son équipe afin de déterminer ce qu'il s'est passé et qui sont les coupables. J'ai hâte de découvrir qui a voulu s'en prendre à moi, qu'il m'affronte face à face comme un homme au lieu de se cacher derrière des armes. Il est évident que les armes ne font pas l'homme mais que les poings sont la meilleure des armes que nous avons. Après un dernier bisous de ma mère, elle installe Ezequiel sur mon lit avant que l'infirmier puisse nous conduire à notre chambre. Nous sommes des combattants, les González Lecompte ne ressentent pas la douleur ! Malgré la douleur que me provoque ma blessure, je serre fort mon fils dans mes bras qui a l'air drôlement fatigué par ce qui s'est passé et mérite du repos. Arrivé à notre chambre, un deuxième lit n'attend plus que la présence de Ezequiel endormie dans mes bras. L'infirmier m'aide à installer mon fils dans le lit puis nous laisse seuls dans la chambre. Mon poing serré, je veux juste retrouver la personne qui a osé nous tirer dessus comme de vulgaire animaux. Que ce serait-il passé si la balle aurait touché Ezequiel ? Que serait-il passé si les deux balles auraient touché mes organes vitaux ?

Lorsqu'on est si près de la mort, on se rend compte des bonnes choses que l'on risques de laisser derrière nous. Pour la première fois de ma vie, j'ai vu ma vie défilé mais j'ai également la souffrance de perdre un membre de ma famille. Plus jamais je veux sentir ceci, plus jamais je veux avoir peur ! Je me serai pas pardonné de n'avoir pas pu sauver la vie de mes enfants, de mon fils. C'est le bien le plus précieux que la vie m'a offerte, c'est mon premier enfant. Comment j'aurai pu faire sans lui ? Ne plus entendre sa voix le matin ? Ne plus voir dans ses yeux de l'admiration ? Et par dessus tous : Ne plus pouvoir me sentir aussi proche de mon passé ! Ezequiel est une pièce importante de mon existence autant que sa sœur Sophie mais il y a beaucoup plus derrière cet enfant. Mon histoire d'amour la plus belle et la plus horrible de ma vie concerne son existence. En fermant les yeux, je peux encore revoir le jour où sa mère m'a annoncé qu'elle était enceinte... Ce jour a été le plus merveilleux de ma vie ! Un petit bout de moi grandissait dans son ventre, une trace de mon existence sur cette Terre allait voir le jour. J'ai conçu cette enfant avec amour, avec toute la passion de mon âme. J'étais pas sûr de ce que j'allais devenir mais il était certain que j'ai finis par accepter ce rôle de parent. L'odeur de la cheminée remplit mes narines, son souffle près de mon oreilles réveillé en moi un sentiment incontrôlable alors que ses doigts se baladent dans mes cheveux. Nous étions là, devant la cheminée à nous unir et nous aimer. Son corps se crispa au rythme de mes mouvements en elle, sa bouche entrouverte laissé échapper des gémissements qui me redonnait confiance en moi. L'odeur de ses cheveux ébène crépus se marie avec l'odeur de sa peau qui me parais comme la plus belle odeur que je n'ai jamais sentis de ma vie.

La couleur de sa peau se lit avec la mienne pour ne former qu'une seule couleur. Je sent son ventre rond près de mon torse, ça me rend heureux de savoir que se loge dedans mon enfant. Bordel que c'est bon ! Je ne m'arrête pas de lui faire l'amour, de l'embrasser et de la regarder. Mais la douleur de mon bras finit par me sortir de mon rêve... Une infirmière vient me faire un contrôle dans la nuit pour savoir si tout va bien ainsi qu'à Ezequiel. Une forme de nostalgie me ronge de l'intérieur : Pourquoi j'ai rêvé de Grâce ? Depuis bien longtemps je ne pense plus à elle, je l'ai complètement sortie de ma vie alors pourquoi j'ai rêvé de ça ? Peut être que le fait de voir mon fils en danger m'a fais pensé à elle. C'est notre enfant à nous deux, il est un bout de sa maman et un bout de moi ! Un petit bout de la femme qui malheureusement après toute ces années, c'est la femme que j'aime. Oui je suis amoureux d'elle, je suis amoureux de sa manière qu'elle avait de rire à mes blagues. Ça m'a rendu complètement fou d'apprendre son infidélité... Grâce ne pouvait pas me faire ça ! Oui j'étais un énorme troue du cul en lui étant infidèle mais je ne pensais pas qu'elle aurait pu me la faire à l'envers. Après tous ce qui s'est passé entre nous, tous notre amour... Bordel pourquoi elle m'a fait mal en couchant avec ce bouffon de Javier ?

Je ne sais pas ils sont devenu quoi ces deux là, Javier et moi nous nous voyons quelques fois lors de fête familiale mais je ne peux faire semblant avec ce type. Derrière son sourire de merde, il le sait parfaitement qu'il a détruit tout ce que nous avons mit du temps à construire. Mais il faut que je me rend à l'évidence : tout est terminé ! Notre histoire s'est finit devant nos avocats, devant ce juge, devant nos familles. Ses larmes, ses cries n'ont pas pu changer grand chose à la décision du juge pour la garde de Ezequiel. Je ne pouvais pas accepter que mon fils grandit sans moi ! Le soleil finit par se lever, je ne peux m'empêcher d'appeler mon père pour avoir des informations sur la fusillade. Je veux retrouver les coupables !
Durant la journée, le médecin a accepte que nous puissions rentrer chez nous. Je ne supporte pas de rester sans rien faire et puis il est préférable que nous rentrons. Il y a peut être des forts risques que la personne qui a voulu nous éliminer rôde dans les lieux. Plusieurs garde du corps nous escortent jusqu'à la voiture avant que nous prenons la route en direction de la maison. Au bout de plusieurs minutes de trajet, nous arrivons a la maison. Il y a beaucoup de garde du corps devant les lieux, nous entrons dans la maison et je constate que ma mère est présente avec ma fille Sophie.

Maman : Oh mon fils, vous voilà de retour. Comment vous allez ?

Ezequiel : Mamie, regarde j'ai eu des bonbons à l'hôpital.

Maman : Ah oui ? J'espère que tu as été très courageux. Les grands combattants font preuve de beaucoup de courage comme toi.

Ezequiel : Oui moi je suis un combattant comme papa !

Sophie : Non c'est moi la combattante comme papa

Ezequiel : Non c'est moi !

- Bon les enfants ça suffit. Allez jouer dans la chambre avec votre nounou, les adultes vont parler de chose de grand

Ezequiel et Sophie : Mais on est grands !

- (rire) Oui je le sais que vous êtes grands mais là papa doit parler avec grand mère et tonton de choses importantes.

Sophie : Tu nous promets de nous raconter les choses importantes après ?

Ezequiel : Parce que nous aussi on veut savoir

- Promis

Les enfants finissent par courir dans leurs chambres pour aller jouer. Ça me fais bien rire qu'ils se prennent pour des grands, ils sont si petits et ils ont encore beaucoup de choses à apprendre de la vie. La vie n'est pas si rose comme ils ont tendance à penser ! Le monde regorge de personnes méchantes qui ne souhaitent pas le bonheur des autres. Mon bonheur est pour l'heure mis en danger avec ce qui s'est passé hier soir, je demande des informations auprès de mon frère et ma mère. Mon père est dans cette affaire, grâce à ses nombreux contact nous allons bien découvrir qui se cache derrière tous ça. Désormais je le sais que ma vie ainsi que celle de mes proches sont en danger et que quelqu'un souhaite nous faire du mal. Qu'est ce que nous avons pu faire pour qu'une personne ou alors un groupe de personne souhaitent nous nuire ? Il est vrai que notre condition de vie attise des convoitises, de la jalousie mais pas au point de vouloir notre mort. La mort n'est pas quelque chose qui me fais peur, nous allons forcément tous un jour passer par là. Toutefois le fait de savoir que ma famille est en danger ne me rassure pas du tout, il faut renforcer notre sécurité. Les garde du corps mis à notre disposition par mon père vont veiller à notre sécurité, celle de mes enfants également lors des sorties avec la nounou et à l'école. Lydie devra se contenter également d'un garde du corps, plus personne ne va se déplacer sans surveillance.

Nous allons devoir également renforcer la sécurité à l'entreprise, effectuer beaucoup plus de contrôle d'identité de tous les personnes entrant et sortant de nos locaux. Les magasins Lord.LC seront surveillés que ce soit à Paris, Londres, Rome et Madrid. Après ce moment de coordination avec ma famille, je m'installe sur le canapé avec l'aide de mon frère. Mon bras me fais très mal, visiblement les antidouleurs ne font plus leurs effets. Dans les films ont peut voir nos héros recevoir des balles dans le bras et ne rien sentir mais la réalité est toute autre ! J'ai envie de m'arracher le bras, ma mère me donne mes comprimés alors que j'aperçois Lydie vêtu d'une robe fleurie et une paire de talon doré se diriger vers la sortie.

- Lydie tu vas où ?

Lydie : Ça se voit bien mon coeur, je sors ! Aujourd'hui je dois me rendre au spa, ma peau est drôlement dégoûtante et avec le stress de hier soir pfff j'ai bien mérité un moment de détente

- Si tu veux sortir alors un garde du corps t'accompagnes à l'endroit où tu veux te rendre

Lydie : (petit rire) Comment ça, un garde du corps doit m'accompagner ?

- Après ce qui s'est passé hier soir, plus personne dans cette maison ne se balade seul. Les garde du corps nous suivront et nous escorteront jusqu'à l'endroit souhaité. Je ne vais pas permettre que quelque d'autres puisse être blessé ou pire mourir tant que l'on a pas découvert la ou les personnes derrière tous ça

Lydie : Il est hors de question que je me fasse escorter par un de tes gorille, tu as compris Quentin ? Ce qui s'est passé hier était une simple frayeur, arrêtons d'en faire toute une histoire

- Mais tu ne vois pas que nous sommes en danger ? Ezequiel et moi nous avons été blessé par l'incident et pour toi nous en faisons toute une histoire ?!? Tu es complètement folle. De toute façon c'est moi qui décide, tu ne sors pas d'ici toute seule

Lydie : JE TE DÉTESTE QUENTIN ! JE TE DÉTESTE !

Lydie finit par retourner à l'étage en me balançant son sac à main. Qu'est ce que j'en a faire qu'elle puisse partir se faire chouchouter ? Il s'agit de quelque choses de dangereux qu'ils nous arrivent tous et il est pas question que nous prenons des risques stupides. Par la même occasion, elle pourra rester avec les enfants au lieu de partir se faire peindre le visage pour une somme bien trop élevé que je dépense pour des conneries. Mon manager m'appelle, il était prévu que je me rend aujourd'hui à la galerie pour remettre de nouveaux tableaux pour ma prochaine exposition dans un quartier tendance de la capitale. Comment je vais faire avec un bras handicapé ? Ça me met en colère, depuis de nombreuses semaines nous préparons cette exposition et je refuse de devoir la reporter à cause d'un espèce de singlé qui souhaite me voir sous la terre. Des grands journalistes du monde entier vont être présents, il y aura de nombreuses personnalités célèbres, je ne peux pas repousser l'événement qui aura lieu dans deux semaines. J'informe mon Manager que je passerai demain lui remettre mes tableaux finit et les prochains dans quelque jours, je l'espère que d'ici là nous aurons trouvé les coupables. Après cette discussion téléphonique, je pars à l'étage pour me reposer. La nuit a été courte pour moi, les nombreux passages des infirmières n'ont pas arrangé les choses et je n'ai pas pu m'endormir tranquillement alors que mon fils doit sûrement avoir mal à son bras. Arrivé dans ma chambre, je constate que Lydie n'a décidément pas envie de me laisser me reposer. Des cries, des objets volent dans la pièce, ça devient de plus en plus insupportable de devoir vivre comme ça. Est ce que je ne pourrai pas mériter d'un seul moment de répit ? Personne dans cette putain de maison ne veut me laisser respirer ou quoi ?

Elle continue à crier, s'énerver sous mon regard bien trop loin dans mes pensées. Les cries se font moins assourdissant, j'ai l'impression de me retrouver dans une bulle transparente projetée dans mes souvenirs... Tout en la portant dans mes bras, nous atterrissons sur le lit comme de gros porcs. Les effets de l'alcool nous rendent complètement cons, nous rigolons comme des imbéciles mais bordel j'étais tellement heureux de l'entendre rire à mes conneries. C'est la première fois que je la vois bourré et franchement malgré ce qu'elle me dit me semble incompréhensible, je la trouve d'extrême talent sexy. Sa bouche pulpeuse, son teint ébène, ses courbes de son corps, son odeur et sa manière de rire me rend littéralement fou.

Flash Back

Grâce : Aller mon amour, fais un sourire à la caméra

- (rire) Espèce de folle, passe moi l'appareil photo... Bordel j'ai la tête qui tourne

Grâce : Moi aussi ! J'ai l'impression de voir pleins d'étoiles...

Grace se jette sur moi puis nous tombons sur le lit comme de gros porcs énorme. Nous pouvons contrôler nos rires. Ah Ahahaha bordel on est complément bourrés, on ne tient même pas debout et elle me raconte que du n'importe quoi. Grâce n'est pas quelqu'un qui aime boire, ce n'est pas son truc ! Pourtant ce soir nous avions envie de nous bourrer la gueule, oublier tout dans des bonnes bouteilles de bières locales. Nous venons de fêter notre première année de mariage ! Un mariage bien trop fous comme nous mais un mariage qui nous ressemble et non un truc de bouffon ridicule seulement pour se faire voir par les membres de la famille. Ni ma famille, ni sa famille étaient présents mais pourtant c'était pour moi le plus beau jour de ma vie. Après avoir lutté de toute mes forces pour l'arracher des bras de mon stupide cousin, je suis heureux de l'avoir auprès de moi. Son sourire qui fait apparaître ses dents du bonheur me font extrêmement rire. Grâce essaie tant bien que mal de se relever mais il est impossible, je la tire sur le lit et me met au dessus afin de contempler son si beau visage à travers la lumière de la Lune... Je pourrai le dessiner les yeux fermés, sa centimètre de son corps est une part qui est a moi.

Grâce : Bon alors, tu vas m'enlever mes vêtements ou tu vas me regarder ? J'ai tellement chaud !!! Aller Quentin.. s'il te plais. Ne sois pas méchant !

- (petit rire) Je vais t'enlever tes vêtements ça c'est sur... Mais je veux d'abord contempler ton visage.. Ton regard.. Tes lèvres... Grâce tu me rend complètement fou

Grâce : (Rire) Ah bon ? Mais tu sais ils vont où les fous ? DANS UN HOPITALLLL ! (Rire)

- (rire) Bordel comment tu es bien bourré. Tu dis n'importe quoi ! ... Mais je pense bien que j'aurai besoin d'aller chez les fous et voir un médecin.

Grâce : .. Et pourquoi ? Tu es fou ? Tu es toc-toc dans ta tête ?

- Non... mais je suis fou de toi Grâce... Je t'aime tellement, tu peux pas imaginer.

Elle me fit un sourire avant de m'embrasser fougueusement. Grâce n'est pas forcément de ce type de femme à prendre les devant, ce n'est pas son genre. Si il existe un « Dieu » dans ce monde alors peut être qu'il se trouve dans mon lit, près de moi et qu'il s'appelle Grâce !

Fin Flash Back

Une sensation étrange me touche mon bras handicapé, je ne peux contrôler un crie de douleur lorsque je sent que l'on essaie de me positionner dans mon lit. Les yeux entrouverts, je constate que Lydie n'est plus dans la pièce, la lumière du jour n'est plus présente, seul la nuit tapisse le ciel alors que la femme de ménage est devant moi avec un plateau repas. La montre indique 20 heures et demi... Putain j'ai dormis toute la journée ! La femme de ménage me préviens que ma mère s'occupent des enfants et que Lydie est dans le salon. David est rentré chez lui, de toute façon demain nous allons nous voir au bureau. Mon ventre gargouille, il faut que je mange d'autant plus que je n'ai plus trop sommeil. Une ratatouille accompagné par bon bain français hmmmm ça fait bien longtemps que je n'ai pas mangé cela. Ici les baguettes n'ont pas le goût français qui rendent nos pains, baguettes et viennoiseries tant spéciales. Après avoir mangé, j'appelle la femme de ménage pour qu'elle puisse venir récupérer mon plateau repas. Un moment j'entend du bruit en bas.. il me semble qu'il y a quelqu'un d'autre que Lydie dans le salon.

- Dites moi, il y a quelqu'un d'autre dans le salon. C'est qui ?

Femme de ménage : Euh monsieur.. je pense que c'est votre cousin. Vous savez, celui qui ne vient pas souvent ici.

Il y en a bien un seul de mes cousins que je n'accepte pas chez moi. Il me faut pas beaucoup plus pour savoir qu'il s'agit de Javier ! Si il cherche la bagarre ou les problèmes, il les trouvera. Ce bouffon n'à absolument rien à faire dans ma maison ! Il n'est ni le bienvenu ni un invité attendu. La femme de ménage m'aide à enfiler mon t shirt et mon jogging avant que je ne puisse me rendre dans le salon. Tout en descendant les marches, la colère bouillonne en moi ainsi que ma haine. Arrivé en bas, ma colère augmente d'avantage en le voyant assit sur mon canapé à discuter avec ma femme ! Mais il fait quoi ici ce salop ? Lydie finit par remarquer ma présence alors que celui ci déguste un verre de vin tranquillement posé sur mon canapé. Les deux finissent par se lever, Lydie me préviens que mon cher cousin voulait prendre de mes nouvelles après ce qu'il s'est passé hier soir. Pfff comme par hasard, ce bouffon veut me voir ou plutôt prendre plaisir à me voir blessé ! Je ne crois absolument pas à sa bonne volonté, toutes ces conneries familiales ne lui vont pas ainsi qu'à moi. Nous nous détestons, ceci n'est pas une nouvelle. Je lui ai prit Grâce et il m'a volé ma femme ou plutôt il a charmé mon ex femme pour qu'elle tombe dans son lit. Une vulgaire putain qui se lit avec mon pire ennemi sur cette Terre et qui est autre que mon cousin.

De longues minutes à écouter Lydie me conter la présence de ce type chez moi, nos regards se fixent. Un sourire se dessine sur son visage, espèce de bouffon. Je ne me lasse surtout pas de le regarder aussi mal que possible, de toute façon visiblement ce gars aime manger mes miettes. Ce n'est qu'un chien affamé, il ne vaut absolument pas'la peine t nous sommes bien trop différent. Je suis héritier d'une entreprise mondialement connue, peintre qui connaît un succès dans la capitale, une famille et une femme à mes côtés. Ce bouffon n'a absolument rien comme moi, il n'est rien du tout !

Javier : Et bah dis donc cousin, ils ne t'ont pas raté (petit rire) . Alors comme ça on veut vous faire du mal ? C'est étrange parce que vous semblez être des personnes bien

- Ferme la idiot ! Je sais bien que ça te fais plaisir de me voir dans cet état, ne joue pas la carte du cousin attristé par ce qui m'est arrivé

Javier : Il est vrai que ça me fais drôlement rire.. Alalah le Quentin qui prétend être intouchable, bien trop fort pour être la victime du peuple se retrouve sous la menace d'un ennemi. Dis donc cousin, à force de te faire des ennemis tu finiras les pieds sous terre

- DÉGAGE D'ICI SALOPARD ! SORS DE CHEZ MOI.

Javier : Ne t'inquiète pas cousin, j'allais justement partir. Je suis juste venu prendre des nouvelles de mon neveu Ezequiel. Comment il va le petit ? Il a drôlement grandit mais il ressemble de plus en plus a sa chère et tendre maman.

- (je le pousse vers la sortie) DÉGAGE DE CHEZ MOI IMMÉDIATEMENT SINON JE TE CASSE LA GUEULE BOUFFON. DÉGAGE D'ICI !

Les garde du corps me sépare de Javier avant qu'il puisse enfin sortir de ma maison. C'est la dernière fois qu'il se pointé chez moi, je ne veux plus le revoir ici. Mon poings atterrit dans le mur alors qu'un crie m'échappe, ça me rend malade de le voir et encore plus lorsqu'il parle de mon fils. Il n'a pas plus jamais intérêt de parler de lui sinon je lui brise les os et peut m'importe si il s'agit de mon cousin. Ma mère descend les escaliers, il semblerait que mon crie n'a pas échappé à ma mère mais ce soir je n'il pas envie de discuter. Lydie me regarde intensément puis me crie dessus au sujet de mon comportement notamment en ce qui concerne les propos de Javier concernant Grâce. Putain mais il y a absolument rien avec elle, ça ne sert strictement à rien qu'elle puisse me faire une crise de jalousie en sachant parfaitement que depuis des années nous avons plus de nouvelles d'elle. Je ne sais pas elle est devenue quoi et à vrai dire je m'en fiche un peu. Mais selon Madame Lydie, je suis encore affecté par ce qui s'est passé avec Grâce. C'était il y a 5 ans ! Cinq putain d'année que je n'ai pas de nouvelles de Grâce...

Pdv de Grâce

« Où commence le mystère finit la justice »

Le mystère de ne rien savoir, de ne pas comprendre une chose qui peut paraître si évidente. La sensation de nager dans un mensonge, une farce qui ne s'arrête pas. Depuis plusieurs jours je m'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de Ève. Comment se porte mon fils ? À t-il était blessé ? Je ne peux pas le savoir malgré que je consulte la presse espagnole afin de connaître plus d'informations. Mon Dieu je ne pensais pas que ça serait si dur de devoir chercher des informations loin du pays où l'action se passe. Pendant plusieurs jours je n'arrêt pas de réfléchir, de reconstituer... Il y a quelque chose d'étrange dans mon procès. Tant de mystère sur le fait que ma famille ne puisse pas voir Ezequiel. Pourquoi Quentin fait autant de mystère, de secret autour de notre enfant ? Tout le monde sais parfaitement bien que je suis sa maman. Tout en roulant, je continue a me poser des questions, chercher des réponses qui ne viennent pas à moi. Je finis par me garer dans la rue parisienne, il est préférable que je ne reste pas ici longtemps vu le prix de stationnement dans cette arrondissement. Dieu merci j'ai pris mon heure de pause afin de pouvoir me rendre ici. Il faut que je sache et découvre ce qui me semble bien trop anormal.

Arrivé devant le bâtiment, j'ouvre la porte très lourde avant de m'engouffrer dans les lieux. Un long frisson parcours mon corps en me remémorant de lourds souvenirs pas facile. Marche après marche, je sent que mon coeur se serre fort dans ma poitrine mais une petite voix en moi me donne du courage pour arriver à destination. La porte s'ouvre devant moi, un homme sort des lieux avec une femme. J'entre dans les locaux, il y a plusieurs personnes qui patientent pour un rendez vous. De toute façon, je ne suis pas là pour avoir un rendez vous, j'ai besoin que d'une simple information puis je m'en vais. Aujourd'hui je veux me battre pour mes droits de mère et si il faut que j'emmène de nouveau Quentin devant la justice alors je le ferais sans remords.

- Bonjour Madame, je viens pour une information. J'ai été la cliente de l'avocate Florencia Marescal et j'aimerai la voir de toute urgence

Hôtesse d'accueil : Malheureusement maître Marescal ne travaille plus ici depuis deux ans.

Comment ça Maître Florencia Marescal ne travaille plus ici ? Pourtant il s'agit bien de son cabinet d'avocat si je me trompe pas. L'hôtesse d'accueil m'explique que l'avocate a prit sa retraite et repartie dans son pays natal. Je reste un peu sous le choc d'apprendre le départ de Florencia, c'était une superbe femme avec moi et elle m'à énormément aidé à surmonter la procédure de divorce. Ce n'était pas simple pour moi ayant un petit bébé, revenant d'une longue période d'absence à Madrid. En elle j'avais vu comme une amie, une confidente toujours là pour m'aider et me conseiller du mieux qu'elle le pouvait au delà de son travail. Malgré que nous avons pas gagne le procès, je ne lui ai jamais voulu pour cela. Ce n'est pas elle qui m'a volé mon bébé mais bien Quentin et sa misérable famille ! Pourtant un petit détail me chiffonne un peu : pourquoi un départ ? Après tous, elle possédait un cabinet assez réputé pour les cas comme le miens, dans un bon arrondissement de Paris et je suppose qu'elle devait bien gagner sa vie. Finalement il est peut être normale qu'elle aurait préféré rentrer dans son pays pour finir ses vieux jours.. Qui ne souhaite pas cela ?

Mais il me faut des informations importantes en ce qui concerne mon dossier. Il était pourtant convenu d'une garde partagé mais Quentin n'a pas respecté la décision du juge donc par conséquent il doit répondre de ses actes. Mon fils est bien trop en danger avec eux, la fusillade et leurs nombreux ennemis risquent de mettre en danger la vie de Ezequiel et je ne vais pas le permettre ! Il me faudrait l'adresse de Maître Marescal, je pourrai sûrement avoir des informations sur mon dossier. Malheureusement l'hôtesse d'accueil refuse de me donner son adresse malgré mes supplications, on dirait qu'elle n'arrive pas a avoir un coeur celle là. Ça ne fait rien, je trouverai bien l'adresse de mon ancienne avocate et enfin pouvoir relever ce mystère en ce qui me concerne. Je finis par quitter les lieux puis me rendre dans ma voiture... Aujourd'hui c'est mon jour de repos, normalement je profite de ma journée pour regarder des films. Mais ma belle sœur Naomie souhaite que je passe chez elle, il u aura sûrement mon frère et mon cousin Benjamin. Arrivé dans le quartier de Nathan, je me gare rapidement puis je sors de la voiture tout en saluant les gens de son quartier.

Mon cousin Benjamin m'accueille avec un gros câlin puis je rejoins le salon pour saluer Nathan et son fils Sylvain. Oh il est trop beau mon neveu , il ressemble tellement à mon père ! Nathan continue à me faire quelques blagues, c'est devenu une habitude de se foutre de ma tête avec des blagues débiles sur les policiers. Je ne préfère pas prêter attention à leurs bêtises, je me rend dans la cuisine pour voir Naomie qui me fais un énorme bisous. Hmmm ça sent grave bon ! Je m'installe sur une chaise puis je prend une pomme.

- Tu prépares quoi toi aussi ? À chaque fois que je viens ici, je te trouve dans la cuisine

Naomie : Yo nako boma yo !

- (rire) bref comment tu vas ? Le petit il a bien grandit, il ressemble de plus en plus à mon père

Naomie : Énormément ! Il ne me ressemble pas du tout. Nos deux enfants ont prit que des visages de ta famille mais moi, nada ! .. Sinon comment tu vas toi ? Tu sors d'où habillé comme ça ?

- À vrai dire je suis partie au cabinet de mon avocate, tu te souviens ?

Naomie : oui je me souviens de cette femme. Elle était un amour avec nous, c'est dommage que ce qui s'est passé à pu se finir comme ça.

- Et bah justement à propos de ça, figure toi que lorsque je suis partis là bas l'hôtesse d'accueil m'a donné une information pour le moins étrange

Naomie : Comment ça « étrange » ? Explique toi.

- Elle ne travaille plus là bas

Naomie : Mais c'était son cabinet il me semble alors c'est bizarre qu'elle ne travaille plus là bas.

- Encore plus bizarre que je n'ai pas eu plus d'information sur savoir où et comment je peux la joindre.

Naomie : Hmmm la femme elle a quitté sûrement le pays pour se rendre dans son pays. Ça sent la retraite avant l'heure... Mais pourquoi tu veux reprendre contact avec elle ?

- Je compte récupérer mon fils ! De nombreuses années sont passées et je n'arrête pas de me dire que la décision du juge a été très dur

Naomie : Tu pense qu'il y a un truc derrière tout ça ? Parce que moi aussi je trouve que la décision a été prise rapidement, tes droits aussi n'ont pas été respecté si on lit le jugement donné. Quentin n'a absolument pas respecté la demande du juge concernant la garde partagée du petit.

Effectivement Quentin n'a pas respecté la décision du juge. Je peux comprendre qu'il n'a pas souhaité que moi je puisse être en contact avec mon fils mais ma famille a le droit de connaître Ezequiel ! C'est mon enfant également, il ne l'a sûrement pas fait tout seul alors je veux pouvoir le voir. Nous gagnons la salon, les garçons regardent la télé avant que nous puissions arriver. Naomie ne tarde pas à faire part aux autres la situation actuelle, le fait que Quentin n'a pas respecté la garde partagé et encore plus le fait que mon avocate n'exerce plus sa fonction. Toute cette histoire n'est pas cohérente, il y a énormément de zone de mystère... Toutefois il est clair que je dois retrouver mon avocate afin de pouvoir avoir mon dossier et aller de nouveau devant un juge pour récupérer mes droits de mère. Je leurs fait part de la fusillade qui a eu lieu à Madrid, ça me rend malade de ne pas pouvoir avoir plus d'information notamment sur la santé de Ezequiel. Ève n'a pas pu trouver plus d'information que moi mais il semblerait que ce soit des voleurs ou des ennemis de la famille. Ce qui peut arriver à la famille González Lecompte je m'en fiche, par contre si cela touche mon enfant alors je vais devoir me battre pour l'éloigner du danger permanent qui rôde dans cette famille. C'est décidé : je pars en Espagne !

Mon frère n'est pas d'accord avec le fait que je repars, c'est vrai que mes vieux démons rôdent là bas. Je ne sais pas si je vais supporter, c'est la première fois depuis longtemps que je suis prête à retourner à Madrid. Malgré la peur qui se loge dans mon coeur, ma force et ma rage de justice me donne suffisamment de courage pour partir. Naomie accepte de m'accompagner, ça nous fera aussi du bien de quitter un moment la France ! Durant la journée nous avons essayé d'établir un plan afin d'obtenir plus d'information sur mon avocate. Normalement je peux voir dans le progiciel du commissariat les informations personnels, peut être que je pourrai trouver l'adresse de mon avocate. J'envoie un message à Pascale afin qu'elle puisse chercher le nom sur le progiciel, ça va être compliqué de pouvoir demander de l'aide alors que mes collègues ne connaissent pas mon histoire. Il va falloir que je sois discrète, nous avons pas le droit de mener des enquêtes personnelle sans l'accord du chef.

Nous allons rester une semaine à Madrid afin de pouvoir découvrir le maximum d'informations... j'aimerai également voir mon petit garçon ! Mon Dieu, c'est si dur de sentir un vide dans mon coeur. Ezequiel est l'amour de ma vie, je ne sais pas à quoi il ressemble mais je le sent dans mon coeur que malgré tout cela, je pourrai reconnaître mon fils. L'instinct d'une maman ne se trompe pas ! Je suis à la fois tellement heureuse de me rendre à Madrid, c'était chez moi... J'ai vécu de belles choses, rencontrées des merveilleuses personnes qui m'ont permis d'être la femme d'aujourd'hui. Lucas, Finea.. mes fidèles amis me manquent, nous avons pas pu nous parler durant ces années mais je n'ai pas cessé une minute de penser à eux. Est ce que ils m'ont oublié ? J'espère que non parce que moi je ne l'ai pas oublié. La soirée arrive, il est temps pour moi de rentrer chez moi. Un dernier bisous à la famille puis je quitte les lieux pour me rendre à ma voiture. Aller c'est partie Grâce !

35 minutes plus tard, je me gare puis je me dirige vers chez moi. Il y a un peu de courrier, je le récupère puis j'entre dans mon appartement en jetant mes chaussures. Pfffff les journées en talons ce n'est plus mon truc, une bonne paire de basket ou de botte se relèvent beaucoup plus agréable. Et oui, la Grâce plutôt coquette n'est plus de ce monde.. À vrai dire, je n'ai plus souhaité avoir l'image de cette femme près de moi. Je me suis également coupé les cheveux, le maquillage n'est plus un domaine qui me plais. Cacher mes souffrances, mes cicatrices de la vie ne serviront à rien. Pourtant chaque jour que Dieu me permet de me lever, en observant mes poignets marqués par mes cicatrices, je me rend compte de ce qui a pu m'arriver si j'aurai réussi à me tailler les veines correctement. Aller Grâce, ne pense plus a de choses négatives et pense au bonheur que tu vas bientôt retrouver ton fils ! Durant la semaine, je me suis concentrée sur la disparition étrange de mon avocate, il semblerait qu'elle soit bien à Madrid mais qu'elle n'a pas prit du tout sa retraite... Un élément encore plus étrange, Pascale ainsi que mes collègues m'aident du mieux qu'ils peuvent même si ils insistent pour que je leurs raconte ce qui se passe et pourquoi autant de mystère. Mon chef m'a autoriser à prendre une semaine de congé, par contre lui il a fallu que je lui raconte mon histoire. Ça n'a pas été évident mais il a finit par me comprendre, je suis contente !

Samedi matin, 13 heures, aéroport Orly Sud,

Naomie arrive enfin avec ses valises, les petits resteront avec mon frère pendant cette semaine en Espagne. Nous passons l'enregistrement de nos bagages puis la sécurité de douane avant de nous rendre à la porte d'embarquement. Mes mains sont moites, pleins de flash back me reviennent dans la tête. Naomie voit bien que je suis pas bien, elle me calme et me rassure. Non non je ne vais pas baisser les bras ! Nous embarquons dans l'avion rapidement, je ne peux contenir mon souffle lorsque je finis par m'assoir et me rendre compte que cette fois ci je retourne vraiment à Madrid. Ève est au courant de notre arrivé, elle viendra nous chercher directement à l'aéroport. À 14 heures nous finissons par décoller en direction de Madrid !

Le trajet s'est bien passé, je me suis un peu renseigné sur les recherches que Timothé et les autres m'ont trouvé en ce qui concerne Florencia Marescal. Normalement avec ces infos je pourrai facilement la retrouver dans la capital et savoir ce que je dois savoir. L'avion finit par atterrir sur le sol espagnol, nous prenons nos bagages puis nous sortons de l'avion rapidement. Mon Dieu ça fait si longtemps, la langue espagnole me paraît si étrange, j'ai l'impression de la découvrir de nouveau. Au loin nous apercevons ma sœur Ève qui nous saute dessus, ça fait tellement longtemps que nous nous sommes pas vu.

Ève : Mais Grâce il t'es passé quoi dans la tête pour couper tes cheveux ? Eh si tu voulais faire un don, moi je suis là (Rire)

- (rire) regarde toi ma sœur, tu es tellement jolie. Tu as l'air épanouie, heureuse.

Naomie : avec son petit chéri on peut comprendre qu'elle soit heureuse.

Ève : et je vous cache pas que chaque jours avec lui c'est un truc de fou. Mais bon on pourra parler de ça à la maison.

Visiblement nous allons énormément parlé avec ma sœur, nous nous dirigeons à la sortie de l'aéroport avant de monter dans sa voiture. Durant le trajet je n'ai pas manqué une miette pour observer la circulation, la ville et tout ce qui me parais tant familier. Une larme coule sur ma joue en repensant à ce que j'ai pu vivre ici de merveilleux, ma vie laissée ici ainsi que mes souvenirs. Mon amour pour Madrid ne s'est jamais arrêté, c'est tellement grand que j'ai eu peur d'oublier cette belle langue espagnole. Arrivés devant chez elle, je prend une grande respiration en laissant mes longs souvenirs se bousculer dans ma tête alors que la sensation d'un vent chaud caresse ma peau. Felipe nous prend dans ses bras avant de prendre nos affaires, il me faut un verre d'eau vu la chaleur qu'il fait actuellement ici.

Ils nous installent dans nos chambres, l'appartement je le connais parfaitement bien vu que c'était le miens. La décoration est différente mais il reste encore de belles traces de mon passage ici. Aujourd'hui ça ne va pas être possible de commencer les recherches, il faut que nous nous reposons et que je puisse effectuer un plan. Ève et Felipe sont partit faire les courses avec Naomie, en attendant je vais pouvoir me reposer du voyage. Mon téléphone en main, je me dirige sur le balcon et je m'installe par terre.

- .. Te voilà de retour à la maison ! Aujourd'hui est le debut de la fin.. tu vas te battre pour Ezequiel et pour toi même.

Ma douce petite voix me chantonne ceci alors que mes yeux se ferment délicatement afin d'apprécier le moment présent. Je ne sais pas si tout est clair pour le moment, il va falloir que j'éclaircis certaines choses notamment où se trouve mon fils. Je ne me vois pas venir devant chez Quentin, sonner et lui réclamer mon enfant. Ça ne servira à rien ! Si je veux pouvoir récupérer ce qui m'appartiens il faut que je sois maline et que je trouve des solutions. Ma haine est encore plus forte en écoutant le spot publicitaire de la marque « Lord.Lc » ... Maudite famille ! Comment des personnes aussi amers de l'âme puissent agir dans le monde impunément, ne pas recevoir le même châtiment que les autres ? Se sont des dieux pour pouvoir avoir autant de privilèges ? Aller tant pis pour l'attente, je n'ai pas le choix que de commencer mes recherches dès maintenant. J'enfile mes chaussures en oubliant pas de laisser un mot sur la table avant de quitter l'appartement. Il va être bien difficile de se déplacer dans la capital avec aucun moyen de transport, il faudrait que je puisse appeler un taxi mais par chance un taxi s'arrête puis je monte dedans et lui indique la rue. Lunette sur le nez, le vent caressant ma peau, mon corps se déhanche au rythme de la musique venant de la radio.

Le chauffeur de taxi est plutôt sympathique, nous parlons un peu de la vie ici. Il est surprit que je puisse parler couramment l'espagnol et que je connais les lieux. Quelques présentations, je lui fais part que je suis policière en France. Entre les lois françaises et espagnoles il y a des petites différences puisque ici ils fonctionnent également selon les régions. Après un long moment à rouler, nous arrivons devant une belle maison plutôt bien décoré de l'extérieur. Mon coeur bat assez rapidement... Mon Dieu est ce que je ne commet pas une erreur ? J'ai tellement peur et je me demande pourquoi. Après toutes ces années, je me rend compte que je suis presque arrivé au but et qu'avec les informations de mon dossier je pourrai ouvrir une nouvelle procédure. Aller du courage, je sors de la voiture puis je me dirige vers l'interphone.

Une longue attente dans le silence, mes mains tremblent alors que j'essaie par tous les moyens de por si il y'a une ombre qui passe près de la fenêtre. La porte d'entrée finit par s'ouvrir devant moi... Et ce tenant au pied de la porte, Florencia Marescal. Nous nous observons dans un silence avant qu'elle puisse me prendre dans ses bras.

Florencia : Ma petite... Grâce... Comment tu vas ?

- plutôt bien et vous ?

Florencia : .. bien. Viens, entre !

Nous entrons dans la demeure qui drôlement décoré de plante et une grande bibliothèque est logé dans le grand salon. Je m'installe sur le canapé alors que Florencia me propose à boire, un café serait pas de refus après cette accueil du moins chaleureux. Mais j'ai cette sensation qu'un malaise plane dans la maison... elle n'ose pas me regarder dans les yeux, parle beaucoup et bouge énormément. Étant policière, nous pouvons reconnaître lorsqu'une personne n'a pas l'air totalement honnête ou qu'il se passe quelque chose. Mes nombreux interrogatoires m'ont bien apprit que l'expression corporellement être un bon moyen de déterminer si l'accusé en face de moi est coupable, sait des choses ou qu'il nous a menti. Et je le remarque bien que Florencia Marescal n'est pas suffisamment tranquille, elle finit par s'installer en face de moi et me pose des questions sur ma vie notamment ma sortie de l'hôpital. Toutefois je ne suis absolument pas là pour lui raconter ma vie, il y a des choses auxquelles nous devons discuter et éclaircir des éléments bien trop étranges pour moi. Notamment son départ pour Madrid !

Florencia : En tout cas je suis bien heureuse que tu puisse aller de l'avant aujourd'hui. C'est très bien Grâce !

- oui c'est bien mais pour que je puisse aller de l'avant, il y a des choses auxquelles vous devez me dire notamment ce que vous faites ici.

Florencia : (rire nerveux) comment ça « ce que je fais ici » ? J'ai voulu tout simplement retourner chez moi

- Justement c'est bien bizarre. Votre cabinet était assez réputé, vous êtes une avocate reconnu pour les cas comme le miens mais subitement vous quittez le pays.. Je trouve juste cela étrange et je pense que vous me cachez quelques chose

Florencia : Grâce tu devrai t'en aller.. euh.. je ne vois pas de quoi tu me parles.

- Oh bien sûr que vous voyez de quoi je parle madame. Écoutez, si vous savez des choses il est préférable que vous me le dites maintenant avant que les choses prennent de grandes proportions.

Florencia : Mais.. je ne sais rien du tout ! Nous.. écoute tu te souviens que j'étais ton avocate, je ne pourrai pas te cacher des éléments importants.

- Je ne vous crois pas Maître ! Il y a beaucoup trop de mystère autour de vous qui relie mon histoire et je compte bien le découvrir.. Et je préfère vous prévenir, si vous êtes impliqué dans quelque chose je vous ferez emprisonner pour complicité alors autant me dire la vérité rapidement... Je compte bien rendre justice et récupérer ce qui m'appartient et si je dois en venir aux mains et être dur alors je le serai.

Je suis parfaitement sûr maintenant qu'elle connaît des éléments importants dans mon histoire ! Son déménagement, sa retraite prise à mon goût trop tôt.. Non je suis persuadé qu'elle sait ou a fait quelque chose et je vais le découvrir. Florencia Marescal connaît la loi française, si elle a joué un rôle dans ce qui m'est arrivé alors elle risque beaucoup notamment de partir en prison pour complicité et abus de ses droits vu qu'elle a été mon avocate. Toutefois je lui laisse ma carte, elle pourra m'appeler si elle finit par se décider à me dire la vérité. Je finis mon café puis je quitte la maison en la laissant le regard bien perdu, aujourd'hui je vais plus me faire manipuler comme une gamine. Je suis Grâce Loubasou, inspecteur de police et maman ! Par chance le chauffer du taxi m'a gentillement attendu, je monte dans le véhicule puis nous partons en direction de chez Ève et Felipe. La journée touche à sa fin, je suis plutôt fatiguée mais je suis contente d'avoir pu commencer mon enquête. En espérant que celle ci soit fructueuse ! Arrivé devant le bâtiment, je règle la course puis je monte à l'appartement.

Il semblerait qu'il soit tous à la maison, ils me questionnent pour savoir où j'étais pendant tous ce temps. Ahaha ils arrêtent pas de s'inquiéter pour moi, je suis une grande fille quand même alors c'est débile de s'inquiéter. Mais je leurs raconte ma rencontre avec Florencia Marescal, tous mes doutes et mon avis sur l'implication de cette femme qui me semble évidente. Ils ont l'air du même avis que moi, nous nous installons dans le salon afin de monter un plan. Il y a drôlement des éléments, de personnes concernées... Il va falloir que je retrouve les avocats de Quentin, le juge qui a traité notre divorce et enfin essayer de sortir des infos auprès de Florencia Marescal. Je ne compte pas lui laisser une minute de répit ! Personne ne m'a laissé ma minute de répit depuis que mon enfant n'est plus auprès de moi, ils sont tous coupables de ce qui m'est arrivé et aujourd'hui ils vont tous payer un par un ! Je vais doucement prendre ma revanche sur toutes ces personnes un par un et finir avec la personne qui m'a fait le plus de mal dans ce monde : Quentin !

Il va me le payer pour tous ces moments de souffrance, les humiliations, la séparation de Ezequiel et moi. Tant qu'il n'aura pas payé, ressentie la même douleur que je garde en moi, je ne le laisserai aucun jour de répit. Son enfer commencera maintenant et se finira quand je l'aurai décidé !

Ève : Je suis contente que tu puisses voir les choses comme ça. Cette maudite famille va nous payer toutes tes douleurs !

Lipé : D'ailleurs les filles je pense que l'information que j'ai pourrai vous intéresser

- Comment ça Lipé ? Qu'est ce que tu sais de cette famille ?

Lipé : Il semblerait que un de mes amis aurait aperçu la femme de Quentin récemment dans un restaurant avec Javier.

Ève : Ils ont dû sûrement déjeuner ensemble pour parler de leurs famille. Javier ne la supporte pas vraiment alors je ne pense pas qu'il aurait envie de se la coltiner

- Ève à raison ! Je me souviens que Javier n'était pas du tout amis avec Lydie, la dernière fois que nous nous sommes vu dans la égaleriez d'art, ils se sont également insultés lors de ma dispute avec Quentin

Lipé : Alors le Javier que tu me parles a drôlement changé son point de vue en ce qui concerne Lydie puisqu'il déjeuner avec elle et ils avaient l'air proche.. Proche comme un petit couple !

Comment ça Javier et Lydie proche comme un petit couple ? Venant de cette pimbêche, ça m'étonne pas qu'elle souhaite se taper Javier vu qu'elle touche à tout mais venant de mon ami, je trouve cela bien étrange ! Felipe n'est pas du genre à mentir, ce n'est pas son truc... Mais je veux des preuves parce que pour moi il est absolument impossible qu'il se passe quelque chose entre eux deux. Lydie est complètement folle de Quentin, elle l'aime énormément alors je ne pense pas qu'elle puisse le tromper avec qui l'aurait cru : son cousin Javier ! Toutefois je veux quand même garder un œil ouvert sur cette femme, elle me payera également tous le mal qu'elle a pu me faire et je compte également lui réserver un sort comme les autres. L'élément que Lipé nous a donné pourra être utilisé contre elle, on verra si elle assumera son infidélité et par la même occasion si ça peut briser le coeur de Quentin alors je ne suis absolument pas contre l'idée !















La justice commence maintenant...



































La suite prochainement...

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