« Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison »
On a beau se dire que le bonheur est a notre disposition, il suffit juste de saisir sa chance, malheureusement ce bonheur dure qu'une simple durée. Mon regard est ce qu'il dit tout ce que je cherche depuis un moment à cacher ? Est ce que je dois continuer mon mensonge et la faire souffrir ? Non mon ami, elle ne mérite pas ça. Cette femme qui se tient près de toi dans ce lit, sa peau ébène qui est illuminé par la lumière de la Lune, son ventre abritant mon enfant, non elle ne mérite pas cela. Ma conscience ne me permet pas de trouver le sommeil, je revois encore cette scène dans ma tête lors de la Baby Shower. Le sourire narquois de Javier me rend malade, j'ai envie de le tuer ! Oui de le tuer. Lydie a bien choisit son allier pour me nuire, briser tout ce que je suis en train de construire. Pour la première fois de ma vie je me sent incapable de faire autrement que de dire la vérité avant que ce soit une autre personne qui lui annonce ma connerie.
Pourtant une petite voix en moi me fais comprendre que je dois attendre avant de lui dire. Elle est enceinte et ça serait tellement horrible pour elle... Et si elle perdait le bébé à cause de moi ? Non non ce n'est pas possible. Ce n'est pas une nouvelle comme ça qui va perturber Grâce. Elle a sa fierté et je le sais que la seule chose qu'elle me fera c'est de me faire du mal un petit moment avant de revenir dans mes bras. On a toujours eu cette habitude de nous disputer et nous remettre ensemble ! Grâce m'aime et elle se rendra compte que nous pouvons pas vivre l'un sans l'autre d'autant plus que nous aurons un enfant ensemble. Mais je dois absolument régler cette histoire avec Lydie, il faut que cette mascarade s'arrête maintenant sinon je n'aurai pas le choix d'utiliser les grands moyens. Durant mes longues relations avec certaines femmes, il y en a aucune qui a réussi à faire naître en moi à la fois de la haine, une rage. Aucune femme n'a le droit de jouer avec moi ! Je suis Quentin LECOMPTE GONSALEZ et il est pas question que l'on joue avec moi. Je serai même capable de tuer si on m'attaque !
Ma colère est aussi puissante que m'amour que je ressens pour Grâce mais elle est dangereuse. Il faut que je vois Lydie, elle ne va pas jouer avec moi. Tout en me levant du lit, je récupère mon jogging et un t shirt puis j'enfile mes baskets avant de quitter la chambre. La nuit est déjà bien présente, l'heure indiqué par la montre me confirme que nous sommes en pleine nuit. Mais Grâce ne se réveillera sûrement pas à cette heure là, c'est une grande dormeuse. Arrivé en bas des escaliers, je récupère ma clef de voiture puis je sors de la maison. Je m'engouffre dans ma voiture étrangement au ralenti, je n'ai pas envie de me faire griller par mes parents dont leurs chambres donne sur la cours. Aller mon pote let's go ! Je prend la route en direction de chez Lydie. Durant le trajet je n'ai pas arrêté de penser, de me souvenir de la tete de Javier. Mes mains agrippées sur le volant, j'essaie tant bien que mal de contrôler cette rage qui me consume intérieurement.
Au bout de plusieurs minutes, j'arrive devant le bâtiment de Lydie. À la vue de sa petite Twingo, je devine qu'elle est chez elle. Je sors de la voiture tout en oubliant pas de la verrouiller avant de gagner l'immeuble de Lydie. Les lumières du couloirs illumine les lieux alors que mes pas se font entendre comme un grand échos mais j'arrive devant la porte de chez Lydie puis je toc. C'est au bout de cinq longues minutes que la porte s'ouvre pour faire face à Lydie vêtu d'une simple nuisetté rouge qui dévoile sa magnifique poitrine. Ehhh Quentin on est pas là pour ça ! Je ne perds pas forcément de temps et j'entre dans son appartement sous ses cries.
Lydie : Non mais tu te prends pour qui pour entrer de cette manière chez moi ?
- (je l'attrape par le cou) espèce de salope, tu pensais que j'allais oublier ce que tu m'as fais. C'est la dernière fois que tu te pointe chez moi pour me menacer. Préviens aussi mon imbécile de cousin que la prochaine fois, je ne serai sûrement pas si gentil que vous le pensez.
Lydie : (rire) toi et tes stupides menaces tu les gardes. Tu as voulu jouer alors tu vas me le payer mon beau... À moins que tu fasses quelque chose.
- je ne vais rien faire pour toi ! Tu es prévenue, si je te vois près de chez moi, près de ma famille ou alors de Grâce, je te tue de mes propres mains.
Lydie : alors tue moi toute suite idiot ! Mais avant, laisse moi te montrer ce que tu perds idiot parce que je serai toujours celle qui sera dans tes fantasmes.
Elle me tire de force vers elle avant de poser ses lèvres sur mes lèvres. J'essaie de toute mes forces de la dégager mais il est bien difficile, elle touche mon attribut masculin tout en se baissant. Bordel de merde ! C'est compliqué de rester de marbre, je n'arrive même plus a me contrôler en me rendant compte que mon soldat est au garde à vous. Qu'est ce que je suis en train de faire ? Pourquoi je fais ça ? Je devrai sortir d'ici et partir mais je n'arrive pas à lui dire non. Tout en la portant en direction de sa chambre, je dévore ses lèvres alors que ses mains se perdent dans mes cheveux. Nos corps sont en chaleur, ses ongles entrent dans ma peau alors je lui mords ses lèvres. Nous le savons tous les deux que cette nuit sera dangereuse, que je risque d'avoir des regrets par la suite mais surtout que je ne compte pas oublier ce moment. Nos corps se lient sur ce lit, les lumières traversent la pièce alors que nos cries inondent la chambre. Je n'arrive pas à me dire que je suis en train de commettre une erreur parce que je prends mon pied.
Après ce moment de folie, nous nous allongeons sur le lit bras dessus bras dessous. Lydie pose sa tête sur mon torse alors que ses doigts caressent ma barbe. Pfff c'était une putain de nuit mais la réalité est bien différente.
Lydie : je le savais bien que tu allais de nouveau tomber dans mes draps. Tu penses que ta baleine de femme peux te faire crier comme moi ? Jamais.
- Tu ferme ta gueule et ne parle plus de Grâce. Tu n'es qu'une simple pute avec qui j'ai commis une grosse erreur.
Lydie : tu es un pauvre idiot. Sache une chose : tu es à moi ! Personne ne te séparera de moi.
Pourquoi a chaque fois je tombe sur des femmes qui me font perdre la tête ? Mon coeur me dit que je suis en train de commettre une énorme erreur et que je vais en souffrir si je continue mais mon corps me dit de rester encore dans ses draps et lui faire l'amour jusqu'à ce que mon âme n'en puisse plus. Mes yeux finissent par se fermer sous les douces caressent de mon amante.
Le soleil se lève, les rayons du soleil me sortent de mon sommeil mais je sent l'odeur du café qui chatouille mes narines. Je finis par ouvrir les yeux.. Ses cheveux ondulés habillent son corps caramel qui me rends dingue. Elle m'embrasse tendrement mais le goût des remords est présent. Nous prenons notre petit déjeuner ensemble, il faut que je parte d'ici. La montre indique 10 heures du matin, putain je suis en retard pour le boulot en sachant que mon père est sûrement déjà à Lord.Lecompte.
Je récupère mes vêtements que j'enfile rapidement sous le regard de Lydie mais je n'ai pas le temps pour une autre partie de jambe en l'air. Arrivé dehors, je monte dans ma voiture en direction de l'entreprise. Chance pour moi, je laisse toujours des vêtements dans mon bureau donc je n'ai pas de raison de repartir à la maison. Durant le trajet, David m'a appelé pour savoir où je suis. Mon père est par chance en rendez vous avec notre équipe, ça me laisse le temps de me rendre au bureau sans problème.
Quelques minutes plus tard, j'arrive devant Lord.Lecompte puis je me gare dans notre parking privé. Aller mon pote, c'est une longue journée qui commence et j'espère que tu auras la tête sur les épaules et non dans la nuit dernière. La matinée se passe plutôt bien, mon père n'à pas remarqué que je suis venu en retard au boulot mais ce n'est pas grave. De nombreux appels, des rendez vous fixés en France et à Londres, il va falloir que je me rends demain à Paris pour les rendez vous avec nos clients. C'est important pour nous de pouvoir garder nos fidèles clients !
La secrétaire m'a déjà réservé un billet d'avion, normalement pour le logement ça ne sera pas un problème puisque je compte dormir dans un hôtel pas loin de l'entreprise. Ce voyage pourra aussi me permettre de faire un passage chez Gloria, ça fait un long moment que l'on s'est pas vu et j'ai drôlement de chose à lui raconter. Elle sera ravis de savoir que je vais bientôt être papa ! Ça me rend tellement heureux de pouvoir me dire que mon fils grandit dans le ventre de Grâce, qu'il est en sécurité et au chaud. Tout en étant dans mes affaires, la tête perdu dans mon écran et au téléphone avec un client, un moment la porte de mon bureau s'ouvre... Non mais elle fait quoi ici ? Lydie entre dans le bureau avec un grand sourire, je lui demande pourquoi elle est présente mais elle me montre seulement sa montre. Mais de quoi elle me parle ? J'essaie tant bien que mal de comprendre sa présence dans mon bureau. Elle finit par me mimer que nous avons rendez vous avec un magazine spécialement dédié aux nouveaux talents qui aimerait en savoir plus sur nous et faire une collaboration. C'est ce que j'attend depuis des années une reconnaissance de mon talent et je vais pouvoir réaliser mon rêve ! Au bout de quelques minutes, je finis par raccrocher avec le client avant de m'approcher de Lydie.
- je t'ai dit de ne pas venir ici putain ! ..
Lydie : c'est comme ça que tu m'accueille mon beau ? Pourtant ce matin tu étais beaucoup plus tendre. (Elle touche mon visage)
- arrête tes conneries et dit moi pourquoi tu es là ? Nous devons nous rejoindre dans ton appartement pour l'interview et non ici. Si mon père ou n'importe qui te vois, je suis mort et toi aussi
Lydie : mais ton père me connais déjà alors don't worry baby. Souviens toi que tu m'as présenté lors d'un dîner si je me trompe pas.. Ahlala ça fait déjà bien longtemps.
Sa présence ne se justifie en sachant que si mon père apprend que je prend un peu de ton de mon travail pour mes occupations autres que l'entreprise, nous allons nous disputer et c'est la dernière des choses que je veux pour le moment. C'est déjà assez difficile de faire semblant que tout va bien alors que je le vois bien que mon père ne supporte pas Grâce et que ça le dérange que j'ai pu avoir un enfant avec une femme de couleur. Oui les faux semblants de mon père sont bien visible et je l'ai connais par coeur malheureusement. Nous sommes pareil et il est très difficile de faire semblant, de ne rien laisser paraître alors que nos yeux et nos gestes en disent longs. Il faut qu'elle parte d'ici, de toute façon nous allons nous voir chez elle pour l'interview. Je la pousse vers la sortie avec difficulté mais par malheur, mon père ainsi que mon petit frère David entrent dans mon bureau et nous font face.
Vu le regard de David, je comprend bien qu'il se demande ce que fait Lydie dans l'entreprise. David n'a jamais pu supporter Lydie, selon lui c'est une profiteuse qui ne cherche qu'à se faire bien voir. J'avais bien vu le visage de Lydie, elle est pourrie de l'intérieur et une sale petite conne mais pourtant je n'arrive pas à me débarrasser d'elle. C'est comme ci elle m'a jeté un sort et qu'il est bien difficile de se défaire de ses griffes. Mon amour pour Grâce est encore plus présent en moi, il me procure tant de joie mais aussi une force inexplicable. Grâce est ma femme, c'est elle qui me connais plus que n'importe qui... Pourtant je n'arrive pas à oublier Lydie ! Ça me fais un pincement au cœur de me dire que je ressens de la jalousie lorsqu'un autre homme s'approche de Lydie ou même le fait de l'avoir vu auprès de Javier me rends malade. Je déteste qu'on me prenne ce qui m'appartient et en l'occurrence elle est à moi ! Oui elle est à moi autant que Grâce. Ma vie est un champs de bataille... Grâce représente l'amour qui me rend fort et vivant mais Lydie est la passion qui me fait vibrer. La voix de mon père finit par me sortir de mes pensées lorsqu'il salut Lydie d'une poignée de main chaleureuse.
Mon père : Ça fait bien longtemps que nous nous sommes pas vu. Comment vous allez ?
Lydie : je vais bien et vous ? Je vois que vous êtes en forme. Et vous êtes toujours aussi beau
Mon père : (petit rire) merci jeune fille. Quentin tu ne m'as pas dit que tu étais resté ami avec elle.
- euh.. ouais..
Lydie : Votre fils et moi on est restés très proche. C'est bizarre mais entre nous il y a encore cette alchimie qui m'a fais tomber amoureuse de lui... C'est un homme formidable et pleins de talent.
Mon père : je me suis toujours demandé pourquoi tu t'es séparé de cette jeune femme ?!? Elle est très bien éduquée.. Ce sont sans doute l'éducation européenne que vous avez reçu.
Lydie : Évidemment ! Ma maman m'a inculqué toute les valeurs de la dynastie de mes grand parent qui était anglais. Dieu merci je n'ai pas connu ce côté africain de mon père.. Ma mère a commis l'erreur de tomber amoureuse d'un pauvre noir mais par chance elle a prit la meilleure décision en oubliant ce type et m'éduquer avec toute la classe de mes grands parents.
Mon père : Je vois ça ! Alors dites moi, que nous vaut votre visite ?
- euh papa on doit partir parce que je lui ai promis que nous allons manger ensemble en vu de notre bonne amitié. Ça fait un bon moment que l'on s'est pas vu donc je me suis demandé si... si on devait pas se revoir ?!?
David : Hmm..
Mon père : En tout cas je trouve que c'est une bonne idée. D'ailleurs je voudrai savoir si ça vous dit d'accompagner mon fils en France ? Il a drôlement de chose à faire et puis sa femme ne pouvant pas se déplacer en vu de sa grossesse alors accompagnez le !
Lydie : avec plaisir !
Il semblerait que je n'ai pas vraiment le choix ! Mon visage en dit long de ce que je pense du plan débiles de mon père. Il le sait parfaitement bien que je suis avec Grâce mais il me parle de Lydie et se comporte comme ci le fait que je puisse voyager avec mon ex petite amie est normal. En même temps je le sais bien qu'il a toujours voulu une femme comme Lydie, fille d'une grande famille de riche, éduquée et surtout Blanche ! Oui parce que malgré que Lydie soit métisse, elle a grandit seulement en connaissance ses origines anglaise et espagnole du cotés de sa mère. C'est bien ridicule qu'elle puisse haïr ce côté d'elle qui fait toute sa personne. Mais visiblement ceci ne dérange pas mon père, les origines noires de Lydie n'est pas une fatalité quand on sait que celle ci ne les connaît pas et s'en contre fou complètement. Ils continuent de discuter entre eux alors que je sent le regard de David posé sur moi... Il doit penser que je suis complètement fou de côtoyer Lydie alors que nous sommes ex et que je suis après et avec Grâce. Mais putain si il était au courant de ces folles nuits que j'ai passé avec elle, je serai sûrement sur le banc des accusés à plaider coupable d'avoir commis le crime de vivre une passion dangereuse et un amour de folie : une double vie intense et puissante !
C'est décidé, Lydie va m'accompagner demain en France ! Ma raison me dit que je vais passer un beau week-end en sa compagnie, nous allons sûrement pas être sages mais je prends le risque. Mon coeur me dit d'arrêter cela, que je suis en train de m'enfoncer dans une connerie énorme que je me demande bien si je pourrai me faire pardonner un jour pour tous ce que je suis en train de faire. Arrrh suffie de toujours se priver de vivre comme on le souhaite ! Je suis un homme et j'ai des besoins alors au diable mes remords et je profite de la vie. Après une discussion avec mon père, nous finissons par quitter le bureau ensemble et nous gagnons l'ascenseur pour nous rendre dans le parking. Arrivé dans l'ascenseur, je ne peux me contenir que de lui voler un baiser chaste qui l'a laisse agréablement surprise. Oui ma jolie, tu risque de pas regretter ! Arrivé au parking, nous nous engouffrons dans ma voiture puis nous prenons la route en direction d'un parc au centre de la ville. Ce côtés de Lydie me surprend, elle est très connectée à la nature et retransmet cela dans ses peintures. Arrivé au parc, nous sortons de la voiture puis nous entrons dans le parc remplit de verdure. C'est la première fois que nous prenons le temps de sortir, nous voir en dehors de quartes murs.
Au loin j'aperçois un journaliste et des toiles vides. Nous saluons le journaliste avec un photographe puis l'interview commence. C'était plutôt drôle, ils nous proposés de réaliser plusieurs tableaux qui seront exposés dans une galerie assez moderne de la ville. Un côté plutôt urbain qui cherche de nouveaux talent. Ça me plais comme idée ! Je me suis toujours inspirée des graffitis, urban style avec des messages plutôt fort comme la haine, la douleur, l'amour, la violence et la rage. À l'époque de mes débuts dans le dessin, Grâce m'a emmené dans un endroit dans son quartier où nous pouvons voir de nombreux dessins d'artiste urbains qui expose à l'air libre leurs œuvres. Là bas rien était payant, tu avais le droit de t'exprimer et de transmettre tes émotions sur les murs sans que ceci gêne les autres. Au contraire, ceci habillé son quartier et donné une nouvelle image beaucoup plus talentueuse de son quartier. Depuis ce jour je me suis drôlement intéressé à l'art urbain malheureusement non reconnu par de nombreux critiques qui pensent que ceci est un signe de rébellion. La rébellion est traduite par la forme de nos émotions dessiné sur un mur, un bâtiment ou alors sur un train.
Tout en dessinant, je me souviens de ce qui m'a rendu heureux durant ce temps. Le sourire de mes amis, nos endroits fétiches que nous fréquentions pour passer le temps. Tous se déverse sur cette toile comme de l'ancre, la couleur fait place au nombreux dessin sombre qui transmet ma douleur et ma peine. La journée finit par se terminer, l'interview a été courte ce qui nous a permit de rester dans ce parc jusqu'à la fin de la journée pour peindre et penser à autre chose que mes problèmes. Mais demain il faut que nous nous levons tôt, nous regagnons ma voiture puis j'installe les deux toiles dans les sièges arrière de la voiture puis chacun de nous s'engouffre dans la voiture. Il est temps décentrer chez soit ! Je prend la route en direction de chez Lydie, durant le trajet je lui fais part qu'elle ne doit pas se faire des idées avec moi. Elle est juste une simple passade, un divertissement et rien de plus. Je ne suis pas amoureux d'elle et il est hors de question que je puisse perdre Grâce par sa faute. Arrivé devant chez elle, elle sort d d'la voiture en récupérant sa toile.
Lydie : À partir de maintenant Quentin, c'est moi qui tient les raines ! Tant que je n'aurai pas décidé que ce soit finit alors tu es à moi.
Elle m'envoie un baiser avant de prendre la route dans son immeuble. Ça m'importe absolument pas ce qu'elle vient de me dire, la chose que je souhaite c'est qu'elle garde la bouche fermée. Je démarre la voiture pour rentrer a la maison. Au bout de plusieurs minutes, j'arrive devant ma demie rue et prend le temps de me garer.
Pdv de Grâce
La journée a été horrible et intense pour moi. À vrai dire je suis fatiguée de ma grossesse et tout ce qui suit de près ou de loin à mon ventre rond. Le terme de la naissance est dépassé depuis exactement 3 jours mais visiblement Ezequiel n'a toujours pas envie de sortir son bébé et préfère rester au chaud dans mon ventre. Ça m'énerve un peu parce que j'étais persuadée que j'allais accoucher dans peu de temps mais malheureusement ce n'est pas le cas ! Toute la journée je reste dans cette maison à ne rien faire, combien de fois je marche dans ces pièces bien propres qui me rends folle. Nombreuses heures au téléphone avec ma maman qui supporte mes coups de folie et mes crises, la mère de Quentin n'est pas en reste non plus puisque je lui fais vivre sûrement un cauchemar avec ma mauvaise humeur. La pauvre ! Je me sent drôlement mal de lui faire subir cela, elle doit sûrement vouloir m'arracher la tête et c'est mérité.
Toutefois depuis hier je n'ai pas vu Quentin. Ce matin en me levant, j'ai pu constater que le lit été bien vide.... Mais où est t-il partie et surtout à quelle heure ? Aucune personne dans cette maison étaient réveillé, en observant par la fenêtre, j'ai pu constaté que sa voiture n'était plus là... Il a dû dormir dehors. C'est drôlement bizarre parce que je me souviens pourtant être partie dormir avec lui et qu'il était avec moi dans le lit alors pourquoi ce matin n'était t-il pas présent ? Durant toute la journée je n'ai pas arrêté de penser, de me poser des questions. Tout en étant dans le salon assisse sur le canapé à toucher mon ventre rond, la porte d'entrée s'ouvre, il s'agit de David et son père. Ils sont en train de parler de tous et rien j'ai l'impression mais bon je vais quand même les saluer. David me prend dans ses bras avant de toucher mon ventre. Je salut le père de Quentin qui m'adresse un regard bien glacial qui me donne des frissons. Ça ne sert à rien que je puisse discuter avec son père, ça risque de créer peut être des problèmes mais sans que je ne comprenne pourquoi, il s'approche de moi et m'adresse pour la première fois la parole.
Monsieur Lecompte : il semblerait que mon petit fils ne va pas tarder à venir donc je voudrai poser les règles avec vous...
- .. Quelles règles ?
Monsieur Lecompte : mon petit fils étudiera en Angleterre. Je veux qu'il reçoit la meilleure éducation dans une grande école comme son père !
- attendez monsieur... Vous voulez que je me sépare de mon fils ?
Monsieur Lecompte : écoute moi bien jeune fille, mon fils a commis l'erreur de fricoter avec une femme de ton genre et de se marier. Par chance, tu lui donneras un fils qui sera sa descendance et qui perdurera le nom prestigieux de notre famille alors c'est pourquoi il doit être éduqué en Angleterre dans d'une grande école. Je veux le meilleur pour ce gamin
- Écoutez moi bien monsieur parce que mon fils ne se sépara pas de moi ! Il aura la meilleure éducation ici avec ses parents. Je suppose que vous voulez qu'il soit comme votre fils mais ce ne sera pas le cas ! Mon fils grandira dans un environnement saint pour lui, avec l'amour de ses parents et non celui reçu dans une pauvre école.
Monsieur Lecompte : (Rire narquois) ahlala .. Ce que tu peux être stupide ma pauvre. De l'amour ? Il en aura et beaucoup plus que tu le crois. Nous nous chargerons de faire tout pour que cette enfant en reçoit et grandi heureux mais au côté de sa famille.
Cet homme est insupportable. Il avait tous prévu dans sa petite tête, son comportement de gentil papa envers ses fils n'est juste qu'un prétexte pour ensuite me voler mon enfant. La colère monte en moi, je ne peux pas croire ce que j'ai entendu. Monsieur Lecompte affiche un grand sourire sur son visage qui me donne un long frisson de terreur... Cet homme est bien plus méchant que je le pensais ! Il serait capable de séparer une mère de son enfant juste pour assouvir ses envies mais je ne tomberai pas dans son piège. Quentin et moi nous allons nous battre pour ce bébé qui est en moi ! Personne dans ce monde ne pourra nous séparer parce qu'il est à moi et c'est mon fils. Quelques larmes coulent sur ma joue, la rage est présente dans on âme alors que mes mains tremblantes se retiennent de commettre une erreur... David finit par arrivé dans le salon, mon regard est toujours plongé dans celui de son père qui me répugne totalement. Quel homme abject et détestable !
Au moment où je veux répondre quelque chose à Monsieur Lecompte, la porte d'entrée s'ouvre pour faire place à mon mari. J'essuie mes larmes rapidement pour ne rien laisser paraître de cette discussion avec son père. Quentin a un grand sourire au lèvre mais je constate que ses mains sont recouverte de peinture. C'est bizarre parce que Quentin ne peins pas dehors, il préfère s'enfermer dans sa pièce tranquillement. Mais je finis par avoir une réponse à cette question lorsque le père de Quentin lui demande comment ça s'est passé le restaurant avec Lydie. Lydie ?!?? Mon visage se ferme automatiquement, mon regard s'assombrit alors que je peine à contrôler mes lèvres qui tremblent de colère et de nerfs.
Quentin : euh.. oui ça s'est bien passé mais bon papa dit moi, tu voudrai pas qu'on sort au restaurant tous ensemble en famille ?
Monsieur Lecompte : je trouve que c'est une bonne idée. N'est ce pas mademoiselle ?
Il est hors de question que je puisse sortir de cette maison et manger avec ces deux là. Je suis tellement en colère envers Quentin, il m'avait promis de ne plus s'approcher de Lydie mais il semblerait qu'il passe son temps au restaurant avec elle et Dieu seul sait ce qu'il fait hors les restaurant et les peintures. Mon Dieu je suis dans un cauchemar qui me fais doucement redescendre sur Terre. La réalité est violente et méchante, je me sent comme dépossédée de ma fierté. Quentin a joué avec moi, ce n'était pas pour rien qu'il a prononcé le prénom de cette femme lors de ce moment d'amour entre nous. Non bien au contraire, tous est clair à présent : je suis l'idiote, le dindon de la farce ! Il a n'a pas arrêté de jouer avec moi, de me faire miroiter une vie parfaite alors qu'il se jouait de moi et de tous les sentiments que je possède envers lui.
Je décline gentillement l'invitation en prétextant que je me sent pas bien à cause du bébé. De toute façon c'est la vérité, mon ventre me fais un peu mal et j'au une grande douleur au dos. C'est sûrement dû au faite je sois tendue et c'est mauvais pour le bébé. Ils finissent par continuer leurs discussions, je préfère aller dans la chambre plutôt que de rester ici à faire semblant que tout va bien alors que j'ai juste envie de briser les os de Quentin en mille morceaux que je donnerai volontiers aux chacals. Arrivé dans la chambre, je ferme la porte avant de laisser mes larmes couler sur mes joues avec la douleur. Des flashs dans ma tête me confirme que je suis bien certaine que quelque chose ne va plus. La poupée reçu, les boucles d'oreilles retrouvées dans la voiture de Quentin, les menaces de celle ci et enfin le prénom... Il n y plus aucun doute : Quentin me trompe ! Mon coeur me fais si mal, je sent mon coeur brisé en plusieurs morceaux, mes illusions s'effacer avec ma douleur et mes larmes. Pourquoi il m'a fais mal ? Pourquoi il m'a menti ? C'est horrible de ressentir autant de peine en sois, de voir que tous nos rêves finissent par se briser.
Il m'avait promit le ciel, son amour et sa fidélité pour au final me mentir de nouveau. Est ce que je n'étais pas une simple vengeance ? Oui une vengeance pour ce qui s'est passé avant que nous puissions nous mettre ensemble. Une vengeance pour avoir posé mes yeux sur Javier. Mon Dieu pourquoi il a fait ça ? Ma tristesse m'envahis totalement, je n'arrive pas à arrêter de pleurer . Malgré mes fortes douleurs au ventre , je ne peux m'arrêter de verser mes larmes. Après tous ce temps, le voile d'une vie parfaite a ses côtés se perce pour enfin me faire voir la réalité qui est qu'il ne m'a jamais été fidèle depuis que nous sommes ensemble. J'ai tellement honte de moi... Comment je n'ai pas pu ouvrir les yeux avant ? Que je suis stupide. Encore une fois il a réussi à me faire tourner la tête comme auparavant, me dire des mots doux pour me faire croire a son amour fidèle. Ahlala Seigneur je suis la reine des idiotes ! Une pauvre imbécile sans cervelle, incapable de réfléchir et voir les choses. Oui je suis la belle cruche du troupeau qui pensais que Quentin m'aimait et que malgré tout, c'est moi la femme de sa vie !
La porte finit par s'ouvrir tout doucement alors que je suis assise au bord du lit à regarder l'horizon. Les larmes ne me quittent pas mais en le voyant, la colère prend vite le dessus. Il ferme la porte puis s'approche de moi.
Quentin : mes parents sont partis au restaurant en amoureux donc on peux passer la soirée ensemble mon coeur.
- (rire narquois) Ensemble ? Toi et moi ? Parce que j'ai l'impression que tu es censé passé ta soirée avec Lydie mais bon vu que je suis ton second choix alors pourquoi pas rester avec la baleine qui te sert de femme hein ?!?
Quentin : Grâce écoute ce n'est pas du tout ce que tu crois.. Tu le sais, avec Lydie on travaillent sur mes tableaux.
- oui bien sûr ! Ahlala Quentin... COMBIEN DE TEMPS TU COMPTAIS ME PRENDRE PUT UNE IMBECILE ? MAIS OUI JE SUIS TA TENDRE PETITE FEMME, CELLE QUI CROIT BÊTEMENT A TES MENSONGES... Comment tu as pu me faire ça à moi ? À moi ? ... Quentin je t'ai tout donné de moi (une larme coule sur mes joues) .. Pourquoi tu as joué avec mon coeur de nouveau pour me l'écraser ?
Mes larmes coulent en abondance, je n'arrivé toujours pas à y croire. Pour une seconde fois, j'ai fais confiance à mon coeur et je me suis trompé. Il a de nouveau joué avec moi, il m'a fais du mal. Toutes nos promesses c'était du vent ! Il savait très bien à quoi il jouait et malheureusement je n'étais qu'une simple marionnette dans sa vie. Au lieu de me faire face, d'affronter mon regard et pour la première fois de sa vie se comporter comme un homme ne se cachant pas derrière cette image d'un homme implacable. Tout est claire dans ma tête, son amitié étrange avec Lydie aurait dû me donner la puce a l'oreille. Lors de son anniversaire, la réaction de Lydie me semble beaucoup plus compréhensible...
Ça ne sert à rien de rester une minute de plus dans cette maison. Je n'ai plus rien à faire ici ! Je me dirige dans le dressing pour récupérer mes affaires, je prends ma valise difficilement avant de la poser sur le lit sous le regard de Quentin complètement perdu. Il finit par s'approcher de moi pour m'arrêter dans mon rangement mais je le pousse fortement. Nous nous disputons et crions, il ne veut pas que je parte. C'est trop tard, je ne peux plus rester avec lui. Les larmes habillent son visage, ses yeux sont rouge mais pour autant ne s'avoue pas vaincu. Si les voisins pouvaient nous entendre, je pense que depuis longtemps la police aurait été présent pour nous séparer. Il me jure son amour pour moi mille fois mais je ne le crois plus. Comment on peut aimer une personne et lui faire du mal ?
Quentin : S'il te plais Grâce, ne t'en va pas !
- NON JE NE VEUX PLUS RESTER AVEC TOI ! TU M'AS... TU M'AS DE NOUVEAU BRISÉ LE COEUR.
Quentin : MAIS JE T'AI PAS TROMPÉ
- Alors ose me regarder dans les yeux, me dire que tu n'as jamais couché avec Lydie pendant notre mariage !? ... Ose me dire que c'était pas chez elle que tu t'es réveillé ce matin !? ... Ose me dire que tu n'aime cette femme ?
Un long silence remplit la chambre... Mon Dieu je ne peux pas y croire. Non non ce n'est pas possible ! Je ne peux contrôler mes émotions, ma main se retrouve sur sa joue. Je le frappe de toutes mes forces, il m'a trompé et en plus il aime cette femme ! Seigneur pourquoi j'ai été aussi naïve et incapable de me rendre compte qu'il se jouait de moi ? L'amour est beaucoup plus difficile que ce que l'on croit, on pense connaître une personne alors que celle avec qui on dort tous les soirs et qui nous jure amour éternel n'est en faite absolument pas réel. Durant 1 ans de mariage, je me suis fais avoir comme une petite idiote en n'imaginant pas une seconde que Quentin aurait pu me faire un truc pareil. Ça fait tellement mal de perdre tous les espoirs d'amour, de voir le vrai visage de son être aimé, de se rendre compte que tu n'étais qu'une simple idiote.
Je suis tombé amoureuse d'un autre Quentin. Le Quentin que j'aime est incroyable, courageux, pleins d'imagination, il me fais rire, il a parfois son sale caractère mais il me fais tant rire que ça efface ce côté énervant. Mais le Quentin qui est en face de moi, soumit a son père, remplit d'orgueil et de fierté, insensible à la douleur des autres, menteur et trompeur je ne le connais pas... Je ne sais pas c'est qui. Ma valise est prête, je la porte à bout de bras mais Quentin me l'arrache des mains pour la balancer dans la chambre. Nous nous disputons de nouveaux, je me bats contre lui avant de sortir en courant de la chambre. Ma main posée sur mon ventre qui me fais tellement mal, j'essaie de descendre les escaliers à toutes vitesses. Arrivé en bas des escaliers, je récupère les clefs de voiture mais Quentin m'attrape Le Bras.
- LÂCHE-MOI MOI QUENTIN ! LACHE MOI TU ME FAIS MAL
Quentin : TU NE PARTIRAS PAS D'ICI ! GRÂCE IL FAUT QUE TU M'ÉCOUTE, JE NE VOULAIS PAS TE FAIRE DU MAL
- JE M'EN FICHE DE CE QUE TU ME DIRAS, LACHE MOI !
Quentin : NON GRÂCE S'IL TE PLAIS NE ME LAISSE PAS. GRÂCE JE NE PEUX PAS TE PERDRE
- LAISSE MOI TRANQUILLE !
Une forte douleur dans mon ventre me prend, je ne peux contrôler un crie qui m'échappe. Mon Dieu ça fait si mal, j'ai l'impression qu'on est en train de me planter des couteaux dans le ventre. Mes jambes tremblent de douleur, c'est la première fois que je ressens une douleur aussi intense et violente. J'ai l'impression de mourir de l'intérieur et que personne ne peux m'aider. Quentin me regarde apeuré avant de constater qu'un liquide étrange coule le long de mes jambes. Je baisse la tête pour constater ceci... Mince qu'est ce qui m'arrive ? Mon bébé ! Non non je ne peux pas perdre mon bébé, non ce n'est pas possible. La panique me prend, je ne sais pas comment me calmer malgré les supplications de Quentin qui est aussi angoissé que moi. David descend les escaliers et remarque mon état par terre ne pouvant même pas tenir debout a cause de cette grosse douleur au bas ventre. Mes cries m'empêche de garder mon calme, ma peur de perdre Ezequiel me rend nerveuse.
Après un long moment à essayer de trouver une solution, Quentin finit par me porter pour m'emmener dans la voiture.
Quentin : David appel Ève et Jennyfer. Dit leurs de nous rejoindre à l'hôpital et préviens aussi papa et maman
- NON NE PRÉVIENS PAS TES PARENTS ! JE NE VEUX PAS
David : Très bien Grâce ! Courage ma sœur, ça va aller et tout vas bien se passer. Quentin dépêche toi, elle perd du sang.
Nous finissons par sortir de la maison sous les regards des femmes de ménages et de David. Mon Dieu protège nous, ne me prend pas mon bébé je t'en supplie ! C'est la seule chose qui m'importe dans ce monde, je ne dois pas perdre mon fils. C'est toute ma vie ! Quentin m'installe sur les sièges arrière de sa voiture puis il s'installe avant de démarrer à toute vitesse. Il essaie de me calmer mais je n'accepte aucun de ses conseils. Mes larmes coulent toujours autant, pleins de chose se passe dans ma tête. En un instant je suis passé de la tristesse à la peur... La voix de ma mère résonne dans ma tête, ses conseils et sa sagesse me berce doucement avant que je puisse être prise de nouveau par une forte douleur aussi puissante que celle de toute à l'heure. Vu à quelle allure nous roulons, j'ai l'impression que Quentin est aussi stressé que moi. Il se met aussi à chanter comme un idiot, c'est ridicule !
Il me pose de nombreuses questions concernant ma douleur et le bébé mais je ne le répond pas. Ma colère envers lui me fais mal, j'ai l'impression d'être détruite de l'intérieur et que je ne risque pas de recoller les morceaux de mon coeur. Afin de me calmer, je me met à chanter une berceuse que ma mère me chantais quand j'étais petite pour calmer ma tristesse. Nous arrivons à l'hôpital, il se gare puis m'aide à sortir de la voiture. Avec de grandes difficultés, je marche Mais en m'appuyant sur lui mais il finit par me porter pour aller rapidement à l'intérieur.
Arrivés à l'intérieur, Quentin se dirige directement vers les urgences. Ils me prennent en charge très vite, ma douleur est plus rapproché et je n'arrive même plus à respirer. Puis le trou noir ! Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé mais je me suis réveillée dans une chambre vêtu d'une blouse bleu... Le visage de Quentin me fais face, ses grands yeux bleus cherche un signe de ma part. Mon Dieu je suis si fatiguée, la douleur relance de nouveau dans le bas de mon ventre. Franchement c'est la pire douleur que j'ai pu sentir de toute ma vie ! Je m'agite dans mon lit en espérant que la douleur se calme mais c'est bien compliqué.
Quentin : chuuut... Calme toi mon amour... calme toi
Je prends de grande respiration tout touchant mon ventre qui est drôlement dur. Les sages femmes entrent dans la chambre, ils me font part que nous allons procéder à l'accouchement. La tête du bébé est déjà bien engagé dans mon bassin, il me faut quelques poussées et il sera là. Quentin se met derrière moi, mes jambes relevés, je prie de toute mon âme que Dieu me donne la force de pouvoir accueillir ce bébé. La sage femme m'encouragé puis je me met à pousser de toute mes petites forces sous les encouragements de Quentin et des autres sages femmes de la pièce. C'est tellement dur et fatiguant mais je le sais que je vais bientôt voir le visage du petit Ezequiel.
Après un long moment à pousser, crier et pleurer, je sent un énorme truc sortir de moi. La sage femme attrape le corps du bébé et me le pose directement sur la poitrine. Mon Dieu c'est incroyable combien une explosion de joie, mon bébé, l'amour de ma vie est sur moi. Les larmes me prennent, il est si beau mon Dieu... Seigneur merci pour l'avoir garder en bonne santé, qu'il ne lui arrive absolument rien. Je l'embrasse, le serre fort dans mes bras. Il est si mignon, sa peau très foncé avec ses petits cheveux frisés, sa bouche dessinée comme la mienne. Il ressemble énormément à Quentin c'est incroyable ! Bienvenue dans ce monde Ezequiel.
Après ce moment de communion avec lui, on me le prend pour le nettoyer et lui donner les premiers soins. Mon Dieu je suis maman ! Comment un être que je ne connais pas puisse autant me remplir de joie ? C'est comme si en une seule personne, il est réuni tous ce qui fait mon bonheur. Les sages femmes me font un contrôle de routine pour voir si tout va bien alors que Quentin est avec le petit pour voir si tout va bien.
Sage femme : Eh bah dit donc ce petit jeune homme est bien fort ! Il a pas besoin de notre aide pour avancer ses petites jambes
Quentin : Mon fils c'est un battant ! ... Il est vraiment beau c'est un truc de fou Grâce.
Sage femme : ah oui je peux vous le dire que votre fils est très beau et ce n'est absolument pas pour être gentille que je vous dis ça.
- merci beaucoup... Vous êtes sûr qu'il n'a rien ? Aucun problème au niveau de son coeur ? Sa colonne vertébrale ? Tout va bien ?
Sage Femme : Votre fils va très bien et il est en bonne santé. Alors dites moi, comment vous allez appeler ce petit ?
Quentin : Ezequiel Laurent Ignacio González Lecompte
Sage femme : ce sont de magnifique prénom.
Tout va bien pour le petit Ezequiel, il se porte bien et n'à aucun problème de santé ce qui me rassure amplement. Après avoir fait quelques test, la sage femme met le bonnet au bébé et l'enveloppe avec un petit drap tout mignon puis le donne à Quentin. C'est plutôt drôle de voir Quentin dans la panique juste parce qu'il porte un bébé. Mais son regard est très parlant, il est comme un gamin face à ses jouets demandés au Père Noël. Ezequiel est le fruit de notre histoire, l'être pour qui nous allons toujours nous battre pour lui donner le meilleur dans ce monde. Dans mes bras et ceux de Quentin, il recevra tout l'amour que n'importe quel enfant puisse recevoir. Je prie pour remercier de nouveau le Seigneur d'avoir réaliser ce miracle... Oui, mon fils est mon petit miracle !
Quentin s'approche de moi avec le bébé qui finit par se mettre à pleurer. Oulalah il a une voix portante, ses pleures peuvent être entendu dans tous l'hôpital si ça continue. Ne sachant pas quoi faire, Quentin me remet Ezequiel qui ne s'arrête pas de pleurer avant que je puisse lui donner pour la premier fois de ma vie le sein. La sensation est particulièrement douloureuse, je sent la sucions de mon fils qui a visiblement faim. Ce n'est pas forcément facile de faire abstraction de cette petite douleur à la poitrine mais c'est le seul moyen pour nourrir Ezequiel.
Nos regards sont posés sur ce petit être si beau, je suis tellement heureuse de l'avoir dans mes bras et le sentir enfin près de moi même si je le sais que sa présence dans mon ventre me manquera terriblement. Nous continuons à observer Ezequiel mais je remarque bien qu'il y a un énorme malaise entre nous... Ce qui s'est passé ce soir est un mélange de trop pleins d'émotions, nous méritons de faire une pause et penser au bébé au lieu de nos histoires qui malheureusement dépendra de la suite de notre couple parce que je ne compte pas oublier ceci.
Quentin : ... Merci
- .. pourquoi tu me dis « merci » ?
Quentin : pour m'avoir donné le fils le plus beau de la Terre et de faire de moi l'homme le plus heureux du monde... Merci
La suite prochainement...
Sorry pour les fautes d'orthographes.