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- Je n'arrive toujours pas à obtenir le souvenir de Slughorn, je ne sais vraiment plus comment m'y prendre ! Se plaigna Harry.
- Manque de chance, déduit le rouquin.
- Je suis sûrement la personne la moins chanceuse au monde, poursuivit le brun.
- Oh, je t'assure que non, rassura Ron.
- Attends une minute, on a cours de potions, non ?
- Sûrement, dit le Weasley.
- Il est quelle heure ?
- L'heure qu'il était hier à la même heure !
- Tu m'épuises, soupira désespérément l'élu avant de courir vers les cachots.
Les deux meilleurs amis arrivèrent juste à temps dans la salle, mais se firent néanmoins légèrement remarqués à cause de leur entrée bruyante. En effet, ils étaient rentrés en courant et ils n'avaient évidemment par remarquer qu'ils allaient presque heurter le professeur Slughorn. Harry et Ron s'arrêtèrent de justesse, frôlant une toute petite fiole de potion à la couleur jaune. Potter l'observa attentivement et remarqua l'écriteau où était écrit "Felix Felicis". Il se demanda à quoi cette potion servait.
- Monsieur Potter, veuillez rejoindre vos camarades je vous prie. Je suis ravi que vous vous intéressiez à cette magnifique potion, mais c'est justement celle que je vais vous présenter. Je ne voudrais pas que vous puissiez la voir plus longtemps que vos chers amis, car vous devrez la réaliser juste après, déclara le professeur.
- Oui, évidemment professeur, excusez-moi, bafouilla le brun.
***
- Alors, qu'est-ce que tu vas faire de ça ? Demanda le rouquin.
- Je n'en ai aucune idée, avoua Harry.
- Il n'en a pas besoin, insista Granger.
- Détends-toi, Mione, ça ne va pas le tuer, relativisa Ron.
- Toi, ne me parle pas, s'indigna la brune en se remémorant soudainement de son "tu es ma meilleure amie", avant de s'en aller.
- Qu'est-ce qu'elle a ? Se demanda Weasley quand la brune fut hors de vue.
- Aucune idée, répondit-il en rangeant le Felix Felicis dans sa poche.
- Peut-être qu'elle est jalouse que tu sois meilleur qu'elle en potion et que ce soit toi qui l'ait eu, et pas elle, suggéra le rouquin.
- Ça m'étonnerait...
***
- Je vais aller à l'enterrement d'Aragog, vous ne venez vraiment pas ? Espéra Harry.
- Sans façon, répondit rapidement Weasley.
- Ça ne me donne pas forcément envie, se justifia Hermione.
- Bon, tant pis... Soupira le brun.
- Pour que ce soit moins ennuyant, tu peux peut-être prendre un peu de Felix Felicis, proposa Ron.
- Ronald Weasley, cette potion n'est pas un jeu ! S'énerva la brune.
- Excellente idée, Ron, s'enthousiasma Potter en buvant une gorgée de potion.
- Par Merlin, souffla-t-elle.
- Je me sens vraiment bien là, souria l'élu. Bon, amusez-vous bien ! Dit-il en partant.
On le revit pas de la soirée.
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- Tu as une horrible mine, Harry, remarqua Hermione.
Le brun descendait les marches du dortoir des garçons pour rejoindre la salle commune des rouges et ors. Il semblait être assez tard puisque le soleil était en plein ciel, nous étions sûrement aux alentours de midi. Seuls Ron, Hermione et quelques autres Gryffondors se trouvaient dans la pièce. Les autres élèves avaient décidé de profiter du beau temps et s'étaient retrouvés dans le parc de Poudlard, près du lac Noir.
- Comment s'est passé l'enterrement d'Aragog ? Demanda Ron.
- Très ennuyant, avoua le Potter.
- Alors la potion n'a pas fonctionné ? S'étonna la brune.
- C'est impossible ! S'exclama le Weasley.
- Mais j'ai eu le souvenir de Slughorn, souria Harry.
- NON, SÉRIEUSEMENT ? Sursauta la Gryffondore.
- Pourquoi te mentirais-je ?
- Alors, qu'est-ce qu'il disait ? Questionna Ron, plus que curieux.
Sur ce, Harry leur expliqua tout. Comment il avait trouvé le professeur Slughorn sur son chemin jusqu'au moment où Harry a su trouver les mots pour le convaincre de lui donner son souvenir. Il en était encore chamboulé, si bien qu'il ne parlait pas fluidement comme il le faisait habituellement. Il essaya de leur décrire au maximum ce qu'était un Horcruxe.
- Dès que Dumbledore aura une idée d'où trouver en trouver, je l'accompagnerai, finit-il.
- Et si ça tourne mal ? risqua Hermione.
- Je poursuivrai la chasse aux Horcruxes l'année prochaine, assura Harry, déterminé.
- Tu ne veux donc pas passer tes A.S.P.I.C ? S'indigna la brune.
- Il y a beaucoup plus important que ces examens, Hermione.
Cette dernière, forcée d'admettre qu'il avait raison, fit mine de replonger dans la lecture de son livre.
- On viendra avec toi, dit Ron.
- Hors de question, protesta immédiatement le Potter.
- Et pourquoi ? Demanda le rouquin.
- Vous devez passer vos A.S.P.I.C !
- Il y a beaucoup plus important que ces examens, Harry, répliqua la brune en utilisant ce qu'il lui avait dit il y a quelques instants.
Le brun la regarda en haussant les sourcils, d'un air indigné. Ils rièrent tous les trois.
- Vous vous êtes mis d'accord avant de me parler ou c'est comment ?
- Impossible, on vient de savoir ce truc d'Hoxcrure ! Déclara Ron.
- Horcruxe, corrigea l'élu.
- C'est la même chose !
- Bref, en tout cas, je ne vous laisserai pas venir avec moi.
- Tu n'as pas le choix, souffla Hermione.
- C'est beaucoup trop dangereux ! S'il vous arrivait quelque chose, je ne le supporterai pas...
- Comme c'est mignon, Harry. Mais si on s'engage comme ça, c'est qu'on est sûr de nous. Nous sommes tous les deux déjà majeurs, poursuivit-elle. Et pas toi.
- Mais là, c'est différent. Ce ne sera pas à Poudlard, ce sera le monde extérieur ! Et d'ailleurs, je ne sais même pas où et comment chercher des Horcruxes !
- Non sans blague, on ne le savait pas, ironisa la brune. Nous non plus, mais ensemble on les trouvera.
- Et puis, on commence ensemble, on termine ensemble, non ? Demanda Ron.
- On restera avec toi jusqu'à ce que tout soit fini, assura Hermione.
- Jusqu'à la fin.
- D'accord, d'accord, céda Harry. Mais bon, rien ne s'est encore passé. Peut-être que finalement, tout se passera bien !
- Peut-être, et je l'espère ! S'exclama la Gryffondore.
- Mais on est d'accord que si jamais -, commença Ron.
- Ça se passe mal, vous viendrez avec moi, oui, soupira-t-il.
- Descendons manger, proposa l'adolescente. Ah oui, Harry, Ginny t'attend.
- Dès le samedi matin, souffla le rouquin, agacé.
Par chance, le Potter ne l'entendit pas car il descendait déjà les étages à grandes enjambées.