Tome II - Chapitre 20

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La proie finalement attrapée

28 Août

Quelques heures plutôt avant de le début de la réunion.
Au sein de l'hôpital. Yann qui s'était endormi sur le fauteuil dans la chambre de Jordan se fit subitement réveiller par l'intruision de plusieurs hommes armées. L'un s'attaqua à lui et le rua de coups. Pris sur le fait, Yann porta son regard sur les deux gardes mis à terre qui se tenaient devant la porte d'entrée.

« Sa mère ! », s'exclama furieusement Yann. L'un des hommes armées approcha de Jordan toujours plongé dans le coma. Il pointa une arme sur sa tête pendant que l'un de ses complices le filmait.

Propriété de Kurtis Kuma.
De toute la nuit, je n'avais pas une seule seconde fermée l'œil en raison de tout le stresse que je ressentais. Il s'agissait de la seule, je dis bien la seule possibilité que nous possédons. C'était avant que cet homme entre au sein de ma chambre pour me faire face. Il reste silencieux et pose un document sur mon bureau.

« Que me vaut la visite d'un homme de si bonne heure dans ma chambre ? Demandé-je à Bao.

- Le patron est censé revenir aujourd'hui de son voyage, on le rejoindra au groupe directement.

- M'envoyer un simple message n'aurait-il pas été plus simple ? », lui demandé-je. Bao d'un geste de la main m'invite à prendre place sur mon siège. Il se positionne à mes arrières et pose face à moi une tablette qu'il allume.

« Je ne comprends pas ? Fais-je.

- Tous les deux savions pertinemment le masque qui dissimule nos deux vrais visages, arrêtons juste de faire semblant », me dit-il. Il fait apparaître sur l'écran le visage de Jordan qui était toujours sous soin intensif. Il s'agissait d'une caméra qui le filmait. Un homme, dont la main était dissimulée par un gant noire lui pointait une arme à la tête. Mon cœur a failli rater un battement, mais à la place ma première réaction a été de laisser échapper un fort rire.

« Les menaces ? Tu passes directement aux hostilités ? Quoi tu es sous pression ? Tes patrons veulent ta peau c'est ça ?

- Tu pensais protéger encore ce qui te rend faible aujourd'hui ? Me demande Bao.

- Tu te crois invincible en pointant à distance une arme sur la tête de mon gars ?

- Tu n'as encore rien vu », me répond Bao qui fait apparaître une autre vidéo sur laquelle se retrouvait ma vie. Je ne l'avais pas vu durant des semaines et il avait poussé.

Il se retrouvait seul dans un berceau, je ne comprenais pas, comment ont-ils ?

« Tu diras merci à ta chère amie d'avoir cédé et nous le confier, me glisse à l'oreille Bao. Il approche son document à moi sans réellement chercher à me le faire lire.

« Je t'assure, tu n'as pas besoin de le lire, ton seul geste sera de le signer...

- C'est pour cette histoire d'actions n'est-ce-pas ? Lui demandé-je en souriant. Tu es prêt à risquer la vie d'un bébé pour de l'argent et des actions ?

- Tu ne connais pas sa valeur, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu pensais que le lien de sang qui t'unis avec Kurtis allait t'aider ? Non tu te gourd petite conne, t'as juste signé ton arrêt de mort. Je te laisse donc réfléchir jusqu'à la réunion, en attendant je te reprends ça ». Bao prend la tablette du bureau et me laisse uniquement son vieux torchon de document. Il avance jusqu'à la porte mais s'arrête subitement dans sa marche.

« Ah ouais, j'avais oublié », fait-il en rentrant de nouveau. Il approche d'une lampe et retire la mini-caméra que j'avais installé. Il approche à la suite de la table de chevet et retire ma deuxième caméra ainsi que tous les micros que j'avais installé. Ce salaud connaissait chacun de mes emplacements. Voilà comment se faire avoir tout comme une débutante. Ce connard sourit et sort de la chambre. Je tente au mieux de ne pas amplifier la colère que je ressentais au plus profond de moi même.
Après avoir quitté la propriété de Kurtis, Bao au volant de sa voiture fit appel à sa chère patronne.

Un deuxième accidentWhere stories live. Discover now