Chapitre 17

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White tears

C'était au début beau ainsi que merveilleux. Le soleil se couchait sur la petite rivière pendant qu'à côté, des femmes effectuaient leur lessive en groupe. Plusieurs d'entre elles riaient et racontaient des ragots à n'en pas finir. Dans mon coin, je m'étais trempée de la tête aux pieds avec d'autres petites filles avec qui je m'étais amusée. Cette femme qui avait de base le dos courbé sur sa bassine se retourna en ma direction pour me lancer un regard pleins d'avertissements. Un simple regard de sa part me faisait reprendre pieds sur terre. Je me suis approchée pour m'asseoir silencieusement à ses côtés. Elle lavait à l'aide de ses petites mains toute la lessive. Lorsqu'elle a fini, elle a posé sa bassine sur la tête avant de me tirer la main pour que nous puissions sans tarder retourner à la maison. Ses pas étaient pressés et malgré la distance qui séparait notre taille je pouvais sentir son cœur battre à la chamade.

Mais tout d'un coup, un homme surgit et nous barra la route en pointant une arme sur nous.

20 Novembre

C'est dans un sursaut que je me réveille de nouveau de ce cauchemar. Toujours cette même femme et ce même homme dont je ne voyais pas le visage. 

Pourquoi il a fallu que cela me revienne tout d'un coup ?

Les voir de nouveau m'épuisent à un haut point. Je ne supporte plus, je voudrais ne plus avoir à les revoir. C'est dans un tout nouveau sanglot que je laisse échapper mes larmes.

Plusieurs jours depuis mon affront avec mon père que je refusais de quitter les quatre murs de mon studio. Mon portable était à présent éteint. Mathéo, devait sûrement me harceler, Randy attendant de mes nouvelles pour effecteur sa mission de commando. Je n'ai pas les épaules assez larges, je suis faible, nulle ainsi que inutile !

« Rebecca ! ».

Dans un sursaut je porte avec surprise mon regard vers ma porte d'entrée. Les coups portés s'intensifient de plus en plus avant que la porte soit totalement défoncée. C'est un Randy rouge de colère qui apparaît devant mes yeux. Il me fixe de la tête aux pieds avant que mes larmes redoublent de nouveau. Le visage de cet homme s'adoucit avant qu'il s'empresse de me prendre dans ses bras.

« Tout va bien, je suis là maintenant ».

Juste aux mots de cet homme, je sens les palpitations de mon cœur s'atténuer ainsi que mes tremblements. Ma respiration reprend peu à peu avant que je puisse me calmer.

Un peu plus tard, dans les couloirs d'un hôpital.

« C'était une crise d'angoisse, il semblerait qu'il ne s'agit pas de la première fois qu'elle le subit, s'exprimait un médecin face à un Randy bien inquiet. D'après son dossier médical elle est censée prendre des calmants. Surtout que cela lui provoque une baisse de tension qui l'affaiblit beaucoup.

- Ça va faire des jours qu'elle est seule enfermée chez elle.

- Elle a sans doute pensé le gérer seule ».

Tout juste à la suite, Randy entra dans la chambre dans laquelle Rebecca avait été prise en charge. En raison de son affaiblissement de ces derniers jours, cette jeune femme avait dû recevoir des soins appropriés.

Silencieusement, Randy prit place à ses côtés et l'observa un instant avant qu'elle vienne à ouvrir les yeux.

« Comment tu te sens ?

- Ça va maintenant...je suis désolée de...

- Ce n'est rien, je suis juste rassuré d'être venu à temps, me répond Randy. Depuis quand tu as ces... ?

Un deuxième accidentWhere stories live. Discover now