Tome II - Chapitre 11

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La vérité que j'ai refusé de voir

10 Janvier

Groupe Kuma
Silencieusement, au sein de son bureau Kurtis Kuma fixait l'écran de sa tablette avec un air bien préoccupé.

« La construction a donc été interrompue ? Pour quelle raison ? Demanda-t-il en levant à la suite son regard sur Bao Song.

- Un décès, elle a perdu dernièrement son père.

- C'était donc la raison de tout ce grabuge avec Isaac ? », demanda Kurtis. Le silence de Bao confirma ses pensées.

« Je vais lui laisser un temps, l'occasion pour elle de se remettre de cette épreuve dure, j'ai confiance, elle va travailler avec nous ».

Association de la femme.
C'est d'un air très peu préoccupé que Maeva assistait à une de leur réunion.
« Le port du voile est devenu le sujet emblématique exprimé par tous les médias. Cela commence beaucoup à inquiéter la communauté musulmane en France. Ce serait comme faire en retour en 1945, restreindre les libertés à une minorité, s'exprima une femme.

- Mais nous sommes actuellement dans un pays laïc, ces gens devraient respecter nos règles fondamentales ainsi que l'institution établie pour les libertés..., s'exprima une toute autre femme.

- L'institution établie sur les règles de laïcité était avant de permettre de séparer l'état de l'église, permettre les liberté de croyances, religieuse ou pas de tout le monde. La neutralité n'est demandé uniquement pour les fonctionnaires publiques en poste et non à a de simple mère accompagnatrice aux sorties scolaires de leurs enfants ! C'est tout de même aberrant d'en arriver aujourd'hui là ! L'interrompit une autre femme.

- Saviez-vous que le port du voile chez ses femmes leur empêche toute liberté. Elles sont soumises aux règles d'une religion écrite il y a plusieurs années par des hommes ! S'exprima la première. Ce sont des femmes qui n'ont aucune liberté et sont soumises à des hommes qui n'ont aucun respects pour elle.

- Comment vous pouvez vous exprimer à la place de ces femmes, la reprit la bonne vielle femme Ama dans un anglais correcte. Une traductrice à ses côtés répéta tous ses dires. Vous ne viviez pas à la place de ces femmes. Vous n'avez aucune idée de leur niveau de foi et de croyance mais vous pensiez me connaître ce qu'elles subissent au quotidien. Elles sont marginalisées, presque exclues de l'espace public à cause de l'état, leur liberté sont restreintes, mais la seule chose qui vous préoccupe et la condition dans laquelle elle pourrait vivre au près des hommes ? Vous n'avez pas du tout la bonne cible.

- Qu'en penses-tu Maeva ? Demanda Adèle en tournant son regard sur la jeune dame fortement préoccupée par ses pensées.

- On devrait aider ces femmes et leur ouvrir la voie pour qu'elles puissent s'exprimer. Trouver la manière de contre attaquer les médias qui monopolisent le trois quart du débat public avec cette histoire. Les gens sont épuisés, il n'y a plus de défense contre ».

 la fin de la réunion, Maeva regagna son bureau toujours accompagné de son air préoccupé.
« Ma chérie ». Surprise, Maeva releva son regard sur la tante Ama qui entra dans le bureau.

« Je te sens préoccupéedepuis le début de la journée, tu n'as rien de grave ? Lui demanda-t-elle en anglais.

- Non, ce n'est pas quelque chose qui me concerne directement, mais ça me préoccupe beaucoup, lui avoua Maeva en soufflant. Une amie actuellement vit des moments très difficiles et je n'ai toujours pas idée de la décision qu'elle a decidé de prendre.

- Si c'est une amie importante, va donc la voir sans hésitation, n'attends pas et vas.

- Je devrais tu penses ?

Un deuxième accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant