Chapitre 3

934 92 37
                                    

Une vie d'angoisse

Plusieurs policiers en compagnie de Jordan se faufilaient dans plusieurs couloirs de cet hôtel de luxe à la recherche de malfaiteurs programmant des échanges frauduleux. C'est avec une arme en main que Jordan ainsi que son coéquipier se sont aventurés dans un des couloirs. Ils découvrirent devant une porte les corps inconscients de deux hommes. Jordan sous le choc tenta d'un coup de pied de fracasser la porte d'une des chambres, mais celle-ci resta immobile. Son coéquipier soupira et usa quant à lui d'une carte magnétique qui fit ouvrir automatiquement la porte.

« Il suffisait juste de demander », lui dit-il en haussant des épaules. Jordan roula des yeux avant d'entrer pressement dans la chambre qu'il trouva totalement vide. Des restes de quelques billets ainsi que de poudres avaient été laissées à l'abandon sur le sol.

« Putain, on les a raté ! S'exclama furieusement Jordan. Fais passer le message de bloquer toutes les entrées et sorties ! ».

Pendant qu'il était sûr et certain qu'un homme échouait à sa mission, moi dans une tout autre chambre de cet hôtel de luxe j'avais affaire à un homme que je n'avais vraisemblablement pas bien assommé. Ma cliente que je devais escorter criait de frayeur tandis que je m'en prenais en main avec son garde du corps, enfin je crois que c'est comme cela que nous allons l'appeler. Celui-ci est arrivé tout comme une brute pour m'attaquer. J'ai esquivé son premier coup avant de l'infliger avec un tout autre tout en oubliant la brûlure de ma main. Résultat, une douleur indescriptible, voilà pourquoi je ne subirais jamais les douleurs de l'accouchement !

« Putain ! », m'exclame-je en secouant ma main. Mon manque d'inattention me coûte un coup de poing et ma perte d'équilibre. J'admire durant quelques secondes les étoiles avant de sentir ce con me tirer par les cheveux. Manque de bol pour lui, ils se sont retrouvés dans sa main. C'est avec incompréhension que le garde regarde ma perruque qui m'a coûté une peau avant de reporter son regard sur moi. Je sens ma colère monter d'un cran avant que je m'en prenne de nouveau violemment à lui tout en l'assommant de coups de pieds que j'enchaîne sur son visage et à la suite sur son abdomen. Il perd l'équilibre et se cogne contre le mur. Il tente de nouveau de s'approcher de moi, mais je conclus mon attaque en l'attrapant par sa tête pour la cogner contre le coin d'un meuble. Il était sûr qu'après ce coup que je n'entende plus parler de lui durant de bonnes minutes ou heures, cela dépendra de comment il récupérera.

« Mais qui vous êtes  ? », me demande tout apeurée la cliente sur qui je me retourne. Je cherche dans un premier temps ma perruque que je trouve totalement emmêlée.

« On m'a envoyé vous escorter », lui réponds-je en tentant de reprendre mon souffle, mais c'était chose impossible, j'étais morte de fatigue. Je m'assois un instant sur une chaise tout en essayant de calmer ma crise.

« Vous allez bien ? Me demande-t-elle en m'approchant à présent avec un air inquiet.

- Alejandro vous le connaissez ? », lui demandé-je. À l'entente de ce nom, les yeux de cette femme s'écarquillent.

En ce même moment, toutes les portes ainsi que sorties de l'hôtel avaient été verrouillées par la brigade de polices chargée de l'affaire d'un trafic illégal. C'est fou furieux que Jordan Pena comprit qu'après la fouille de plusieurs invités et tout autre personne de cet hôtel que ses criminels avaient réussi à prendre la fuite.

« Rien Jordan, ils ont réussi à prendre la fuite, lui dit son collègue.

- On se replie tous et maintenant ! », ordonna-t-il.

Un peu plus tard dans la soirée de mon côté. C'est comme cela qu'avec un scooter je me suis garée devant une gare. Je me retourne en souriant sur Anya Bukovski qui était assise à mes arrières avec une jolie perruque bouclés et une tenue de serveuses que je lui avais prêté.

Un deuxième accidentМесто, где живут истории. Откройте их для себя