Sachiez que cette histoire ne sera en aucun conforme à toute l'éthique que vous ayez l'habitude de voir ou même de lire. Elle sera contradictoire, parfois incompréhensible et difficile à cerner. C'est cette vie que j'ai vécu depuis ma naissance et i...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
25 octobre
Je m'en souviens encore du temps qu'il faisait ce jour-là. Il faisait plutôt bon, ni froid ni trop chaud. Un léger vent s'élevait sur mon petit corps et la petite jupe évasée que je portais. Je me suis levée du sol pour tenter de la redresser avant de voir cette femme au loin qui me faisait signe de la suivre. J'ai tendu ma main en sa direction pour la rejoindre. Elle m'affichait son plus beau sourire, il était à vrai dire magnifique tout comme le mien. Elle m'a pris dans ses bras et m'a serré fortement contre elle. Nous avions passé la fin de la soirée à jouer à des jeux et à discuter. J'entendais ma petite voix de petite fille rire aux éclats jusqu'à ce qu'un bruit étrange retentisse. J'ai détourné le regard sur la carrure monstre d'un homme apparaître et nous approcher. Il a levé son arme à feu qu'il a dirigé sur nous avant de tirer.
C'est dans un sursaut de peur que je me réveille sur mon lit. La première chose que j'effectue est de regarder l'heure sur ma montre. C'est anxieuse que je repose ma main sur ma poitrine afin de reprendre mon calme. Ce qui est étrange, cela fera des années que je n'avais pas refait ce cauchemar.
Pour quelle raison maintenant ?
Pour me calmer la première chose que j'ai effectué est de me lever et partir courir durant une bonne longue heure. C'est tout essoufflée et morte de fatigue que je suis revenue à mon appartement. Je me jette sur mon lit et tombe sur un message de Mathéo.
« Patience, on trouvera ».
Toujours aucune piste trouvée sur le criminel en question qui avait agressé cette Aurélie. Et pour couronner le tout celle-ci demeurait toujours amnésique à croire que je me retrouvais plongée dans un feuilleton ou une télénovela. Je souffle et pars prendre une douche.
C'est quelques instants plus tard que je me retrouve à l'accueil de l'entreprise Kuma. Je ne supportais plus cet environnement, je sentais que dans très peu de temps que j'allais démissionner.
« Qu'est-ce qu'il y a, ta vielle mine ? Me demande Natifa.
- Je me suis pas maquillée c'est tout », lui réponds-je blasée avant de voir arriver Randy. Il marche en notre direction tout en ayant sa tête plongée sur son portable.
« Rebecca je... », me dit-il avant de sursauter face à mon visage.
Actuellement je suis censée prendre comment sa réaction ?
Je suis vraiment moche sans maquillage ?
« T'as quoi t'es malade ?
- Elle ne s'est pas maquillée, lui répond Natifa qui se retient de rire.
- Ah tu fais peur faire fais quelque chose pour ça », me conseille Randy en montrant son visage d'un geste de la main. Il finit par s'en aller sans me demander ce qu'il comptait me demander. Ce n'est pas comme si je m'étais à mon habitude une tonne de maquillage. Ils exagèrent franchement !
