chap thirty-four

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  Déjà deux semaines que j'ai aménagé dans ce nouvel appartement et je m'y sens très bien avec mon fils. Deux semaines que Alexander a encore une fois quitté ma vie, nos vies sans se retourner... J'ai appris par Julie que cette fois ci monsieur était bien parti et ne comptait pas revenir d'aussi tôt. J'essaie de ne pas trop y penser mais depuis cette humiliation je peine à retrouver ma joie de vivre. J'arrête pas de me demander ce qui n'allais pas?! Est ce de ma faute ? Ai je été trop brusque en lui annonçant qu'il était père ? Je sais pas les vrais raisons de son rejet mais je sais que ce n'est pas de ma faute. Enfin je tente de m'en convaincre.
Durant ces deux dernières semaines j'ai dîné deux, trois fois chez Marc et c'était super. Julie respecte ma décision de ne pas parler de ce qui s'est passé mais je sais qu'elle s'inquiète pour moi et Marc également.
    Je suis actuellement assise sur le fauteuil de mon bureau quand un bruit me fait brusquement sortir de mes pensées avec un sursaut. Devant la porte je découvre mon patron, Nikos.

- Bonjour Esméralda, désolé de t'avoir effrayé. Dit il en entrant complètement dans la pièce.

- Oh c'est moi qui suis désolée de rêvasser sur mon lieu de travail... Dis je embarrassée.
    Il me regarde un moment en fixant mon cou. Oui je porte le collier qu'il m'a si gentiment offert.

- Ce n'est rien. Mais dis moi Esméralda tout va bien?

- Heu oui tout va bien merci. Répliqué je intriguée par sa question.

- Je te pose la question parce que depuis un moment je te sens... Différente... Tu es malade ?

-Non , non pas du tout. Ça va juste un peu de fatigue.

-Si tu as besoin d'une pause je te l'accorde

-Non ça n'a rien avoir avec le travail mais je vous en suis reconnaissante...

- OK mais prends soin de toi et surtout s'il y'a un problème n'hésite pas à m'en parler.

J'hoche la tête avec un petit sourire timide et il s'en va. Puiff allez Es reste concentrée. Ne laisse pas ce lâche te pourrir une fois de plus ta vie.

Comme chaque soir du lundi au vendredi je quitte mon poste à dix-huit heures pile. Marc tient sa promesse et passe me chercher tous les soirs. Je m'installe dans sa voiture sans pour autant parler si ce n'est bonsoir. Nous roulons en silence jusqu'à ce qu'il le brise

- Es ça va? Me demande-t-il en me gardant du coin de l'œil

- Oui tout va bien pourquoi ?

- Disons que tu as l'air très triste ces derniers temps... Je soupire simplement ne sachant que répondre à ça. Je dois avoir une sacrée tête de mort-vivant car quasiment tout le monde me fait cette remarque. Même ma mère l'a décelée durant l'une de nos conversations

- Je sais que ce qui s'est passé avec me père de ton enfant n'est pas facile à encaisser mais il est temps que tu reprenne du poil de la bête je t'en pris. Il n'en vaut pas la peine.

Oh ça mon cher ami je le sais bien mais je ne peux tout simplement pas arrêter d'y penser. Jour et nuit ses paroles me reviennent et me tournure l'esprit sans aménagements. Je voudrai qu'il comprenne que c'est aussi simple que ça. Qu'ils se mettent à ma place bon sang!

- Marc j'ai pas envie d'en parler... Dis je d'un ton acerbe. C'est la réponse que je donne à toutes personnes qui essaie de me parler. Il soupire sans rien ajouter pour mon plus grand bonheur.

Installée sur mon lit je laisse malheureusement coulé quelques larmes. Je m'en veut d'être aussi faible dans cette situation. Mon seul rempart reste mon fils, lui ne me laissera jamais.

Pdv de Alex

Je peine à trouver le sommeil ce soir... Un peu comme tous les soirs depuis maintenant deux semaines. Depuis qu'Esmeralda m'a affirmé être le père de son enfant je suis comme fou. Je n'y crois pas une seconde mais de jour en jour le doute se fait plus grand. Et si elle disait vrai? Et  si j'étais le père de cet enfant? Je n'en sait rien et je ne veut rien savoir. Je ne suis pas prêt à être papa. Je suis beaucoup trop jeune pour ça...

Je suis perturbé et décontenancé face à ça. J'imagine mal Esméralda faire ce genre de stratagème... Mais en même temps je ne la connais pas si bien que ça et puis ce ne serait pas la première à prétendre attendre un enfant de moi.

Au bout de plusieurs heures de réflexion je trouve enfin le sommeil bien que celui ne soit pas réparateur.

Bien avant que le soleil se lève je comme ma journée par un peu de sport. Et j'ai bien besoin de me défouler. À 7h30 je suis prêt pour cette nouvelle interminable journée de travail. Le projet de Nikos prend la plupart de mon temps. J'y veille personnellement. Je compte lui téléphoner aujourd'hui pour faire un bilan de ce qui est déjà réalisé.

Quinze minutes plus tard Barth me dépose devant mon empire . je suis fière de ma réalisation puis une pensée indésirable vient me faire un pincement au cœur: je n'ai personne avec qui partager cette réussite... Je la chasse rapidement et entre dans mon building. Mon assistante Meredith me fait rapidement le programme de ma journée. Je la sens déjà épuisante. Je rentre dans mon bureau et me met directement au boulot en essayant de ne pas penser à cet enfant et sa mère restés à Miami.

En fouillant l'un de mes tiroirs à la recherche d'un dossier je tombe sur un cadre photo. Il y'a photo montrant une jeune femme à la peau blafard, des yeux gris bien veillant et des traits fins rempli de douceur, et elle tient dans ses bras un petit garçon aux cheveux blonds comme les siens. Cette photo est celle de ma mère et moi. C'est la seule photo qui me reste d'elle et lâchement je l'ai enfui au fond d'un placard pour oublier ma peine quant à son départ précipité alors que je n'avais que trois ans. Je lui ressemble énormément juste que je n'ai pas hérité de sa douceur mais plutôt de la froideur de mon père. Elle est morte d'un cancer de l'utérus et quelque part je m'en suis toujours un peu voulu de sa mort. Mon père m'a expliquer que lorsqu'elle est morte ma tante, Faith , a essayé de reprendre l'entreprise à mon père et l'a accusé d'inepties impensables. Elle avait toujours été jalouse de ma mère et voulu reprendre l'entreprise pour la revendre et ainsi détruite ce pourquoi ma mère s'est tant battue. C'est pour ça que je veux plus être en contact avec elle , elle est perfide et cupide comme toutes les femmes. Je range la photo à sa place , c'est mieux ainsi. Je trouve enfin le dossier que je cherchais et reprend mon boulot en chassant tout mauvais souvenir.

En début de soirée je téléphone à Nikos pour un compte rendu.

- Salut mec. Me dit-il à peine décroché

- Comment vas tu Nikos?

- Ça fait aller et toi ? Tout se passe bien?

- Oui oui les travaux avancent bien. La première partie du béton a été coulé pour le sous bassement.

- Très bien je te fais entièrement confiance. On continue de discuter sur le chantier et sur le point de se séparer quelque chose me revient à l'esprit

- Heu dis moi... Comment va mademoiselle Gonzales ? Et merde pourquoi je lui demande ça?!

-... Elle semble un peu fatiguée ces jours-ci et je dirai même triste...

Ma gorge se noue soudainement. Est ce de ma faute? Sûrement idiot!

-À bon? Et tu sais pourquoi?

- Malheureusement non... Mais je sais qu'elle ne va pas bien même si elle s'obstine à dire le contraire. Fit-il avec lassitude

Je déglutis péniblement et lui souhaite une bonne soirée. C'est pire que ce je pensais. Il faut que je règle ce problème et le plus vite possible...

Bonsoir à tous désolée pour la lonnnnngue attente j'avais du mal à me concentré sur ce roman. Mais je compte bien écrire la suite le plus rapidement possible. Merci de continuer à lire mon histoire et surtout faites des commentaires pour me dire ce que vous pensez de cette suite.

- la déception de notre chère Es

- la mère de Alex et sa tante....

À très bientôt❤

HoneyWhere stories live. Discover now