chap twenty-eight

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- Vous êtes en retard Mlle Gonzales. Déclare une voix rauque derrière moi. Je me retourne pour fusiller du regard le Satan en face de moi qui sourit fière sans doute.

- Va te faire foutre ! Ai je la folle envie de crier mais je me retiens et me contente de dire

- Peut-être parce que j'ai attendu pendant plus de deux heures des documents qui étaient déjà en votre possession.

Il se rapproche de moi d'une demarche classe, mains en poche. Il se penche vers moi et tout mon corps est électrifié. Punaise...

- Oups... Je me désintègre en comprenant qu'il se fout vraiment de moi et aussitôt il se redresse mais reste devant moi à me fixer avec une lueur étrange dans le regard.

- Ah Esmeralda tu es là...
c'est Nikos qui vient d'entrer dans mon bureau à son tour. Je me déconnecte du regard de Alexander pour voir mon patron nous fixé également surtout son pote. Alexander quant à lui se retourne pour le regarder aussi.

- Je t'ai cherché mais Alex m'a dit que tu avais une urgence. Tout va bien ?  James va bien ?  Une urgence ?  Demande à ton pote qu'elle était cette urgence chuips.

- Oui tout va bien. Et James aussi va bien merci. Je ne peux m'enpêcher de fusiller à nouveau ce type du regard malgré qu'il soit dos à moi.

- Tant mieux alors. Bon s'il te plaît apporte moi les dossiers Nans et Amer . Il se retourne et avant de partir ajoute : Alex tu viens?

Le concerné ne réponds pas mais me sourit une dernière fois avant de partir avec son ami. AAAAAHHHHHH JE LE HAIS. Pourquoi le ciel s'en prend autant à moi? C'est certain que j'étais une tueuse en série dans une vie autrement c'est impossible d'être si maudite.

Je n'ai jamais autant attendu dix-huit heures de toute ma vie. Depuis que ce sale type est revenu dans ma vie mes journées et même mes soirées sont une horreur. Heureusement nous sommes vendredi aujourdhui et "monsieur Mickelson" termine son séjour. Merci Seigneur. C'est pour ça que dès l'instant où l'horloge affiche 18h pile je suis déjà debout, mes affaires en main et prête à partir. Mais au moment de partir mon pire cauchemar déboule une fois de plus. Qu'est ce qu'il me veut encore? Que j'aille lui chercher la tour Effeil? La grande muraille de Chine? Ou encore... écoute bon sang!

- Mlle Gonzales une dernière chose avant votre départ...

- Revenez demain... oh joubliai vous partez aujourd'hui donc à jamais monsieur Mickelson. Je souris fière de ma réplique.

- Justement c'est à ce propos que je voulais vous parlez miss . Téléphonez à ma secrétaire et dîtes lui que je prolonge mon séjour d'une semaine. Mon sourire fond plus vite que de la neige au soleil. C'est quoi encore cette histoire.

Sans un regard de plus le bon monsieur s'en va satisfait de mon expression plus que dégoutée. Je disais quoi tout à l'heure?  Ah oui JE SUIS OFFICIELLEMENT MAUDITE.
La mort dans l'âme je me dirige vers la sortie du club. Une voiture garée en face attire mon attention et je reconnais tout de suite la voiture de Marc avec ce dernier posté dessus. Le sourire aux lèvres. Sans plus tarder je me dirige vers lui et dans qu'il ne s'y attende je me jete dans ses bras. Il est surpris mais fini par m'enlacé. J'ai juste besoin de mon ami en ce moment. Il m'aide à faire le tour et au moment de rentrer mon regard est attiré par une sublime voiture de sport bleue électrique dont le propriétaire semble avoir assisté à la scène. Et aussitôt la voiture s'en va à une vitesse hallucinante. Il y a de vrais fous à Miami.
En m'installant je me retourne au son d'un gazouillis. Mon fils est solidement accroché à son siège et me sourit malgré son absence de dents. Il est super craquant. Je lui fait des caresses au visage. Je l'aime mon fils et il est le seul à pouvoir me redonner le sourire même après une semaine merdique. Marc s'installe aussi et démarre la voiture. J'ai les pensées tellement ailleurs que ce n'est que lorsqu'il se gare que je constate que nous ne sommes pas à l'appartement mais devant la salle de spectacle de la ville. Je le regarde intrigué et c'est alors qu'il sort de sa poche des billets pour une pièce de théâtre que j'adore mais j'ai pas pu avoir de billet.

- J'ai pensé que ça te ferais plaisir. Me dit-il doucement.

- Bien sûr que oui. Merci beaucoup Marc. Je lui fait un autre câlin. Mais comment t'as fait pour en avoir?

- Hum.... disons simplement que j'ai des contacts.

- Et bien remercie tes" contacts " pour moi. Dis je très heureuse. On descend tous du véhicule et nous présentons nos tickets.

À la fin du spectacle je suis plus qu' heureuse. Cette semaine ne pouvais pas mieux finir. En rentrant on achète des pizzas en route que je déguste avec un plaisir non fein.

- Vas y doucement sinon tu vas étouffer. Ricane t'il.
Il n'a pas idée à quel point ça me passe au dessus tellement j'ai faim.

- t'inquiète pas pour moi. On rigole tous les deux et regardons le programme proposé à la télévision.

À 23h je me lève pour aller me coucher. Marc me souhaite une bonne nuit et j'en fais de même. Je m' allonge le sourire aux lèvres. Je ne pourrais pas rêver mieux pour un vendredi soir.

Ce matin, comme presque tous les samedis je prends mon petit déjeuner au restaurant. Je profite également pour discuter avec Leila et les autres. Travailler avec elle me manque mais je suis contente de travaillé au club. Elle est toujours d'aussi bons conseils. Ma matinée je déroule tranquillement. Assise mon bébé dans les bras la sonnette retenti. Je me lève pour aller ouvrir puisque je sais que c'est Julie. Elle m'a dit qu'elle passerait pour passer l'après-midi avec mon fils et moi. Je lui ouvre donc et elle me sourit de toutes ses dents et je lui rends son sourire. Cependant en voyant James son expression change. Elle rentre et sans que je m'y attende elle me demande :

- Es pourquoi ton fils ressemble autant à Alexander Mickelson? 

Tout mon corps de tend... oh non c'est pas possible. Comment elle a fait pour directement le remarqué? Peut-être parce qu'elle a des yeux? Ça se voit comme le nez au milieu du visage. Et merde.

- Esmeralda Gonzales répond moi tout de suite!
Je cherche une échappatoire car je ne me sens pas prête à lui dire le pourquoi du comment. Et les yeux qui s'humidifient me le prouve. Le dos tourné je réponds

- Je ne vous pas du tout de quoi tu parles... tu dois mal voir.

- Wai c'est ça. Tu veux me dire que ces yeux gris clairs ça cours les rues. Et regardes moi. Elle me prend le bras et me retourne. Ô Es pourquoi tu pleure? On s'assoit sur le canapé.  Je suis désolée... ça ne m regarde pas.

Pourquoi pas tout lui raconter? C'est une amie et elle pourra sûrement me conseiller vu qu'elle l'a déjà rencontré...

- Non t'en fais pas... Je vais tout te dire.

HoneyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant