chapitre 30

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Ça faisait trois jours que j'avais revu Ken, et depuis je n'ai plus eu de nouvelles. Je n'ai pas chercher a en avoir, car je ne sais pas ce qu'il veut vraiment.
Hier j'ai passée la soirée avec Charles, comme il me l'avais promis, il m'a emmener voir une exposition de peinture. Il y'avait des beaux tableaux, certains étaient magnifiques, alors que certains, étaient.... comment dire,  affreux ! Ou tout simplement sans talents, alors qu'il se vendent a des prix exorbitants ! C'est la que je me rends compte que je ne connais rien en l'art. Comment c'est possible de vendre un tableau noir avec un seul gros trait rouge a plusieurs milliers d'euros ? Il n'a rien de sensationnel ce tableau, on peut tous le faire !   Je croire même qu'on fait ça vers les 4-5 ans. Enfin bref, j'ai pas compris le sens artistique visiblement.
Après l'expo, nous avons été boire un verre, c'était vraiment une soirée sympa, Charles m'avait proposé de finir la soirée chez lui, mais j'ai refusée. Je n'aurais pas reussi a couché avec lui, alors que quelques jours avant j'étais dans le lit de Ken. Même si nous avions fait que de dormir, le corps de Ken a une charge emotionnelle beaucoup trop grande sur le mien. Le simple contact de sa peau sur la mienne, même a des endroits non herogène, vu que moi j'étais en pyjama a fait ressortir ce désir, ce plaisir, cette force invisible qui relie nos corps.
C'est pour cela que j'ai décliné l'invitation de Charles de venir finir la soirée chez lui.  Quand nous faisons l'amour, il n'y a rien de passionnant. C'est triste a dire car je sais qu'il y met toute son âme, mais il est tellement dans le truc de me mettre bien à l'aise, de me donner du plaisir, que finalement tout est contrôlé, orchestré. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de place pour le lâché prise.
Il faut dire que avec Ken c'était réellement puissant. Une osmose se développait autour de nos corps. Mes sens sont décuplés au contact de son corps. Je pouvais ressentir chaque centimètres carrés de mon corps, tout étaient en transe. Et quand nous étions encrés l'un à l'autre, je me sentais vivante, entière, accomplie. Nos corps en formaient plus qu'un comme nos âmes.  Quand nous étions ensemble, nous faisons beaucoup l'amour, nous avions besoin d'être connectés pour nous ressourcer.

Je sors de ma journée de boulot. Dehors un beau ciel bleu offre a Paris une douce lumière. Je saisie mon téléphone, pour appeler Chloé. Un message attire mon attention, il vient de Ken
" salut princesse, tu serais dispo ce soir ? ".
Un large sourire prend place sur mon visage.

" coucou, oui je suis dispo".

Sa réponse ne tarda pas d'arriver.

"Ok, je passe chez toi vers 20h"
" ok, a ce soir".

C'est le coeur léger et le pas pressent que je me dirige vers mon appart. Une fois rentrée, je fais un brin de ménage, range le bordel accumulé un peu partout, passe sous la douche, ou je me lave les cheveux, je me rase les jambes et les aisselles, j'en profite pour me refaire le maillot. Je reste indécise sur mes vêtements, il a dit qu'il passait, mais est-ce qu'on va sortir après ? Après plein d'essayages, j'opte pour un jean slim, et une blouse. Rien de fabuleux, mais je ne connais pas le programme qu'il a envisagé et je ne voudrais qu'il ait un quiproquo.
Je suis nerveuse, j'ai la boule au ventre, j'ai l'impression que je participe a ces speed dating, ou l'on ne connait pas la personne. Pourtant, il s'agit de Ken, l'homme que j'aime éperdument. J'ai beau vivre une relation avec Charles, en rien elle n'est égale à celle que j'avais avec Ken.

19h00

Pour faire passer le temps, je  decide de lire. Mais un flots de questions et d'interrogations se bousculent dans ma tête m'obligeant a relire plusieurs fois la même phrase. Au bout de 5 minutes, je renonce, je pose mon livre.

19h10

J'allume la télé. Zappe, zappe, zappe. Que des jeux télévisé pourris ! On paie vraiment une redevence pour ces conneries !
J'éteins la télé.

Open MicWhere stories live. Discover now