Troublante Obsession (tome 2) 🔞 Terminé

Chapitre (45)

Chers lecteurs (ices),
Alors, j'ai voulu expliquer dans ce chapitre ce qu'était le shibari, et j'espère vous avoir fait découvrir à travers ces écrits cet art que j'aime beaucoup.

Des figures et une technique très complexe que seule un maître peut exécuter.

Si vous désirez vous aussi vous amusez, sur YouTube il existe des vidéos. Mais attention, faites un essai sur vous même: jambes, chevilles etc. Et respectez les consignes aux mots prêts.
Sur ce, bonne lecture. 
 
The weeknd : Often.

Alice

Duncan se tenait devant moi, fière et beau comme un dieu. Puissant et si sûr de lui. Son impatience le rendant tellement sexy.

Prise par le désir de découvrir cet art sur moi-même, ma respiration s'accéléra et je me sentais humide dans mon intimité. 

Malgré moi, mes cuisses s'écartèrent et je plongeais mes yeux dans les siens avide qu'il me prenne le plus rapidement possible. 

Ses lèvres s'étirèrent dans un magnifique sourire et ses yeux s'emplirent d'une folie gourmande me donnant l'impression que j'allais être dévorée sans qu'il ne laisse aucune miette de moi-même. 

Mon corps se couvrit de frisson et une chaleur se propagea dans tout mon corps. J'avais faim de lui, faim de son amour et de sa passion. Mon appétit pour cet homme semblait croitre au fur et à mesure que ses mains me parcouraient, comme elles auraient fait en parcourant une carte aux pirates cherchant le trésor tant convoité.

Cet homme était tellement fascinant. Puis sa voix douce et ferme s'éleva dans la pièce. 

- Ce que je vais pratiquer sur toi s'appelle la technique du Chokushin fudo ippon. Elle consiste à suspendre ou à attacher à un poteau. Mais bien-sûr ce soir pour commencer, on va y aller en douceur. Ce que tu vois au-dessus de toi est une poulie. Alors, en premier je vais t'attacher les mains puis par la suite te suspendre.
 
Je lève la tête pour regarder le mécanisme qui se trouve au-dessus de moi. Cela me donne l'impression d'être dans une chambre de tortures, mais pas la même où un supplicié subissait celles de son bourreau.

Je fais une légère grimace. Puis réalisant que Duncan était avec moi, j'essaie d'ébaucher un sourire, mais Duncan me prends de court et ajoute.
 
- Choisis un mot, un mot qui m'indiquera que je devrais m'arrêter.

Je lève mes mains qui pour l'instant sont encore libres de leurs faits et gestes et les posent sur son visage. 

- Rouge ! Comme la passion, le désir et l'amour que j'ai pour toi Duncan. 

- N'aie pas peur de le prononcer Alice. Dans quelques instants, je vais être pris par la passion de mon art et je vais m'enfermer dans ma bulle.

- Promis. 

- Mais en premier, je vais te faire un petit cours d'histoire. 

J'affiche un sourire et lui réponds avec malice. 

- Je préférerai un cours d'éducation sexuelle. 

En retour, sa main tombe sur ma fesse me faisant réagir par un cri aiguë.

- Ne joue pas les impertinentes et écoute Alice. Puis ses lèvres se posent sur les miennes et ajoute tous contre ma bouche. Mais promis, après je te ferai crier sous le plaisir.
 
Il se détache de moi, s'avance vers ses cordes de différentes couleurs et après une petite hésitation, prend dans ses mains un modèle de couleur rouge.

"Bizarre me direz-vous!". Puis revient vers moi. 

Toujours à ma place, je le regarde dérouler sa corde et tout en attachant mes mains devant moi, il se lance dans l'explication. 

- Le mot shibari signifie "attaché ou lié". Dit-il en insistant sur les deux mots.
-Il était utilisé au Japon pour ficeler les colis. C'est un art ancestral. Il consiste à suspendre dans les airs et à attacher des personnes à l'aide d'une ou plusieurs cordes, habituellement de 6 à 8 millimètres de diamètre. Elles sont faites de chanvre ou de jute. 
 
Attentive, je regarde ses mains liées les miennes. Tête baissée sur ce qu'il fait, il me fait l'effet d'être un petit garçon jouant sérieusement aux petites voitures et qui tout en s'inventant son univers se parle à lui même.

J'avance mon visage vers lui et dépose mes lèvres sur le haut de son crâne. Il quitte son ouvrage légèrement surpris. Je me doute bien qu'aucune de ses élèves ne s'est comportée comme ceci avec lui. 
 
- Ne me distrais pas. Me répond mon amant sérieusement.

Rapidement, je regarde son sexe dressé vers le ciel et vais pour répondre, mais son index se pose sur mes lèvres me signifiant de ne rien dire. Puis il continue son monologue. 

- Cette pratique a été longtemps considérée comme un fétichisme. Particulièrement hors du Japon.

Replongeant son regard sur mes mains, il continue son explication. 

- Les non pratiquants ont tendance à confondre le BDSM au shibari. Mais le shibari est réellement de l'art artistique et spirituel où le maître communique avec son modèle, qu'il s'agisse d'une jeune femme nue ou d'un arbre centenaire pour les prêtres bouddhistes.

- Juste une question après promis, je ne dis plus rien. 

Levant la tête doucement, Duncan m'examine et semble vouloir sourire, mais sa maîtrise de lui-même fait qu'il garde un visage sans aucune expression.

J'ai tout à coup l'impression de revoir l'homme qui la première fois m'avait intimidé et m'avait fait fuir.

Ouvrant la bouche pour prononcer le mot d'alerte qui se trouve au bord de mes lèvres, je me raviser rapidement quand je croise son regard rempli de tendresse. 

- Oui, je t'écoute. Soupire-t-il affichant enfin un sourire sur son visage. 

- Comment s'appelle ce nœud ? 

- Le honmusubi. C'est un nœud de départ. Sache que dans le shibari l'attache du départ est très importante et est vitale.

- Vitale ? Réponds-je surprise. 

- Il existe plusieurs façons de débuter un nœud coulant Alice, mais tout est dans la manière de l'exécuter. Regarde !
M'ordonne Duncan en tirant sur le lien. -Tu tire ici, il se dénoue. Puis tirant de l'autre côté.
-Et là, il se ressert. Lorsque tu entraves un modèle, il faut t'assurer de ne pas la ou le blesser en t'y prenant mal. Tu peux couper la circulation sanguine ou appuyer sur un nerf. Avec cette méthode, il est donc plus facile de libérer la personne entravée en cas d'urgence, de panique ou de malaise. 

Il lève la tête vers moi, plonge ses yeux dans les miens et attend quelques instants analysant mon comportement.  
- Toujours prête pour continuer ? Me demande Duncan sérieusement. 

- Oui. Réponds-je plus décidée que jamais à aller plus loin dans cette expérience. 

- D'accord. Alors, lève les bras Alice. Puis il ajoute tout en me donnant une pichenette sur le nez. Je ne veux plus t'entendre. Sauf, tes gémissements de plaisir.

À suivre.

Chapitre suivant en privé..ne restera qu'une semaine..

Pour mes nouveaux lecteurs : tous est expliqué sur le chapitre information..