DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 137

— Ouinnn... Ouinnn... Ouinnn...

— Mon ange ? Tu as ton fils qui te réclame ?

— Donne lui à manger !

— Je voudrais bien, mais mes seins ne produisent pas de lait !

— Débrouille-toi ! Je ne veux, ne peux pas te voir !

— Tu es sérieuse ? Aller ! Sors de là !

— Non !, je m'accroche à ma couverture comme une adolescente qui ne veut pas se lever pour aller en cours.

Mais celle-ci virevolte dans les airs quelques secondes plus tard, lorsque Madeira décide de me l'enlever d'un coup sans me prévenir.

— Tu veux connaître la suite ?

— Non !

— Je vais te le dire quand même ! Il t'a déshabillé et tu t'es caché sous la couette toute nue sans même prendre une douche ! Ma petite cochonne !

— Je t'ai dit que je ne voulais pas savoir !, je grogne sur mon oreiller.

— Alors que lui s'est pris une douche et s'est couché par-dessus la couette te laissant dormir comme un loir... termine t-il. Il paraît même qu'il n'a presque pas fermé l'œil de la nuit tellement tu ronflais !

— Tu as fini ?

— Oui mon ange ! Je regrette de ne pas avoir été là pour voir ça !, sourit-il fortement que je l'entend même de dos.

Je lui jette mon coussin à la figure alors qu'il n'enlève pas ce sourire béat de son visage. Ce qui m'exaspère !

— C'est pas drôle de rire du malheur des autres !, je proteste toujours la face contre mon lit.

— Ouinnn... Ouinnn... Ouinnn...

— Tu vas le laisser crier encore longtemps ?

— Oui ! Tant que tu seras là !

— Mon pauvre garçon ! Il va falloir prendre ton mal en patience, car je n'ai nullement l'intention de quitter cette chambre !

— Madeira !

— Oui, c'est mon nom ! Celui que tu as refusé de prendre en me disant non, il y a de ça, presque deux heures...

— Je n'ai pas dit non !

— Tu n'as pas dit oui !

— Je sais... je pleurniche maintenant.

— Pourquoi ?

— Pourquoi quoi ?, je fais celle qui ne comprends pas, alors que je sais pertinemment qu'il veut savoir pourquoi je n'ai pas dit le mot qu'il voulait entendre.

— Ouinnn... Ouinnn... Ouinnn... crie mon fils de plus en plus fort.

— Pourquoi tu ne veux plus m'épouser ?

— Je n'ai jamais dit ça !

Je me lève car c'est devenu insupportable d'entendre mon bébé pleurer de la sorte. Et son père ne fait rien pour le calmer comme toujours ! Ça doit lui plaire d'entendre son enfant brailler... C'est incroyable d'être si insensible !

Je m'installe sur mon lit avec mon bébé dans les bras, et j'enlève la bretelle droite de ma robe afin de donner la becquée à mon fils. Il attrape mon téton à une vitesse, que je suis désagréablement surprise...