19 Le retour malice

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Point de vue de Hugo

Actuellement, je suis au supermarché. Je voulais un peu de vide dans ma tête, du coup je suis parti prendre l'air. Pourtant dans cet hangar de 250 mètres carré, l'air n'est pas du plus frais.

Je ressors avec le chariot bien rempli avec des multiples décorations pour rafraîchir ma chambre d'ado. Je me rends compte que je ne suis pas comme tous les 19 ans de mon âge. Certains sont encore au fac continuant leurs études ne sachant pas réellement ce qu'ils veulent vraiment dans la vie, d'autres sont en plein recherche de petits boulots pour se payer leurs études, d'autres fondent déjà une famille se rendant compte qu'ils ont fait une erreur, et d'autres tentent de revivre leur vie d'ado à l'idée que ça les aideraient à redevenir jeunes. Mais par-dessus toutes ces choses que je classe de généralités, il y a moi. Jeune directeur d'une entreprise que je n'ai même pas créé de mon plein gré, dans un secteur à lequel  je me sens à l'aise, avec une voiture à moi tout seul, et iné d'une beauté qui fait ravagé plus d'un. Bref, je ne me vante pas, juste jme dis que je suis un putain de chanceux.

Arrivant chez moi, je me dirige de suite dans ma chambre et commence à poser mes affaires. J'enlève tous ce qui sont accroché sur le mur pour finalement les mettre dans des cartons. J'essaie d'arracher mes papiers peints qui ont marqué toute mon enfance, dessus je peux voir des traces de feutres et des écriteaux de gros mots de divers couleurs, sûrement pendant ma crise de pré-ados.
Je finis avec le tri de mes vêtements, je jette dans le dernier carton tous ce qui sont petits et trop banal à mon goût, pour gagner du place dans mon gros dressing. Constatant une très grande différence entre l'avant et l'après, je suis plus que fier de moi. Fier d'avoir fait face au passé et d'affronter le présent.

Plus tard dans la soirée

Néanmoins, même si je ne suis plus au fac, je m'y rends quand même (même si ça n'arrive que très rarement) dans les fêtes organisées par les étudiants. Ce soir c'est plutôt "je me la coule en douce" . Donc je regarde vite fait dans mon dressing et me presse de me changer, je finis avec un jean bleu marine des plus basiques et d'un col roulé noir. Avec le temps un peu frais du soir, je préfère tout de même ne prendre pas trop de risque.

20h, je me gare dans l'allée et en sort de ma voiture. Je balaie l'horizon de gauche à droite, belle baraque en tout cas. Je passe devant des groupes de filles qui gloussent sur mon parfum, ce qui m'amuse. Je pousse la grande porte et suis content à l'idée de voir que la fête n'est pas si bandée que ça. Je me dirige direct au bar pour me servir une bière avant de chercher une tête qui me sera familière. Mais ce sera donc une de ces tête qui vient à moi.

- Je ne te dérange pas j'espère, me dit Alice derrière moi tout en effleurant mon épaule.
Je me retourne donc pour la faire face.
- Alice ! Et dire que je cherchais une tête familière.
- Je ne t'ai pas manqué j'espère.
- Non, mais ton soutien gorge que t'avais oublié par contre oui, ricanais-je.
- Merde, répond elle. Arrête Hugo !

Je vois bien dans ses prunelles qu'elle s'est remis de l'autre jour. D'ailleurs, j'avais peur qu'elle me reparle de ce sujet.
- Qu'est-ce-que tu fais dans cette fête ? J'ai entendu dire que t'as trouvé un excellent boulot.
- De un je voulais me vider la tête, et de deux merci mais pour le moment je m'habitue à prendre mon rôle au sérieux en tant qu'entrepreneur.
- Humm je vois. Ça te dit de venir danser ? Me proposa-t-elle

Cette idée me déplaît, mais puisque je voudrais lui faire plaisir.
Nous enchaînons des pas bizarres durant une bonne quinzaine de minutes avant de finir l'un contre l'autre durant un slow. Non je n'étais pas bourré, et oui je suis parfaitement conscient de ce que je fais pourtant je ne pouvais pas me détacher de son corps, surtout de sa belle poitrine qui venait quelque fois effleuré tout le haut de mon corps.

- Cette question me grattait la tête depuis un bout de temps, et je me demandais si tu continues encore la guitare ? Tu vois c'est pas comme si je te connaissais jusqu'au bout des doigts Hugo, disait-elle avec sa voix rauque et sensuelle.
- Ou...uais, disais-je tout en essayant de me débattre contre mon envie soudaine de l'embrasser.
- Tu vois je disais pas ça comme si, mais c'est parce que je travaille dans une maison de disque en ce moment. Ce n'est qu'un boulot temporaire mais jsuis trop excitée à l'idée de me dire que je touche mon rêve du doigt.

Je me défaits de notre danse pour venir lui rendre un léger accolade, content d'entendre cette bonne nouvelle.
- D'ailleurs, je viens de finir une chanson, lui répondis-je.
- Ah ouais mais c'est trop bien Hugo, je voulais justement te proposer un truc.
- Dis-moi.
- Je voudrais bien collaborer avec toi, enfin la maison de disque avec laquelle je travailles à mi-temps.
-T'es pas sérieuse j'espère ? Disais-je dans un ton à la fois content et furieux
- T'es pas obligé de répondre maintenant mais s'il te plaît dit ouiiiiii.
- Faut que je réfléchisse à deux fois, disais-je
- Allez, fais pas celui qui va refuser cette belle proposition.
- Okay, j'accepte mais avec mes conditions.
On finit par se serrer les mains comme deux boss concluant une grosse affaire.
Puis elle disparaît dans cette musique d'Alan Walker.

Salut mes loulous.
Vous en pensez quoi de ce chapitre:
"le grand retour d'Alice la malice", par contre on est pas prêt de la quitter de si tôt.
Étant donné qu'Hugo et Victoria sont très éloignés (je parle de distance), ne vous attendiez pas tellement à des rapprochements physiques de leur part.
Par contre, j'espère vous revoir à la prochaine avec un nouveau chapitre.
Au revoir !!

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