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25 Une suite

Point de vue de Hugo

PS: chapitre contenant un passage choquant.

-C'était quoi ça !? criai-je à Alice. Putain tu joues à quoi.
Ma voix s'élève si fort qu'elle fait trembler la femme devant moi.
-Hugo.. Je voulais pas... Me répond-elle comme si elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire.

Je ne suis pas dupe, non. Et j'ai bu assez d'alcool pour être encore conscient. Le problème ce n'est pas qu'elle m'a embrassé, non loin de là, c'est le fait d'avoir vu son visage, si réel et si près de moi que j'en avais les chaires de poules. Comment c'est possible putain!
Je me mets à tourner et à tourner sur moi-même, frottant légèrement mon front, totalement déboussolé par ce qui vient de se passer.

Alice, dont j'avais presque oublié la présence, me regarde totalement confuse ne comprenant rien à ce qui m'arrive et se culpabilise pour rien. Et de plus, nous deux savions très bien que deux exs qui se réunissent ça ne présage rien de bon.
Mais réglons d'abord cette affaire avec Alice pour qu'elle comprenne qu'entre nous c'est plus possible.

-Bon je t'ai assez fait attendre comme ça il fallait bien que j'en parle de toute façon. De un, faut que tu comprennes qu'entre nous c'est mort, mais vraiment mort mort enterré sous terre, et ne croit pas trop aux histoires de zombies et tout. De deux, je sais pas ce qui t'as pris de se jetter sur moi comme ça.
-Je suis désolée Hugo, me coupe-t-elle.
-De trois ne me coupe pas comme ça. Et de quatre, euh c'est quoi déjà. Bravo maintenant je m'en souviens plus mais bref, il y a un quatre mais si je m'en souviens je te le dirais la prochaine, bien évidemment si il y aura une prochaine fois, disais-je tout bas.

Alice face à ces mots devient pensive. Sa tête n'affiche plus la même facette triste et inquiète que précédemment mais une autre image que je crains et que je déteste fait irruption, celle de la vraie Alice : malicieuse, chaotique, mystérieuse, enivrante et possessive.

Sur un ton presque amical "je dirais", elle me répond gentiment:
-Hugo, évidemment que je sais qu'entre nous c'est plus possible. Mais l'occasion était bonne et tu semblais vide, du coup j'ai profité, dit-elle avec un sourire au coin des lèvres. Tu semblais si tendu, dis-moi ce qui te tracasse. Je suis là si t'as besoin de soutien, me dit-elle encore tout en se rapprochant dangereusement de moi.

Ses regards partent de mes yeux à mes épaules, puis vers le col de ma chemise. Sa manière de pincer les lèvres me rend fou. Elle continue d'effleurer de son regard les boutons de mon haut du haut vers le bas, en faisant soin de ne rien oublier. Puis elle arrive tout bas au niveau de ma ceinture, et je sens que ça me fait de l'effet, juste avec ses regards posés sur moi. Elle lèche délicatement ses lèvres comme si elle voulait les humidifier.

Pourquoi je suis si sensible quand on parle de femme, pourquoi je deviens faible lorsqu'elle prenne possession de moi, pourquoi je n'arrive pas à m'arrêter à ce moment précis.

Je tente tant bien que mal de me détacher de son corps qui frôle le mien au passage, mais ses mains vient parcourir mon pantalon, faisant des allers et retours, me provoquant des légers frissons.

-Laisse-moi effacer tes problèmes Hugo, tu verras qu'avec moi tu atteindras le bonheur. Me murmure-t-elle dans mes oreilles.

À peine a-t-elle parlée qu'elle m'a déjà enfouie en elle, me remplissant. Sa bouche chaude collée au mien me procure un plaisir fou.
Je me laisse aller, oublions ce qui vient de se passer, oublions le fait d'avoir vu Victoria en Alice, oubliant le fait que cette dernière se penche sur moi à ma merci.
La chaleur des rayons de soleil viennent s'ajouter à la température chaude de ma peau qui ne cesse d'augmenter, au rythme de ses mouvements, j'ai envie de plus pour tout oublier. Alice est devenue ma drogue.
J'arrive presque, sentant les frissons me monter et les adrénalines dans mes veines.
Mais elle se retire violemment de moi, comme un parent qui confisque le jouet de son enfant, comme une personne qui donne des faux espoirs. Elle me laisse là, entre la vie et la mort, entre le ciel et la terre, insatisfait, tellement prêt du but.

Et puis un sourire satisfait s'affiche sur elle, un sourire qui en dit long, comme "Je t'ai eu Hugo, petite vengeance de ma part".

Holla !
Oulaaaa c'était chaud ce chapitre. Je ne croyais pas en être capable mais bon, c'est fait. De toute façon, j'avais déjà pesé le pour et le contre avant de l'écrire. L'idée dans ma tête était claire et je ne trouvais pas meilleure vengeance que celle-ci. Chapeau pour Alice.
Pour voir la suite de l'histoire et être encore plus prêt de Hugo et Victoria, abonnez-vous pour ne rien rater.
Bisous <3