Believe In Me

3 - Chapitre 2

Chris se leva et il alla chercher un appareil. Il resta debout et il me regarda. Je fixai la fenêtre, intimidé car je détestais être pris en photo... Surtout dans mon état. J'étais beaucoup trop inquiet et effrayé de perdre JungKook. Chris resta dans mon angle-mort et il prit plusieurs photos.

_ « Appelle NamJoon. Tout de suite. »

Je sortis mon portable de la poche de mon short. Christian s'installa à côté de moi.

_ « Je préfère... Envoyer un message... Dis-je d'une petite voix.

_ Oui... »

Je tapai rapidement le message puis je l'envoyai. Je poussai un soupir profond en gardant mon portable entre mes doigts. J'étais effrayé. J'avais peur qu'il soit arrivé quelque chose à JungKook ou qu'il ne veuille plus de moi.

POV NamJoon

Sans répondre au message de TaeHyung, je me levai du lit. Il était trois heures du matin mais peu importe. Je ramassai mon jogging qui trainait par terre puis mon t-shirt, que SeokJin avait balancé à l'autre bout de la chambre en me déshabillant sauvagement quelques heures plus tôt. J'ouvris la porte de la chambre et j'allumai le salon.

_ « Hum... Tu vas où... ? Me demanda SeokJin à moitié endormi.

_ Une fuite d'eau au restau de mon père, je reviens vite. »

Il se rendormit. Je ne voulais pas l'alerter donc je lui avais menti pour la bonne cause. Mon stress était suffisant. Je mis un blouson épais, mes rangers et je pris les clés de l'appartement. Je sortis et je descendis l'escalier rapidement. Je sortis de l'immeuble et j'allai au parking. Je sortis les clés de la voiture de SeokJin de la poche de son blouson. Je montai à l'intérieur et je démarrai. Je regardai plusieurs fois mon portable durant le trajet. J'avais peur que TaeHyung fasse une connerie. Après de longues minutes à rouler dans les rues pratiquement vides, je me garai devant leur immeuble. Je descendis rapidement et je fus rassuré de voir de la lumière par la petite fenêtre de la cuisine. Je verrouillai la voiture garée n'importe comment et je montai les marches trois à trois. Je repris mon souffle devant la porte et je frappai doucement pour ne pas réveiller les voisins. J'attendis plusieurs secondes puis je frappai à nouveau.

_ « Allez... Ouvre... Soufflai-je pour moi-même. Allez... »

Aucune réponse. Je voulus recommencer mais je pensais à quelque chose. Il était trois heures du matin... Il devait être inquiet d'entendre quelqu'un frapper chez lui à cette heure-ci.

_ « JungKook... C'est moi, c'est Nam. Ouvre-moi, s'il te plait. »

J'attendis encore et j'entendis les verrous. Mon cœur fut soulagé. Il était là... En vie. Il entrouvrit la porte pour passer sa tête. Bon sang... Il se passait quoi, bordel ?! Je ne l'avais jamais vu aussi... Épuisé et pâle.

_ « JungKook... Tout va bien ?

_ ... Pourquoi... T'es là... ? Demanda-t-il faiblement.

_ Je peux entrer ?

_ ... »

La porte s'ouvrit mais... Il s'écroula dans mes bras. Je le rattrapai de justesse car il avait mis tout son poids ! J'essayai de voir son visage et je le vis à moitié inconscient. Je le portai comme je pus et j'entrai. J'allai l'allonger sur le canapé, sans prendre le temps de retirer mes chaussures. Une fois allongé, je m'assurai qu'il était toujours vivant pour après aller fermer la porte et retirer mes chaussures. Je revins jusqu'à lui et je tapotai ses joues creuses.

_ « JungKook... JungKook ! Qu'est-ce que tu as ? »

Il ne répondit pas. Il haletait et semblait souffrir. Je regardai sur la table basse et je vis le thermomètre, des anti-douleurs, des médicaments pour la fièvre et une petite bassine avec des... Crachats dans le fond. Je pris alors le thermomètre et je l'allumai. Je soulevai le t-shirt de JungKook et je mis le thermomètre sous son bras. Je me relevai pour chercher son portable et je le vis dans la cuisine. Je le pris et je vis tous les messages de TaeHyung. JungKook ne les avait même pas vus... Maintenant, à savoir s'il ne les avait pas vu car il était malade ou parce qu'il ignorait son petit-ami. Je m'approchai de l'évier et l'odeur fut saisissante ! Ça faisait des jours que ça trainait là ! Ça faisait combien de temps qu'il était malade ? Je sentis alors quelque chose se frotter à mes chevilles. J'eus un petit sourire.