CHAPITRE 110

Depuis le début
                                    


— Car je t'aime bien ! Et je sais que tu es un grand atout pour la boite. Et je compte sur toi, sur les semaines à venir ! Je veux connaître la nouvelle Mariana !

— Merci !

— Tu ne le dois qu'à toi ! Tu as été l'une des meilleures employées que j'ai embauché dans ton domaine, il faut seulement que tu te ressaisisses !

— C'est fait ! Je compte battre tous les records ! Tu peux me faire confiance !

— Je suis ravi de l'entendre ! Et si on parlait d'autre chose ? Car sérieusement, je ne t'ai pas invité à déjeuner pour parler boulot.

— Que veux tu que je te dise ?


Il hoche les épaules.


— Tu es certaine de vouloir rester ici et de ne pas retourner vivre au Brésil ?


Je réponds oui de la tête.

Il est impensable pour moi de me retrouver dans la même ville que l'homme que j'aime. Oui ! Je ne vais pas le nier, je suis toujours amoureuse de lui mais c'est finit ! J'ai mis un point final à notre relation ce matin quand Bastien m'a fait comprendre le genre de femme que j'étais devenue à cause de Madeira !

Alors que je finis mon repas, Jo me sort une banalité qui me fait sursauter de ma chaise :


— Lina aurait été si heureuse que tu changes d'avis ! Elle est persuadée que toi et son frère vous êtes fait pour être ensemble !

— Mais elle a tort ! Il m'a fallut deux ruptures pour avoir confirmation et il n'y en aura pas une troisième, je peux te le jurer !

— De rupture peut-être pas mais un mariage au bout, pourquoi pas ?

— Jo ? je m'indigne. Je croyais que tu voulais que je me reprenne en main. Ce n'est pas en me poussant à nouveau dans les bras de ton beau-frère que tu y arriveras ! je proteste.

— Ok ! Mais Lina comptait sur ta présence pour la venue au monde de ton filleul !

— Quoi ?


Et me revoici avec ce mot à la bouche. Comment m'en défaire ?


— Oui, je vais avoir un petit garçon ! Elle est enceinte de quatre mois maintenant, et elle souhaiterait, non, nous aimerions que tu sois sa marraine, si tu le souhaites ?


Il est vrai que j'ai beaucoup sympathisé avec la sœur de Julio mais je ne pensais pas que c'était au point de me demander une faveur aussi importante. Être la marraine d'un enfant c'est une mission lourdes de conséquences. Et si je n'étais pas faite pour cette fonction ?


— Mariana ? m'interpelle t-il. Tu peux refuser !

— C'est ce que tu veux ?

— Non ! Je pense que mon fils aura beaucoup de chance de t'avoir dans sa vie ! Mais tu es la seule décisionnaire ! Saches que tu feras partie de nos vies quoique tu décides !

— J'accepte ! je m'entends répondre.


Si ils pensent que je suis une personne compétente pour cette responsabilité, qui suis-je pour les désapprouver. Ils sont déjà parents d'une merveilleuse petite fille donc ils doivent connaître les qualités d'une bonne marraine mieux que moi. Et si ils me confient ce rôle, c'est qu'ils ont vu en moi une certaine capacité à pouvoir exercer ce devoir.


— Tu ne sais pas à quel point tu vas faire une heureuse !

— Si ! Je le vois dans ton sourire béat.


Moi en revanche, j'ai soudainement très peur ! J'espère de tout cœur qu'ils savent ce qu'ils font en me confiant leur enfant...

Quelques minutes plus tard, alors que Jo a du partir à une réunion à laquelle il ne pouvait pas arriver en retard, je suis seule assise à notre table toujours perturbée par ce que m'a dévoilé mon boss. Pas, par l'annonce de la grossesse de Lina, ni le faite qu'il m'a demandé d'être la marraine de son futur garçon non, mais par la disparition de Julio Madeira ! Où peut-il bien être ?




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Et voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu ? 

Pour le suivant, il va falloir attendre la date de mon anniversaire...

A très vite ! Bisous 

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant