CHAPITRE 70

Depuis le début
                                    

— Il est beau même très séduisant ! j'admets. Mais je ne me vois pas avec un richissime homme d'affaires et encore moins avec un coureur de jupons ! j'atteste.


Mais je ne sais pas pourquoi ma réponse n'a pas l'air de lui faire plaisir. Alors qu'au contraire, il aurait du être ravi. Comme je vous le disais un peu plus tôt, je n'arrive toujours pas à le cerner... Il est charmant, intelligent, et beau gosse mais qu'est ce qu'il est compliqué !


— Alors avec quelle genre de personne tu te verrais vieillir ?

— Un homme comme toi ! je tente le tout pour le tout en m'approchant de lui.

— Vraiment ?

— Oui ! Tu es entré dans mon cœur !

— Tachons d'y rester alors !

— Oui ça ne tient qu'à toi !


Je me colle à lui et ses lèvres se posent sur les miennes. Il m'embrasse d'un doux baiser avant de me faire plonger sur le lit où il accentue notre étreinte. Je peux en conclure qu'il ne m'en veux plus. Nous restons ainsi un temps inconsidéré que j'en oublie l'heure.


— Et si je n'étais pas celui que je prétends être ? Tu m'aimerais quand même ?

— Tout dépend... Qui serais tu ?

— Un milliardaire !


Je rigole à son affirmation très sérieuse. Comment pourrait-il être riche ? Impossible ! Il ne vivrait pas ici, non, pas dans ce lieu détestable par tous ! Il joue encore avec moi, il me teste, mais mon petit gars, tu ne sais pas à qui tu as à faire !


— Toi ? Un millionnaire ? je pouffe de rire.

— Non, milliardaire ! me reprend t-il.

— Arrêtes tes sottises, tu veux ! L'argent n'apporte pas le bonheur, fais moi confiance ! Je ne suis pas intéressée, je ne suis pas une fille vénale.

— Je suis d'accord avec toi, l'argent ne fait pas le bonheur mais il peut y contribuer...

— Je ne pense pas que Julio... euh... monsieur Madeira mon client soit heureux ! Ces millions sont certainement plus une source de problèmes que de bien être...

— Il y a ses avantages et ses inconvénients !

— En tout cas rassures toi ! Je ne serais jamais avec ce genre d'homme ! Ce n'est pas pour moi ! Je préfère une vie simple et tranquille au bord de l'eau qu'un manoir à Neuchâtel ou Miami...


Il a l'air soudainement très déçu. Pour quelle raison ? Je l'ignore ! D'avoir eu tort à mon sujet sûrement... Pensait-il réellement que j'étais le genre de femme à aimer une vie de faste et de luxe ? Non ! Quoique avec tous les paquets que j'avais autour de moi tout à l'heure, il a pu faire confusion...


— Vivre au bord de l'eau ? attire t-il mon attention en changeant de sujet.

— Oui ! J'ai toujours rêvé d'avoir une petite maison avec le sable sous les pieds...

— Étrange pour une fille qui n'a pas le pied marin ? se moque t-il ouvertement de moi.

— Je ne vois pas le rapport ! Une maison ça doit avoir des fondations solides, ce n'est pas un bateau !

— Tu as raison mais...

— Il n'y a pas de mais ! je le stoppe dans ses explications qui n'auront ni queue ni tête.


Je l'embrasse chastement avant de me relever. Il faut que j'aille pointer et prendre mes affaires.


— Je dois...

— Aller travailler ?

— Non ! Ma journée vient de se terminer. Je dois aller prendre mon sac.

— Je t'accompagne ! On doit avoir une conversation !


Je crois surtout qu'il ne veut pas me savoir seule avec Patricio. Il a beau être plus calme, je sens tout de même qu'il n'est pas tout à fait serein... Donc nous voici tous les deux refaisant le chemin à l'envers. On quitte sa chambre, puis l'ascenseur où je reste collée à lui de peur et nous revoilà à l'accueil où Patricio s'apprêtait à quitter avec tous mes paquets dans les bras.


— Où croyez vous aller avec tout ça, jeune homme ? insinue Gil à Pati mais j'ignore si il plaisante ou si il est vraiment sérieux.


Mon ami et collègue de boulot se retourne et me regard encore plus gêné que lorsque Gil nous a surprit. Je donne un petit coup à mon mec qui n'en loupe pas une et rassure le pauvre timide.


— Tu es un grand ami. Il ne faut pas te donner tant de mal !


Car je sais qu'il allait me les monter à l'étage ou bien les ramener à notre appartement. Lui au moins j'arrive à le cerner. Ce n'est pas comme celui qui me tient pas les hanches comme si il voulait marquer son territoire. Les hommes tous les mêmes !


— Je voilais seulement t'aider ! s'excuse t-il mal à l'aise face à Gil qui le fixe.


Je jette un regard noir à mon homme qui se croit vraiment tout permis. Je suis à deux doigts de lui dire d'aller voir ailleurs si j'y suis ! Mais ne voulant pas causer plus de problèmes, je passe derrière le comptoir et prends toutes mes affaires en prenant soin de lancer la plus grosse partie à celui qui dit m'aimer. Il n'est pas très content mais il ne rechigne pas. Il faut bien qu'il me serve à quelque chose ! Quant à Pati, je lui murmure :


— Merci ! Ne fais pas attention à lui ! Il est mal luné ! Je crois que son séjour à l'hôpital ne lui a pas été bénéfique !

— Je crois plutôt qu'il a une dent contre tous les hommes qui t'approchent de près ou de loin !

— Malheureusement pour moi ! je me plains. Merci en tout cas ! A plus tard ! je l'embrasse d'un petit bisou sur la joue sachant pertinemment que Gil va me faire toute une histoire.


La soirée s'est terminé à merveille. Gil m'a emmené dans un petit restaurant de la mer où nous avons mangé du poisson frais, un vrai délice ! Puis pour finir, nous sommes rentrés à l'hôtel de Ana où il a réservé la chambre jusqu'à la fin de la semaine rien que pour me faire plaisir. Et je vous épargne les détails de la fin de ma nuit. La seule chose que je peux vous avouer, c'est que j'étais à bout de souffle lorsque monsieur a bien voulu me laisser dormir...




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Et voilà, un chapitre plutôt chouette non ?

On s'approche de plus en plus de la fin de la première partie... Plus que 6 chapitres et ça sera terminé !

Votez et n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez !

A lundi pour la suite !

Bon week-end !


PS : J'ai ajouté un nouveau chapitre à De Surprise en surprise hier, si cela vous intéresse... Bye !


DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant