That's why I love you, again.

31.

- Tu vois, tu peux rire sans vomir maintenant, aller viens jouer avec nous à fifa. Me dit-il en me tendant la main.

- C'est bon j'peux me relever toute seule, j'suis pas une assistée, dis-je en me levant.

- Sacré caractère.

      Mon regard descendra quelques instant sur son torse, qui désormais était toujours découvert.

- Sacré torse aussi, chuchotais-je pour qu'il ne m'entende pas.

    Un peu faible Ana sur ce coup là, me dit une voix intérieure.

- Bon, laisse moi aller te chercher un t-shirt de rechange, repris-je.

- Ouais ça serait gentil de ta part.

       Je le dépassa alors, quand il me chuchota à l'oreille.

- J'ai entendu pour le « sacré torse », tu en craque autant pour moi ? Rit-il

- Ne joue pas à ce jeu, le genre mec mystérieux qui parle qu'en chuchotant comme pour faire peur, ne te vas pas du tout. Répliquais-je

- Aah interessant, et tu préfère quel style ? Le genre Aïden intellectuel, sportif, rebelle, narco-trafiquant, ou surfeur ?

- Le genre....

      Je me rapprochais de lui, et chuchota de telle manière qu'il savait le faire. Bizarrement, je le sentais se crisper, et je plongea mes yeux dans les siens.

- ... Aïden la statue, ou non même, Aïden le paillasson au moins tu servirais à quelque chose, dis je en haussant les épaules. Maintenant, retournes au salon.

      Il partit au salon en riant. Je ressemblais certes, à une gamine, mais au moins il avait fermé sa bouche pendant quelques instants. Et, pour une fois, c'était moi qui l'avait mit mal à l'aise.

     J'étais montée à l'étage, et avait désormais dans la main un vieux t-shirt à mon père. C'était un t-shirt croisé avec un maillot de foot disons, il datait d'il y a peine 1ans 1/2 où mon père coachait encore mon frère au foot le samedi. Derrière il y avait écrit en grand « Coach » ce n'était pas le top comme t-shirt mais c'était un des rares à paraître propre, et de plus, je savais que mon père ne voudrait pas le récupérer.

Je descendis au salon, et tendit le fameux t-shirt à Aïden.

- Ce n'est pas ouf, mais si tu n'es pas content, tu peux rester torse nu et alors je couperais le chauffage, puis tu tombera malade, à toi de voir, dis-je.

- Meme si t'as proposition de rester torse nu est tentante, je pense que le t-shirt me conviendrait mieux. Je suis désolé de devoir te couper dans ta contemplation de mon corps.

- Rhabille toi très vite, dis-je calmement.

C'est ce qu'il fit dans les minutes qui suivirent.

Alex nous rejoignis dans le canapé et nous tendait les manettes.

- Alors on fait comment pour les équipes ? Demandais-je

- Pour les équipes ? Dis Aïden perturbé.

- Bah oui patate, un match avec 3 équipes ça n'existe pas, riais-je exaspéré.

- Ou alors, Mademoiselle Ana, on fait comme tout le monde, toi et Alex vous jouer contre et moi je joue contre le vainqueur après. Dit Aïden en se foutant légèrement de moi.

- Ouais aussi, dis-je

- À moins que tu ne veuilles faire équipe avec moi, me dit-il en me faisant un clin d'oeil.