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"Le pire dans tout ça c'est que toi tu vis ta vie sans remords, sans regrets alors que moi ptn je ne vis plus, j'ai tout perdus. Je n'esperais que ça que tu sois heureux dans ton proche avenir, que tout serais parfait tu vois mais jamais je n'aurais imaginé que ton bonheur ferait mon malheur. Aujourd'hui je veux juste que tu te souvienne, que tu te souvienne de notre ptn d'histoire et je souhaite que tu sois engloutis par le chagrin comme j'ai pu l'être, au fond je sais que ça ne sers à rien. Mais je m'en fiche aujourd'hui souviens toi..."

2 ans plus tôt.

Le réveil sonne. Une fois de plus je grogne. Une journée de cours se prépare. Journée banale d'une étudiante ordinaire. Malgré mon manque de courage je me lève. L'été touche à sa fin, si il avait été normal comme tout les autres, je n'aurais rêvé que d'une chose que cela continue mais cette année tout avait changer. Le bonheur que je ressentais d'aller en cours aujourd'hui était plus présent que n'importe quel autre jour, comme ci j'espérais que tout redevienne comme avant. Je descendis les escaliers, les planches de bois grinçaient sous le poids de mes pas. Il n'y avait aucun bruit, aucun signe de vie seul un bout de papiee trônait sur le plan de travail qui se dressait devant moi. C'était une lettre de mon père, elle me disais une fois de plus qu'il était partis travailler et qu'il ne serais sûrement pas là ce soir. Il me laissait alors la charge de m'occuper de mon frère, une fois de plus en somme. L'horloge indiquait 6h40, les cours commençaient dans exactement 1h30. 
Pendant une demi heure j'eu le temps de me préparer, de manger un quart de brioche, ainsi que de faire mon sac. La porte de la chambre de mon frère se dressait devant moi.

- Toc!Toc! Noam il est tant de se lever, c'est la rentrée aujourd'hui.

        Un grognements ce fit entendre derrière la porte, le signal d'entrée. J'ouvris la porte. Noam se tenait devant la fenêtre.

- He Noam prépare toi, tu vas à l'école aujourd'hui.

- L'école c'est nul.

- Mais tu vas revoir tes copains. Et puis tu aime bien jouer au foot dans la cours non ?

        Ses yeux s'illuminent.

- C'est vrai ? Je pourrais jouer ?

- Oui je suis sur, mais d'abord habit toi, et descend à la cuisine, tes pancakes t'attendent.

          Je monta à ma chambre. Une dernière fois je me regardais dans le miroir, juste pour vérifier que rien avais changé et que l'on ne verrais rien. Tout me paraissait normal, ce sourire figé sur mon visage qui pourtant était si faux. Mon regard détourna son attention vers ma fenêtre, un bruit venait de se faire entendre. Le bus. Merde j'avais complètement oublié cela, le bus de mon frère passe plus tôt que le mien. Je descendis les escaliers quatres à quatres, manquant à chaque fois de me retrouver comme une crêpe par terre. Noam se tenait la, assis à manger ses pancakes tout en rêvant.

- Noam bouge, il y a ton bus dehors.

- D'habitude le jour de la rentrée c'est maman qui m'emmène à l'école. Pourquoi elle n'est pas là ?

      Un frisson me parcoure le corps. J'aurais dû me douter qu'il se poserais des questions, j'ai été trop égoïste en ne pensant qu'à moi.

- Tu sais, maman n'est plus la, elle vit très très haut dans le ciel.

      Il se contenta de hocher la tête, je voyais bien que ma réponse ne lui plaisais pas. Mais à quoi bon s'obstiner je ne pouvais lui répondre autrement, moi même je me demandais comment j'allais faire. Noam enfilas son manteau, bien qu'il ne lui servirais à rien ayant les jambes découvertes. Nous sortîmes alors main dans la main, le bus se tenait au bout de la résidence, les portes se refermaient à peine, on aurait peut être une chance d'y arriver en courant un peu. À peine eu-je le temps de dire ouf que celui ci cetait élancé sur la grande avenue ,qui faisait la navette entre les résidence reculées et la ville, il était trop tard. Noam me regardas avec ses grands yeux verts, une grande flamme d'excitation se dessinant au mielleux de ceux ci.

- Noam rêve pas tu iras à l'école aujourd'hui, je suis une super héroïne je vais trouver la solution.

Il rit, j'avais un peu sûrement un peut trop sur joué. Mais son rire exquis, son rire me redonne tellement le sourire qu'aujourd'hui je serais capable de tout pour mon frère. Noam disparus quelque temps dans la maison, pendant ce temps je restais dehors, l'air chaud de l'été était encore bien là et malgré le fait que les cours reprennent, on peut déceler toute l'excitation des jours précédents. Des jeunes passèrent en skate, ils avaient la même tenues qu'il y a quelque temps seulement on leur avait rajouté un sac, et sûrement quelques cahiers, vus la vitesse au quel il passait réduite de 70% par rapport aux semaines dernières. Tout reprenait son cours, les jeunes allaient retourner chez eux, les parents allaient repartir au travail, le bus allait repasser, et une fois de plus les étudiants allait tous courir après lui. Mon frère sortis de l'ombre habillé en pirate. Il me lança alors.

- A l'attaque !! Voyons voir si tu est une vraie super héroïne.

        J'attrapas l'épée qu'il me tendait. Nous fîmes semblant de nous battre, jusqu'à ce que l'épée m'effleure le ventre, je tombais à terre jouant la morte. Tout semblait normal, on avait l'impression que rien avait changer, que les vacances était encore présente. Et ce n'est qu'en tournant la tête que j'aperçus ma voisine, elle nous regardait avec son grand sourire qu'elle avait l'habitude de laisser figer sur son visage. Elle était la seule qui savait pour ma mère, elle ne nous avait pas juger. Aujourd'hui elle est comme une amie pour moi, elle en as fais plus que même mon père n'en as fais pour moi.

- Salut Brenda ! Est ce que tu pourrais emmenés moi et Noam à l'école, il a raté son bus et je ne pourrais pas le prendre dans le bus avec moi, son école est trop espacer du lycée je ne serais jamais à temps en cours.

- Seulement si c'est la dernière fois.

- Promis.

- Laisse moi juste le temps d'appeler Alex.

       Le sourire qui s'affichait sur mon visage s'effaças rapidement. Alex. Lui et moi on se connaissait depuis la maternelle. Nous n'avons jamais été vraiment amis, seulement lors de notre entrée en 6ème nous nous sommes clairement détester et même pire. Il est le seul à connaître tout de moi puisque nos mère étaient très proches. La porte s'ouvris sur un grand brun, rien ne sers de le décrire je ne suis pas intéressé par lui. Il montais rapidement dans la voiture, comme si il fuyais quelque chose, comme si il me fuyais moi. Je fermais la maison, une infirme partie de moi espérais que ce soir quand je passerais de nouveau cette porte tout redeviendrais comme avant.Le trajet se passa rapidement, partout on pouvais apercevoir des jeunes avec leurs sacs de quelques manière qu'il soit en bandoulière, sac à dos, à roulettes, à mains. L'école de Noam se tenait à présent sur notre droite, des parents se tenaient debout dans la cours écoutant sans aucuns doute le discours du directeur, le fameux pots d'accueil. Je déposa Noam rapidement toute cette foule m'oppressait, elle me faisais culpabilisé, culpabilisé par le fait que je ne pouvais offrir ça à mon frère, par le fait que mon père ne soit pas là où par le fait que maman ne soit plus là par ma faute. Je fuis tout cela plus rapidement que j'en aurais crus. La voiture de Brenda se dirigeas dès à présent vers le lycée, une boule se formas dans mon ventre, quotidien de bon nombre d'entre nous. Au fur et à mesure que l'on approchait de ce moment tant redouté je ne pus m'empêche de me poser cette question " Va-t-il en parlez à tout le monde ?", j'avais peur aujourd'hui. Comme beaucoup d'autre moment en ce jour je craignais mes amies, mes ennemis, mon père j'avais peur de tout depuis ce terrible jour. Le lycée. Le lycée se tenais devant moi, j'allais passer la porte pour entamer ma dernière année, la plus dur m'avais ton dit, mais la plus belle avant tout. Alex et moi sortîmes de la voiture je dis un signe d'au revoir à ma voisine. Et men allas vers le lycée juste avant qu'Axel m'attrapas par le bras.

- Si tu te demandes si je vais le dire à tout le monde pour ta mère, ne t'inquiètes pas je ne dirais rien.

Sa réponse m'avais surprise, je me suis contentée d'un hochement de tête des plus classiques, comme pour le repousser. Je marchais alors vers la cours, la cours ou tout les élèves était réunis, la cours ou se tenait les personnes qui allait décider comment j'allais vivre cette dernière année. Alex se dirigea vers ses amis quand à moi vers les miennes, tout redevenais comme avant dans un présent si différent du passé. Comme ci tout aujourd'hui allais changer. Le redémarrage de tout une année se préparait.

That's why I love you, again.जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें