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"Et parce que ce n'est pas la première fois que tu me fais un coup de pute, souviens de toi du connard que tu étais et que tu resteras"

Cela faisais plus d'une semaine que je n'étais pas retourner en cours, mon père n'étais toujours pas revenu à la maison non plus j'étais seule avec mon frère. Et je restais ici perdue dans une maison que j'avais envie de fuir, une maison qui me paraissais inconnu bien que cela fais plus de 17 ans que j'y vis. Mon frère ne cessais de me poser des questions sur notre mère, l'absence de notre père, au fond je culpabilisais de ne pouvoir lui offrir une enfance paisible et sereine comme j'avais pus la vivre. Et bien souvent ces questions je les évite, je les évite car moi même je n'ai pas compris la réponse, je n'ai pas compris pourquoi les cieux se déchaîne sur moi, sur ma famille. Le peu de gens qui savent pour ma mère me le rappelle sans cesse que ce n'est pas ma faute, pas ma faute ce qu'il lui est arrivé mais si aujourd'hui la belle famille qu'on avait réussi à fonder, que l'on pensais solide est détruite ce n'est que par ma faute. Et aujourd'hui je devais retourner en cours, j'avais peur que tout se sache, j'avais peur que tout le monde me regarde de travers, que les gens oublient ce que j'étais, qu'ils ne se posent sans arrêts dès questions, j'avais peur de moi, de mes réactions, de mes paroles. La peur est un sentiment d'impuissance auquel je ne suis que spectatrice. Noam était partis vers le chemin de l'école depuis plus de 20 minutes et c'était bientôt à mon tour de le reprendre, le bus était un moment que je déteste, d'ailleurs je n'étais sûrement pas la seule. Je sortis de chez moi, le ciel était plutôt sombre aujourd'hui bien que l'on soit en été, le vent commençait à souffler de plus en plus fort envoyer valser mes longs cheveux bruns de tout les côtés. Les maisons alentours étaient bien calme, seul quelque étudiants qui se dirigeaient tout comme moi vers l'arrêt venaient casser le silence. Sous l'abris bus beaucoup de jeunes se tenait là attendant leur seul moyen d'aller étudier, bon nombres d'entre eux n'était pas dans mon lycée, et cela me rassurait, cela me rassurait de me dire qu'il ne serais sûrement jamais au courant des incidents qui avaient pus se passer, ils étaient mon dernier espoir de vivre une vie normale de lycéenne normale, ce que j'avais pus être autrefois. Alex n'était pas là, du moins pas encore, d'un côté j'appréhendais tout de lui, j'avais peur qu'il ne soit qu'illusion, qu'il ne soit qu'une trahison. Le bus arriva, le tas de gens qui s'était entassé dans l'abris se précipitas à l'intérieur oubliant souvent le respect, beaucoup voulait avoir une place dans le fond seul., Je fus une des dernières à monter, il ne restait pas beaucoup de place seul, que des banquettes qui maintenant était inoccupé mais qui allais se retrouver bien pleine au fil des arrêts. La douleur me montais dans le crâne, je voulais me retrouver seule et cela n'allait pas être le cas, les écouteurs et ma musique allait sûrement m'aider à oublier tout ce monde extérieur mais pour combien de temps encore allais je supporter cela ? Pour combien de temps devrais-je encore me couper du monde pour me sentir mieux ? Au fond la question n'as sûrement aucune réponse, du moins pour le moment. Quelqu'un vint s'assoir à côté de moi. Alex. Les premières minutes du trajet se faisait en silence, personne ne parlait, n'osait bouger. Jusqu'à ce que l'on vienne arracher mes écouteurs.

- Hé ! Pourquoi tu as fais ça ?

- Écoute, je veux te prévenir...

J'angoissait sur ce qu'il s'apprêtait à me confier

- Me prévenir de quoi ?

- Tu sais l'autre jour, ce qu'il s'est passé avec Mr Bredol, à fais courir des rumeurs je suis pose que tu t'en doutais, non ?

- Sûrement.

Je répondais froidement, mes mains et tout mon être tremblait comme une feuille en automne, j'avais peur de ce qu'il allait se passer une fois la porte du lycée franchis.

That's why I love you, again.Where stories live. Discover now