3.

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"Aujourd'hui je me dis que j'aurais dû ne pas me retourner ne pas t'écouter, j'aurai du te fuir bien plus tôt car au fond j'ai signé mon arrêt de mort et aujourd'hui j'en payes l'addition. Une addition bien lourde à porter seule"

J'avais désormais fuis cette classe, ce lycée. Je n'y arrivais plus tout simplement, pourtant nous n'étions qu'en début d'année. J'ai pris peur, peur qu'il ne dévoile tout, peur que l'on me juge, depuis cette terrible nuit je ne vivais plus tout simplement. Comme si j'étais rester paralysé, paralysé sur une image, un moment qui ne cessent de se répéter comme un cd que l'on aurait oublié sur la platine, un endroit rayé. J'avais désormais atteris dans une ruelle sombre des bas quartiers, un endroit dont tout le monde parlais sans en connaître la réalité, ici j'étais bien personne pour me juger, pour me critiquer, juste moi et la rue. La rue était la seule à me pardonné, les gens qui l'a côtoyait n'étais pas forcément tous des bons mais rares était ceux qui n'étais pas fréquentables. Ici dans ce coin au detour d'une ruelle, , vous semblait plus beau, vos âmes reprenait vie, vos pleurs et vos doutes s'envolait le temps d'un instant.Ici on m'accueillait en me disant que tout le monde à le droit à une seconde chance, tout ce qui avait pu vous arriver dans votre minable vie s'effacais, comme si l'on ré-écrivait l'histoire. Ici on m'avais soutenue plus que les cieux. Ici chacun vous faisais une place sous sa tente. Ici rien n'étais comme ailleurs. Ici rien avais avoir avec le reste. Le bout du monde coincé entre deux usine à l'abandon. Depuis que j'avais franchis la grille du lycée, une étrange sensation d'être suivie me collait à la peau. Et cela continuait. Partout ou j'allais, de tout les coins, de toutes les ruelles j'entendais quon martelait le sol derrière moi. Sans un bruit, sans un mot je me m'assis. Et prononça c'est quelques mots.

- Qui est tu ?

Personne ne répondais, j'entendais juste un souffle, une silhouette s'approcha.

-Je suis le magnifique, l'unique et l'extraordinaire Aiden en personne.

-Cool, maintenant casses toi.

-J'aurais vus plus aimable comme pot d'accueil.

-C'est bête.

Je répondais avec froideur, le visage fermé et les poings serrés.

- Toi qui est tu ? Je veux dire au delà de ton étiquette, au delà de l'apparence qu'on te colle.

Sa question me surprit. Que devais-je réponde ? Qu'attendait-il de moi ? Que je lui ouvre mon coeur comme l'on ouvres une porte, que tout mes secrets lui appartiendrait. Au fond c'est un gars un peu spécial ce Aïden, un jour peut il être un pur connard et l'autre faire preuve d'une sincérité et d'une intelligence troublante. Ce gars je ne le connaissais pas, et je ne voulais rien savoir de plus.

-Je suis Ana, juste Ana pour toi. Rien de plus. Rien de moins. Tu devras te contenter juste de cela, je suis Ana c'est tout.

Ma réponse le surpris ,du moins j'avais pu le contaster des lors qu'il avait retenu son souffle. Je me leva bien décider à rompre cette espace entre nous qui était devenu infime.

- Tu pars c'est ça ? Tu fuis une fois de plus, tu fuis la réalité.

Comment pouvait il oser me parler comme ça je ne lui devais rien, comme je ne devais rien à personne. Une seule personne pouvais sûrement espèrer quelques chose de moi. Mais elle n'est plus là.

- Je fuis et alors, je ne te dois rien. Ici personnepersonne ne le juge et c'est certainement pas un inconnu qui vas me dire ce que je suis et ce que je ne suis pas.

- Un inconnus dis tu ? Viens avec moi alors pour qu'on fasse connaissance. Je te propose un pub bien sympathique. Non loin de là il se trouve.

- Tout étais planifié en fait, tu avais tout prévu, j'applaudis pour ton engagement mais non.

-C'est fou ce que tu comprends vite pour une fille.

-C'est ça allez, adieu.

Je partis, Aiden m'emboitait le pas. Il m'attrapas le bras, comme si il n'en avais pas déjà fais assez.

- Non ce n'est pas en fuyant que j'abandonnerais. Juste un verre.

-Juste un.

Je ne sais quelle folie m'étais passez par la tête, je ne sais rien de mon choix. On marchas pendant quelque temps, une histoire de quelques minutes. Le silence qui régnait entre nous n'avais rien de pesant, juste quelques chose de léger. Le pub était bondé à cette heure de la journée il devait être dans les environs de midi. La fumée formait un fin nuage. Je n'aimais en rien cet endroit, si tenter que je regrettais vite mon choix. Aiden m'avais laissé la, il m'avais promis qu'il arriverais dans quelques minutes, le temps d'aller me chercher un verre au comptoir. Les promesses ne tiennent jamais. Maintenant que j'étais là autant me débrouiller moi même, je me dirigeais vers le comptoir. Une main me parcourut le corps, provoquant en moi des frissons.
-Hey, ma jolie ça te dit que tout les deux on monte en haut.

Il empestait l'alcool, bourré bien plus il était. Un de ces autres potes prit la parole.

- Laisse là tranquille, pauvre fille elle à du se perdre dans les rues.

Son visage m'apparut enfin. Il stoppa net sur moi. Pendant quelques secondes je beugua. Ça n'allais jamais dont finir. Ce cauchemar me poursuivait.

- Mais je te reconnais tu est celle qui était présente pendant l'accident d'ailleurs je me demande même si c n'est pas toi qui...

-Ta gueule, le coupais je.

C'était trop, je partis en courant vers la sortie. La pluie c'était invitée à la chaleur. C'était ces pluie qui étais les plues affreuses en ce moment, comme ci vous passiez de l'été à l'hiver en l'espace d'un instant. Aiden se tenait derrière moi, rien en lui n'avais décider de me laisser tranquille.

-Alors tu ne veux plus faire ma connaissance ?

- Parce que te voir roulé de grosse pelles à des meufs c'est faire connaissance ? Juste oublie tout ce n'étais qu'une grosse erreur.

Je criais, la pluie s'abattait sur nous dans d'extrêmes violences. Il était difficile de se faire entendre.

-Laisse moi au moins te ramener.

-Non laisse tomber, je trouverais un moyen de rentrer. Mais toi dégage et ne t'approche plus jamais de moi.

Et une fois de plus je fuyais, après je ne sais faire que ça. Mon père est la pour me le dire.

/Petit chapitre un peu tard excusez moi, excusez moi aussi des fautes, la suite pour plus tard\

That's why I love you, again.Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang