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La pluie se déversait sur moi. Je ne sais pourquoi j'avais accepter sa proposition, pourquoi je m'étais enfuie aussi vite de lui, pourquoi je n'étais tout simplement pas rester chez moi aujourd'hui, mille et une question me passait par la tête sans que je ne trouve de réponse. Je ne savais où aller, où me réfugier, bien sûr les cours continuaient et je pourrais il y aller mais au fond ais-je la force d'y aller,ais-je vraiment la force d'affronter tous ces gens qui aujourd'hui vont me juger, vont me tourmenté pour des choses dont au final ils ignorent tout. Les gens cherchent à se mêler de tout, pour tout savoir, tout entendre, tout comprendre en oubliant bien souvent la personne qui en subir les conséquences. Bien sûr depuis notre premier souffle sur terre nous sommes jugés pour ce que nous sommes, pour ce que nous étions ou pour ce que nous deviendrons, au fond je sais que la vraie question ne se trouve pas là, car malgré les critiques,insultes,moqueries chacun avance d'en le plus grand des silences. Non la vraie question n'est autre que celle là " Ais-je encore la force de vivre, d'avancer dans un enfer qui ne fais que m'opprimer et m'asphyxier ?". La réponse je ne l'ais pas et je ne l'aurais sûrement jamais. Tout le petit paradis que j'avais construit au fil du temps, construite sur des membres de ma famille que je pensais unie, s'était effrondée un vulgaire soir de juillet où les rires de certains se mêlaient à mes pleurs, mes cris. Aujourd'hui je vivais le paradis de l'enfer,je respirais en suffoquant, j'avançais en reculant, ma vie avançais dans une souffrance paradisiaque. J'étais perdu entre vents et marée en cherchant le courant qui m'emmènerait à une vie meilleure. La pluie diluvienne ne cessait de s'abattre sur moi, et ce côté de la ville ne me disais rien. J'avais fuis le Pub rapidement ne laissât aucune change à Aïden de s'expliquer, dans le fond je culpabilisais mais j'ai pris peur, peur que ce putain de flic ne révèle tout, peur qu'Aïden le découvre, peur qu'un jour on saches vraiment ce que j'ai fais. Pendant plus d'une heure j'avais longer la plage jusqu'à ce que celle ci ne s'arrête,et je le retrouvais là perdue face à l'immensité de la mer. La mer m'appelait, je ne pouvais me retenir de penser que la mer m'emporterait loin, au milieu de l'océan je me perdrais, le courant serait où est ma place. Je n'avais rien à faire, aucun endroit où aller alors pourquoi ne pas m'enfoncer dans les ténèbres de cette étendue d'eau en ébullition. Je fonça droit vers l'océan qui se donnait en spectacle devant moi, arrachant mes vêtements avec rage,lancer tout ce qui m'appartenait loin, et la mer me pris dans ses bras. J'étais ballotée par les vagues en fureur, parfois l'eau m'enterrait avec elle est dans ses profondeurs pour m'en ressortir aussi vite avec puissance. Je planais sur une étendue d'eau qui me procurait plaisir et oublie. Malheureusement tout avait une fin, et je dus ressortir. La baignade avait fais souffrir mon énergie, la force me manquant je devais presque ramper au sol pour entendre le haut de la plage, j'avais beau avoir froid, la chair de poule, je restais là planter devant un spectacle qui était inexplicable, comme si les cieux reprenaient leurs droits, comme si la liberté leur avait été accordé. J'étais comme une gosse devant ce spectacle, on avait beau le revoir des dizaines de fois chaque moment, chaque chapitre de ce déferlement de puissance était jouissif. Le calme pesait malgré la pluie, jusqu'à ce que l'on vienne rompre le silence bruyant.

- Et quand la nature reprend ses droits, l'on ne peut qu'admirer cette montée en puissance de choses inexplicables. Au fait cette belle citation est de moi, d'ailleurs elle est à mon image une belle puissance.

Il rit de son égocentrisme.C'était encore lui, le mystérieux Aïden. Je ne cherchais même plus la raison de sa présence tant elle m'était inégale devant cette beauté qu'est l'océan.

- Tu ne comprendras donc jamais. Je veux que tu me foutes la paix.

- Tu m'intrigues Ana.

- Comment ça ?

- Je t'ai toujours essayer de savoir qui tu étais et jamais je n'y suis parvenu, jamais je n'ai réussi à décelé une partie de toi. Je te voyais comme une fille normale, travailleuse et douce. Aujourd'hui tu as changé ou du moins durant ces vacances, rien que ton sourire n'est pas le même, t'es gestes sont plus anxieux, tes paroles brutes. Je ne voie plus qui est en toi.

Ses paroles me troublèrent, son intelligence et sa manière de cerner n'es gens me choqua. Comment pouvait il avoir déceler tout cela en si peux de temps.

- Tu m'observe maintenant ?

- Tout le monde est bon à observer mais toi tu as quelque chose de défiant.

-Ah oui, tu aimes les défis ?

- Bien plus que ça.

- Ok alors écoute bien ce que je vais te dire fonce droit sur cette mer déchaînée fais toi balloter dans tout les sens inimaginable, ressent en toi la puissance et la force de ce démon qui se déchaîne, ressent toute la colère d'on se déverse les cieux et après tu seras qui je suis.

Je ne sais quel défi je venais de lui lancer, au fond de moi j'étais sûr qu'il allait refuser, qu'il allait s'enfuir aussi bien que je le fais. En vraie je ne sais à quoi je m'attendais de sa part, ou du moins ce qu'il était capable de faire. C'est ainsi dans un mots, sans aucunes expression il courut, il courut vers cet enfer qui se réveillait, il fut pris balloter de vague en vague planant sur de larges zones en guerre, au milieu des courants. Ce spectacle m'attirait. Je me suis retrouvée dans l'eau bien plus vite qu'il n'en faut pour le dire désormais je planais entre les bras de la mer et ceux de Aïden.

-Alors tu ressens toutes ces choses ?

- Je ne ressens rien, juste une putain de puissance qui monte en moi.

- Moi je ne ressens pas la puissance mais la colère des cieux. C'est atrocement révélateur. Toi tu cherche la puissance, la reconnaissance et moi je ne cherches qu'à envoyer bouler toutes ces choses qui me pèsent, toutes ces choses que j'aimerais envoyer valser.

Ma réponse le surpris, pendant quelques minutes il fut silencieux, cherchant sans doute à peser ces mots.

- Tu me surprends, parfois j'ai l'impression de tout contrôler mais aujourd'hui et pour la première fois je ne contrôle rien, ni tes réponses, ni tes expressions, tes actes, tes pensées.

- La colère est un bon entraînement, tout ce déverse sans aucune prédiction.

- Sûrement quand on sais d'où elle vient.

- Se retrouver exclus de la vie de son père du jour au lendemain est une bonne raison d'en vouloir, de s'en vouloir.

- Moi c'est la mort qui m'as exclus de la vie à ma mère.

Sa mère était donc morte, comme moi. Sauf que tout était différent la tristesse ce lisait dans ces yeux, sa mère elle n'étais pas morte par sa faute contrairement à moi. On était bel et bien différent tout les deux et je ne pouvais continuer à rester ici, au milieu de ses bras.

- Je suis désolée.Il faut que j'y aille.

-Tu fuis une fois de plus, c'est une habitude chez toi d'ailleurs pourquoi tu as réagis de cette façon face au professeur, à quoi faisait-il allusion ?

Je regagna le rivage, je ne voulais pas m'expliquer sur cette question d'ailleurs je n'aurais jamais dus lui accorder les quelque réponses que je lui offertes. Il me cria quelques paroles de la mer.

-Pardonnes moi, je veux juste comprendre.

- Parfois il y a des choses qui ne se comprennent pas, et parfois il faut oublier. D'ailleurs oublies moi sérieusement fais comme si je ne t'avais rien dis, fais comme si je n'existais pas. Et d'ailleurs désolée de fuir je ne suis qu'une sale erreur, mon père est un pro pour me le rappeler.

Je repris mes vêtements, et mon regard descendis sur mon corps, on ne pouvait pas voir mes marques. J'étais rassurée, ma peau, marbrée par le froid, avait estomper les cicatrices de cette terrible nuit.

/ Un petit chapitre de plus j'espère que celui ci vous plairas n'hésité pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire\

That's why I love you, again.On viuen les histories. Descobreix ara