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Toute l'après midi j'avais trié divers jobs qui me permettrait peut être de remonter la pente infernal là où mon père nous avait entraîné. Il était sûrement normal que je travaille à l'aube de mes 18 ans, mais était-il normal que se soit pour assumer ube famille, la famille en dérivation je n'en crois pas un mot. Certaines propositions étaient intéressantes et à ma portée mais le salaire était beaucoup trop bas que je pouvais espérer me sortir de ce pétrin dans lequel j'étais désormais bénéficiaire à coup sur. Comment faire sans eau, électricité et gaz ? Je n'avais pas la réponse, c'est comme si le luxe de la pauvreté nous encerclait, on avait une belle et grande maison mais au fond il régnait pauvreté,pauvreté de l'âme d'on on a tout arraché sentiments,émotions, des corps sans vies au destin brisés. J'aimerais tout laisser tomber, effacer ma propre mémoire oublié tout. Même pas rencontre avec Aïden, parce qu'au fond cela me fais mal de me comporter ainsi, je ne suis pas cette fille, et je m'en veut au profond de moi. Les annonces de jobs défilaient sans qu'aucune ne m'interpelle, jusqu'à celle-ci. "Cherche femme de ménage, pour nettoyer les divers espaces de l'hôtel St Louis( spa, restaurants, salon de jeux... ) aux horaires suivant : Du lundi au Samedi, de 18h à 20h, heures supplémentaires très probables. Le salaire sera de 900€/mois." C'était un très petit salaire mais cela me convenait amplement peut être allais-je pouvoir m'en sortir ou non, mais on m'a toujours dit d'essayer avant de baisser les bras, alors tentons le coup. Mon armoire n'était pas très remplie, je n'avais pas les moyens de me permettre des folies. Je me dirigeas vers le superbe dressing de ma défunte mère. Avant, nous avions l'habitude de faire dès journées entières de shopping, comme deux amies. Mais depuis sa mort j'avais quasiment tout brûlé ce qui aurait pu être un souvenir pour moi, comme si je voulais à tout jamais la faire disparaître, mais ses affaires, ses magnifiques robes, chaussures, jupes... Je n'avais pu les balancer, encore porteuses de son odeur la plus douce qui soit. J'avais trouvé là au fond du placard, une belle jupe crayon assortis à un chemiser des plus simples, quelque chose de simple, mais faisant son petit effet. Je m'apprêtais à sortir, quand on sonna à la porte. La porte s'ouvrit sur Melody.

- Hey, Ana comment ça va ? Je m'inquiétais de ne pas te voir alors je me suis dis que j'allais venir te voir.

- J'avais la nausée, alors je suis restée chez moi.

- Ne me mens pas, même si tu avais 40 de fièvre tu viendrais en cours, dis moi la vérité. Et puis pourquoi t'es habillé comme ça ?

- Je te jure je ne me sentais vraiment pas bien, je dois aller à un dîner avec ma mère ce soir.

- Ne me mens pas, Ana je sais tout.

- Tu veux dire pour mon absence d'aujourd'hui ?

- Ça on en reparlera plus tard, je veux dire pour ta mère je sais qu'elle est morte.

- Qu....Quoi ? Comme tu sais ?

- Alors tu ne cherches pas à prouver le contraire de ce que j'affirme, sache que ce n'étais qu'une rumeur et que tu viens de la transformer en réalité. Tu ne m'as rien dit, tu m'as trahis. Je suis censée être ta meilleure amies et jamais tu m'en as parler, tu n'est que sale menteuse, Ana, à ce jour tu as perdu ma confiance.

    Elle s'était retournée prête à partir pour de bon, il fallait que je la retienne, peut être que lui avouer la vérité me ferais du bien.

- Non attends, tu ne sais pas la vraie vérité. Elle n'est pas morte, elle est juste partie quelque temps faire le point.

That's why I love you, again.Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz